AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chrisland


Demain les chiens est l'oeuvre la plus célèbre de Clifford D. Simack, un des maîtres de la SF classique américaine. En relisant pour la troisième ou quatrième fois ce faux recueil de nouvelles, j'ai retrouvé toutes les sensations qui m'avaient marqué profondément, dès ma première lecture, alors que j'étais adolescent.

Demain les chiens est en fait un roman, composé de huit récits sans lien direct entre eux (d'ou cette notion de "nouvelles" souvent utilisée à leur propos), mis en perspective historiquement par un système de "notes" , rédigées par ce qu'on imagine être un historien.

Cette composition, particulièrement habile et rarement pratiquée dans la littérature, permet à l'auteur de retracer en tout juste 300 pages l'histoire de la fin de l'humanité.

Effacement progressif de l'homme, au bénéfice d'autres espèces animales, dont - en majeure - les chiens. Cet effacement résulte d'une succession de choix et décisions improbables de quelques humains à des moments clés.

La race humaine ne disparaît pas, selon Simak, par autodestruction, guerres ou virus, comme on l'imagine habituellement. Non : l'homme se met en retrait, s'efface, disparaît de l'univers par abandon, épuisement de l'espèce.

Une espèce qui n'a plus de raison d'être.

Comme dans d'autres de ses romans majeurs, Simak déploie toute la richesse de son style poétique, avec une subtilité remarquable, dans ce récit proche d'un conte. A sa lecture, il se dégage un puissant sentiment de tristesse, de nostalgie, et d'une telle inéluctabilité que l'histoire racontée, pourtant improbable, en parait presque possible.

[Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page]
Lien : https://www.letournepage.com..
Commenter  J’apprécie          123



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}