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EAN : 9782710366997
320 pages
La Table ronde (30/08/2012)
3.16/5   25 notes
Résumé :
Trois générations cohabitent cahin-caha dans la maison de Salt Hay Road, au cœur de Long Island : Scudder, le patriarche bourru ; Roy, son fils célibataire endurci ; Mavis, sa fille revenue au nid ; et Nancy et Clayton, les enfants de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt. Quand Nancy rencontre Robert Landgraf, un ornithologue en vadrouille sur l'île, c'est le coup de foudre. En un mois, elle accepte sa demande en mariage et décide de le suivre à Boston. Tout l'éd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Chronique douce amère de la société américaine, à la fin des années 30, au travers le portrait d'une famille à la dérive.
Dans un style, une écriture tout en finesse, l'auteur dépeint toute une galerie de personnages complétement paumés, mais, au caractère bien trempés.
Tout est dans les non dits. En effet, chaque personnage est incapable d'aller vers l'autre, de communiquer entre eux. On n'a parfois l'impression qu'une certaine frustration, d'un certain mal être se dégagent des différents personnages, les empêchant ainsi d'être heureux.
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Long Island dans les années 30, une vieille maison familiale, un monde difficile d'océan et de marins où atterrissent Nancy et son petit frère Clayton après la mort de leurs parents.

Accueillis par leur grand père fasciné par la mer, leur oncle inventif et solitaire et leur tante bigote et grande cuisinière, ils passent de nombreuses années bercés par les habitudes de la petite famille, les promenades à cheval et les sorties en mer.
L'histoire commence alors que Nancy rencontre un jeune ornithologue de passage, qu'elle épousera par la suite et quittera Long Island. Clayton restera sur place et la vie pourra reprendre. Mais bien sur, tout va se compliquer.

Une belle chronique familiale dans laquelle l'air de la mer et les embruns se font sentir ; les personnages sont plutôt réussis loin des stéréotypes auxquels le lecteur aurait pu s'attendre au début du roman ; les relations entre eux, aimantes et difficiles, parfois tendues sont bien rendues.
Une belle surprise malgré quelques différences de rythme dans le récit qui amènent quelques longueurs.
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Dans un beau style fluide et imagé, Carin CLEVIDENCE nous fait vivre l'amour pur et fusionnel de Clayton et Nancy,frère et soeur,orphelins de père et de mère qui vivent dans un petit village près de l'océan chez leur grand-père, leur oncle vieux garçon et leur tante divorcée qui regardent,en silence,leur éveil à la vie….
L'auteure porte un regard maternel et pointu plein d'amour et d'inquiétude sur l'ouragan qui couve dans le coeur et l'esprit de chacun des membres de cette famille fragile…..
…et soudain elle nous décrit magistralement les dégâts et les émotions que déclenche une tempête brutale venant de l'océan…
Un très bon livre…
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3.5/5 : La maison de Salt Hay Road fait partie des livres au rythme lent, suave, où les personnages et l'écriture prennent le pas sur le récit. Une histoire touchante que j'ai appréciée sans pour autant être un coup de coeur.

En effet, j'ai vraiment adoré suivre les protagonistes de ce roman, des êtres perdus, différents, complémentaires. Pour rester dans le contexte de l'histoire -celui d'une maison cernée d'eau- ce sont des protagonistes à la dérive qui n'arrivent pas à aller contre le courant de leur destin chamboulé par les événements. Trois générations qui ne se comprennent pas forcément mais qui cohabitent malgré tout. J'ai vraiment aimé Clayton et Nancy car ce sont les deux personnalités les plus intéressantes, vivantes et que leur histoire m'a vraiment touchée.

L'écriture est le gros point fort de ce livre : elle est poétique et recherchée, elle est calme et fluide. C'est une écriture telle une rivière qui nous emmène d'un rivage à un autre, d'un être à un autre. J'ai été aussi émue par la fin qui est à la fois douce et amère.

Après ce livre a quelques défauts qui ont légèrement amenuisé mon plaisir de lecture. En premier lieu l'atmosphère du roman pouvait paraitre déprimante par moment et je me laissais moi-même aller à la morosité. Ensuite, un livre peut être magnifique en ayant un rythme lent mais cette fois-ci cet aspect ne desservait pas l'ensemble du récit. Ce livre m'a fait penser dans une certaine mesure à Expiation le livre de Ian McEwan mais comme si l'auteur racontait tout ce qui se passait avant et occultait tout ce qui était important : la partie 39-45. Je pense tout simplement que Carin Clevidence voulait mettre en évidence le lien entre la famille et la maison.

En définitive, une lecture agréable qui plaira aux amoureux des belles phrases et des langueurs littéraires (dans le bon sens du terme).
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Comme le titre l'indique, c'est une maison qui est au coeur de ce roman, qui retient et fait revenir ses habitants à elle, une maison qui pourtant a déjà vagabondé… L'histoire de son installation à Long Island sort de l'ordinaire. Trois générations y cohabitent, le grand père Scudder, son fils célibataire Roy et sa fille Mavis mal mariée et revenue au foyer. Viennent s'y ajouter les enfants de la troisième fille de la maison, décédée. Nancy a dix-huit ans alors que Clayton sort à peine de l'enfance, lorsqu'elle rencontre un ornithologue qu'elle trouve particulièrement séduisant…
Passé un peu inaperçu à la rentrée littéraire 2012, La maison de Salt Hay Road est un roman familial américain comme je les aime, qui fait passer un bon moment, même s'il ne laisse pas un souvenir impérissable. Je me souviendrai toutefois de l'écriture claire et nette comme un ciel de Long Island, du thème des mariages qui se délitent qui m'a fait penser par moment aux romans de Richard Yates, la sensibilité à la nature en plus… et surtout de la fin où la nature justement se réveille et intervient de façon brutale et inévitable dans la vie de la famille.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mavis avait toujours eu un sommeil difficile. Chaque fois qu’elle se réveillait la nuit, elle se réjouissait de se retrouver dans son lit étroit, dans la maison où elle avait grandi. Elle laissait les rideaux ouverts afin de pouvoir regarder par la fenêtre et s’assurer qu’elle était bien là. Le clair de lune la réveillait souvent. Après être restée étendue pendant une heure, elle enfilait une robe de chambre en flanelle sur sa chemise de nuit et, ses cheveux fins se détachant de sa natte, elle descendait, pieds nus, en faisant le moins de bruit possible. Certaines nuits, elle parvenait à se rendormir après avoir préparé un pain de maïs.
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C'est seulement quand une chose se casse en fragments distincts qu'on se rend compte à quel point le tout était miraculeux, et fragile. Il aurait dû le savoir, après avoir dessiné tant de corps morts qui un jour avaient été vivants.
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