"Le mal existe, les sadiques aussi.
N'allez pas leurs chercher d'excuses, ils n'en n'ont pas.
C'est leurs tempérament profond.
Ils prennent leurs plaisirs dans les blessures qu'ils infligent.
Il faut les fuir ou si vous en avez les moyens, les abbatre, parce qu'en tant qu'être sensible, vous avez des limites que ces gens là n'ont pas."
"J'avais l'impression d'être séparé du monde par une épaisse couche de solitude.
Seule le bruit des glaçon contre mon verre venait, à chaque gorgé de scotch, me rappeler que mon existence n'était pas virtuelle."
Marcus était un anachronisme ambulant, à savoir un être mal armé pour la vie. (…) J'avais décidé de lui apprendre à se défendre. Il s'était assigné la mission de me civiliser.
Il est facile de trouver la solution quand les années ont passé, mais c'est dans le brouillard du présent que les décisions se prennent.
L’indulgence d’une femme est le ciment de l’habitude, mais elle n’est qu’un faible levier de l’amour.
Pour coucher avec une fille, il faut :
A/ Trouver ce qu'elle a de beau [...] et lui montrer que vous l'admirez ;
B/ Demander, voire quémander du sexe ;
C/ Toujours ajouter à cette demande suffisamment d'humour pour ne pas perdre la face quand elle vous dit non ;
D/ Rester simple et concret [...].
Je n’arrivais pas à comprendre comment des hommes aussi intelligents et éduqués avaient pu fermer les yeux ou participer activement, pendant la guerre, à une telle barbarie.
Marcus et Lauren avaient beau me répéter que les enfants ne sont pas responsables des crimes de leurs parents, il me semblait que mon sang était vicié.
« Il ne faut pas faire durer les adieux. Ce serait pénible pour toi comme pour moi. »
En ces périodes tourmentées, lorsque l’on disait au revoir à quelqu’un, il s’agissait souvent d’un adieu.