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sur 1231 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est long
Très long.
Trop long
Beaucoup de mots pour peu de choses. L'histoire avance à grand peine. Et vas-y que je te fais un café … dans lequel j'y mets un sucre … Je le touille soixante-douze fois …c'est un arabica … qui vient de Colombie … qui en produit douze millions de sacs. Bref l'auteur nous raconte tellement de choses que cela en devient complètement inintéressant, voire agaçant.
Au sortir de la guerre Werner voit le jour dans une Allemagne délabrée. Nous le retrouvons un quart de siècle plus tard, aux Etats-Unis, en homme d'affaire. Un beau jeune sans le sou mais qui ravage tous les coeurs féminins qui s'approchent de sa sphère. Avec son associé il réussiront à percer et Werner tombera amoureux de la cheville de la très belle Rebecca.
Amour, gloire et beauté. Un roman à l'eau de rose avec toutefois quelques épines. Pas le genre de bouquin qui laisse un souvenir impérissable. Y a rien … rien de rien.
J'ai commencé par sauter des phrases, puis des chapitres. J'ai arrêté la lecture quand j'ai commencé à sauter des pages.
Parait qu'il a eu un prix machin-chose ? Franchement, les mecs qui les décernent lisent-ils les livres ? Y a tellement de jeunes plumes bien plus agréable à lire.
Désolé pour l'auteure le jour où je rédige ce commentaire, au boulot c'est plus tendu qu'un string en émoi.
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Ce pourrait être un conte de fée avec Werner, un héros jeune, beau, bientôt riche et « aimé des jolies femmes ». Il tombe amoureux de « La Femme de Sa Vie » dont il aperçoit la « cheville », ce qui est peu commun, même pour lui, car « si j'avais dû me concentrer sur une partie de l'anatomie féminine j'aurais spontanément choisi les fesses, l'entrejambe, la gorge ou peut-être le visage » !
Il est entouré d'un ami fidèle, (d'aucuns diraient d'un faire valoir), assurant le fond musical au piano pendant qu'il séduit la belle Rebecca, d'une secrétaire également fidèle et compétente bien sûr, d'un traiteur qui, après avoir déposé le bilan, décide de devenir son majordome, et d'une soeur rescapée d'une communauté hippie qui devient une diva de la mode naissante du bien-être. La belle est séduite, les affaires marchent, Trump Donald (qui n'est encore qu'un promoteur immobilier connu) lui tape sur l'épaule et le félicite de sa conquête.
Ce pourrait être un drame débuté vingt-cinq ans plus tôt à Dresde pendant les terribles bombardements qui ont rasé la ville. Une femme grièvement blessée donne la vie à un robuste garçon avant que la sienne ne s'éteigne. Elle a juste le temps de demander au médecin de ne pas changer le nom de son fils car « il est le dernier des nôtres ». C'est une époque terrible, prenez deux frères pas vraiment jumeaux mais presque car leur ressemblance physique est phénoménale. Ils sont nazis, l'un est un nazi bête et méchant, très très méchant (même avec son frère et sa belle-soeur), l'autre est un nazi intelligent et gentil, très gentil et c'est le père de l'enfant (enfin on le croit au début). C'est un savant qui, bien que travaillant à Dora, où chaque jour des centaines de déportés esclaves meurent dans d'atroces conditions, ne rêve que de fusées qu'il construit auprès du fameux Wernher von Braun. Il préfèrerait bien sûr les envoyer dans la lune plutôt que sur Londres et ses habitants.
Après quelques péripéties rocambolesques et parfaitement invraisemblables (telle la traversée du nord au sud d'une Allemagne en ruine au printemps 45 de trois femmes seules à bord d'une camionnette de livraison sans autre souci que celui de se ravitailler en essence en échange d'un jambon), nous comprenons que le bébé sauvé par une nourrice providentielle – dont l'enfant n'a pas survécu aux bombardements – est bien notre héros passé en Amérique grâce à von Braun qui se trouvait être également son parrain mais qui l'a perdu de vue puisque Werner (notre héros se nomme ainsi comme le grand homme mais sans « h ») a ensuite été adopté. Ouf !
Rien n'est simple dans le monde des promoteurs immobiliers new yorkais car Rebecca va disparaître pendant près d'un an ; Werner se console avec Joan, une chanteuse à succès (tant qu'à faire !) mais au grand coeur car, lorsque Rebecca réapparaît, elle s'en va en déclarant simplement «tu as intérêt à être heureux Wern! Si tu gâches cette histoire avec Rebecca, je ne te le pardonnerai pas »
Pourquoi Rebecca a-t-elle disparu ? Pourquoi souffre –t-elle de narcolepsie ? Parce que sa maman est une ancienne déportée et parce qu'elle a subi les sévices et tortures de l'un des deux frères nazis (sans doute le méchant) avant de pouvoir s'évader grâce à la complicité d'un des gardiens du camp amoureux d'elle … !
Ca se complique car il semblerait que le père de Werner ait pu être le bourreau de la mère de Rebecca. Aïe, aïe, aïe…
J'en ai déjà trop dit, ce roman cousu de clichés et d'invraisemblances ne tient pas debout. Passez votre chemin, rien n'est crédible, les personnages faire-valoir sont caricaturaux, certains passages sont risibles :
Le veuf qui offre sa villa de bord de mer aux amoureux tout en dénonçant l'escroquerie de l'avocat de la famille est un sommet du genre. «Il la gardait en eau et prête à l'emploi parce qu'une piscine [celle-ci est olympique, tant qu'à faire, à nouveau] vide c'est triste. Elle servait parfois aux enfants du personnel. Voir ces petites vies toutes neuves se délecter d'un plaisir aussi simple, lui apportait un peu de joie »…sniff !
Que dire de Miguel, le traiteur cubain ? «il traversait un sérieux revers de fortune…un escroc s'était volatilisé sans le payer…je l'avais contacté pour lui demander de nous recommander quelqu'un, il se recommanda lui-même. D'origine cubaine, son embonpoint sanglé dans un uniforme impeccable, Miguel était la meilleure femme d'intérieur de Manhattan. Il cousait, brodait, lavait et repassait à l'amidon, faisait des bouquets de fleurs somptueux et cuisinait comme un grand chef. Il aimait contempler ses placards dans lesquels s'alignaient des piles de nappes et de draps empesés »…Essayez de contempler vos placards, vous verrez ça vous reposera du Louvre ou du Metropolitan de New York !
J'ai la nette impression de m'être fait escroquer par une quatrième de couverture mensongère et une Académie Française ne faisant plus la différence entre un roman de qualité et un reportage en carton pâte de « Point de vue et images du Monde ».
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Atterré ! Comment un roman aussi nul a-t-il pu recevoir le Grand Prix de l'Academie Française ? Caractère caricatural et creux des personnages, histoire d'amour fleur bleue digne de Confidences, et d'une pseudo saga dramatique pendant la guère, procédé narratif tellement conventionnel...j'ai pensé que c'était une parodie a prendre au 2eme degré et que cette histoire allait bien finir par basculer dans quelque chose d'intéressant, qu'il y aurait un ressort, mais NON rien! PIRE, le récit devient tellement peu crédible quand il mêle les méchants SS, von Braun, les deux frères ( le bien et le mal ) que c'en est gênant. Et franchement choquant quand Adelaïde de Clermont-Tonnaire se permet d'utiliser Auschwitz et ses atrocités pour donner un peu de piment à son histoire débile.
Si c'est cela ce que la littérature française a à nous offrir aujourd'hui c'est un bien triste constat.
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Les critiques que j'ai pu lire ici sont souvent très intéressantes. Je n'ajoute la mienne que parce que les précédentes critiques sont assez anciennes.
Je ne comprends pas que ce roman ait pu recevoir le naguère prestigieux Grand Prix de l'Académie Française. C'est une duperie.
Il s'agit d'un mauvais roman sentimental, du genre "roman de gare" aurait-on dit il y a quelque temps, ou du genre collection Harlequin (mais avec plus de sexe explicite car les lois du marketing semblent l'imposer)). le personnages sont improbables ,stéréotypés et de plus déplaisants(Werner et Rebecca). Jamais attachants.
La partie "allemande " du roman intéresse plus, bien qu'on ait lu cent fois ce qui est raconté sur la destruction de Dresde, les horreurs nazies ,etc.
La société américaine ,telle qu'elle est caricaturée, offre peu d'intérêt pour le lecteur.
Presque tout sonne faux.
La fin est invraisemblable et le personnage de Johann, sans étoffe ni vraisemblance , ne sert qu'à permettre un "happy end"
L'écriture est d'une médiocrité! platitudes ,clichés, images qui se voudraient "poétiques" mais sont ridicules, et même fautes de français!
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Je pense exactement la même chose que Tynn : j'ai été bien déçue par ce méli-melo qui n'échappe pas à TOUS les clichés sur les bobos, les sixties, Manhattan, les horreurs de la guerre et les grands sentiments sans éviter les INÉVITABLES parties de jambes en l'air qui n'apportent RIEN à une intrigue qui ne manque pourtant pas d'intérêt, car la lectrice impénitente que je suis a eu à coeur d'aller au bout, même si bien souvent, l'envie m'a prise de tout laisser tomber. Dommage, j'avais apprécié "Fourrure", qui avait, disons-le, un peu plus de "branche", et de style. Une note amusante, après ce 9 novembre: un déjeuner des héros avec Donald Trump him self !
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Voilà un roman chaudement recommandé par tout un tas de personnes ; Alors ça y est, je l'ai lu ; pourtant je ne comprends pas.
On a 2 personnages caricaturaux, binaires, manichéens, réclamant vengeance face aux horribles nazis, très riches, de bonne famille, un entrepreneur immobilier talentueux et une artiste torturée mais accomplie, qui, miracle, tombent fous amoureux, évidemment sur fond de secrets de famille pour faire mystérieux !
Alors là, autant l'avouer, je suis subjuguée (de tant de conneries). On a aussi une soeur hippie repentie, le meilleur ami ténébreux qui fait de la figuration, un chien insupportable avec un nom ridicule (Shakespeare), des parents sévères mais tellement justes et aimants...
Ceci n'est en aucun cas un roman -- je pense qu'il faudrait expliquer à l'auteur ce qu'est un roman -- mais un récit écrit a posteriori, avec une alternance de chapitres prenant place à 2 époques différentes (années 70 pour l'histoire d'amuuuur et 2nde Guerre mondiale pour les vilains secrets des gros méchants nazis). Franchement ce roman est une insulte à l'intelligence des lecteurs, aux écrivains qui se cassent le cul à écrire des intrigues et des personnages subtils, habités, originaux, venus du fond de leurs tripes.
Le narrateur (le jeune homme adopté donc) n'est pas crédible dans la peau d'un homme (genre il fait jouir sa meuf...), ne montre rien mais explique tout, avec un vocabulaire grossier, tranché, caricatural ("il a su qu'elle disait la vérité"... ah bon eh bien il est très fort, super, on peut s'arrêter là alors), les deux histoires entremêlées, c'est-à-dire l'histoire d'amour et les origines possiblement nazies du père du jeune homme, qui aurait été le bourreau de la mère de la jeune fille à Auschwitz..., n'ont que peu d'intérêt, du moins telles qu'elles sont racontées : pas de surprise, degré zéro de l'écriture et de la subtilité psychologique, tout est schématique et approximatif, l'auteure ne connaît rien à la Seconde Guerre mondiale, elle fait du name dropping (Donald Trump fait une apparition grotesque), tout a lieu dans un entre-soi aseptisé et bien-pensant sur la 5e Avenue (quelle originalité), le narrateur est un dieu du sexe mais un bourreau des coeurs, la nana est froide comme la pierre mais quand même elle est tellement belle, c'est LFDMV ("La Femme de Ma Vie, dénommée ainsi dans tout le livre, mon Dieu ce que c'est pathétique)... Ah et j'oubliais les serviteurs, tellement parfaits qu'ils n'ont pas d'existence propre, ils sont nés pour faire la déco et le ménage chez notre grand héros national.
Franchement je savais que le Prix de l'Académie française était un prix de seconde zone, mais là je suis très en colère parce qu'on ne peut pas appeler décemment ça de la littérature, c'est un fourre-tout de clichés débiles sur fond de pseudo amour et de méchants nazis...
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Une belle couverture anachronique (Magnum - New York) peut cacher un roman de gare, fût-il couronné par l'Académie française.
Depuis quand Grasset fait-il dans l'Harlequin ? Un éditeur si prestigieux peut-il laisser traîner des fautes d'orthographe ?
Quant au style, tout est "trop" : les beaux sont très attirants et très indomptables, les méchants très vils et très grippe-sous, les riches très cossus et issus de facs de l'Ivy League (merci à l'auteure pour l'explication en toutes lettres au pauvre péquin de lecteur) et tout ce joli monde gravite dans une Grosse Pomme de 1969 assez invraisemblable.
Le côté Allemagne en feu est tout aussi apocalyptiquement caricaturé, ce qui est tout sauf réjouissant.
J'ai relevé après quelques chapitres un "prétentieux et cliché" très éclairant, juste avant le chaste rendez-vous pour l'organisation duquel le héros met au clou sa Patek (!). J'aurais dû m'arrêter là : n'est pas Fizgerald qui veut...
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J'ai peu apprécié ce roman d'Adelaïde de Clermont Tonnerre: les personnages ont peu de profondeur, l'histoire est remplie de clichés et les allers-retours entre l'Allemagne de la fin de la seconde guerre mondiale et les Etats-Unis des années 70 ont peu d'intérêt.
Le seul élément qui, à mes yeux, est réussi dans ce roman est le suspense qui s'intensifie au cours de l'intrigue. Malgré une histoire pleine de poncifs, je suis allée jusqu'au bout parce que j'avais envie d'en savoir plus...
De là à recommander ce roman? Certainement pas!
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Amèrement déçue
Je me joins aux nombreux lecteurs de Babelio et d'Amazone qui qualifient cette bluette de deux façons : Harlequin, roman de gare.
Après un début prometteur, l'auteur tombe vite dans le burlesque des lieux communs, des poncifs, des clichés pour lecteurs sériels : l'héroïne est belle à se damner, des gouffres s'ouvrent sous les pieds des personnages submergés par des flots d'émotion, des flots de larmes…

Comble de la niaiserie
« Une fois nue, elle avait exactement ce qu'il fallait où il fallait. »

Tout est caricatural - personnages, lieux, scènes d'action
- Les beaux sont hyper beaux, les riches hyper riches. Figurez-vous que le méchant nazi de service est hyper sadique. Non ? Puisque je vous le dit !
-Werner vole de succès en succès, des couches pour bébé à l'informatique.
- La liste des cadeaux de Werner à ses parents : du portail automatique aux bobines de fil en passant par tous les mots du dictionnaire.

Documentation chaotique, soûlée au Wiki
Un exemple parmi plusieurs : l'auteur confond la liquidation des tsiganes, qui eut lieu dans les fours à gaz, avec les fusillades devant les fosses, impossibles à Auschwitz si on se donne la peine de surfer correctement sur Wikipedia.

Incohérences et invraisemblances
- P. 308/09, Judith est déportée à Auschwitz le 17 mai 1944. Là, elle doit se déshabiller, elle est « nue dans la neige de l'hiver polonais » ! Quelques lignes plus loin, elle s'échappe en août. Donc : hiver polonais de mai à août.
- Judith se déshabille devant l'ami de sa fille pour montrer les stigmates infligés à Auschwitz, scène outrageusement grotesque, totalement opposée à la réserve que manifestaient les victimes juives après la guerre. L'académicienne Simone Veil n'a sûrement pas lu ces passages aussi ineptes que ridicules.

Philosophie de comptoir
P. 105 : « Mon père sirotait l'âpre liqueur de ses regrets. »
Érotisme minable
Découvrez ce que cache l'image du « point levé » de Werner.
Une énigme grotesque
La tragédie grecque, que vous avez lu avec tant d'angoisse, se résume enfin à une seule question : à qui appartient la verge (oui, vous avez bien lu : bite, pine, bistouquette, au choix). À vous de découvrir pourquoi !

Explication du titre
La montagne accouche d'une souris.
Une fin lamentable
Un père retrouve son fils au bout de trente ans, on imagine l'émotion ! Eh bien, non, l'auteur nous assène une déclamation dégoulinante de platitude.

Le Grand prix de l'Académie
Pourquoi Marc Lévy et Guillaume Musso ne l'ont-ils jamais eu ?
Madame de Clermont-Tonnerre nous fait regretter Ponson du Terrail.

À quoi servent les bonnes intentions ?
J'avais lu assez distraitement quelques livres anodins, et je m'étais jurée de prendre la peine de lire un livre exceptionnel.
C'est raté.

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