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Citations sur Le dernier des nôtres (96)

La ville m'était devenue hostile. A tout moment, un lieu, une chanson, une image pouvaient me vriller le coeur et me laisser là pantelant, seul dans la rue, à attendre que l'onde de chagrin change de fréquence pour reprendre mon chemin.
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Il fallait vraiment que j apprenne à canaliser ma colère, et à mettre en sourdine ma jalousie. Vouloir posséder l autre était illusoir et abusif.
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P392. J avais tout prévu, mais j ai fait l erreur de croire qu il se contenterait de suivre son intérêt, alors qu il était capable de mettre son intérêt en danger pour jouir du mal qu il me faisait. J avais sous estimé son besoin viscéral de me détruire. Le mal existe, les sadiques aussi.
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Défendait-il sa génération au procès silencieux que lui faisait la mienne?
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Tant qu'il serait question de leur survie il n'y aurait pas de place pour leur chagrin.
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Votre génération, Werner, ne peut pas comprendre les conditions dans lesquelles nous avons vécu. Une fois l'issue connue, il est facile de juger. Nous marchions dans les marécages d'une réalité trouble.
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En me quittant Rebecca m'avait considéré comme indigne d'elle, me renvoyant à ma classe sociale, à mon éducation insuffisante, à mon ignorance des codes qui protégeaient si bien son milieu. Je lui en voulais, je m'en voulais et, tout en ayant conscience de mon injustice, j'en voulais aussi à mes parents de ne pas avoir fait de moi l'égal de Rebecca.
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La fatigue faisait trembler ses mains. Il avait abandonné depuis longtemps toute opération délicate. sa froideur, métallique, le stupéfiait. Quelques secondes suffisaient à faire un diagnostic. Il ne se battait que pour ceux qui avaient les meilleures chances de survie. Les blessés et les agonisants lui venaient en si grand nombre et dans un tel dénuement de moyens médicaux qu'il était contraint d'en condamner, d'un regard, dix fois plus qu'il n'en sauvait. Il n'avait plus de quoi alléger les souffrances des mourants ou de ceux qu'il devait opérer. Ni morphine, ni alcool, ni mots d'humanité. Parfois, il se disait qu'il faudrait les achever. C'était le seul acte de compassion que l'on pouvait encore prodiguer.
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Vous savez, ajouta Rebecca, il est facile de trouver la solution quand les années ont passé, mais c’est dans le brouillard du présent que les décisions se prennent.
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La première chose que je vis d'elle fut sa cheville,délicate,nerveuse,qu'en serrait la bride d'une sandale bleue.
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