Le Procès d'après Franz Kafka

Dessins : CLOD
Scénario : CEKA

Bienvenue en Absurdie.

J'ai lu , bien sûr, "Le procès" de Kafka. Mais il y a si longtemps que j'avais tout oublié, sauf l'absurdité de la situation. En effet, comment se défendre quand on ne sait même pas de quoi on est accusé. Toutes les démarches sont insurmontables. C'est un cauchemar.
Au début, j'ai eu un peu de mal avec les dessins. Mais finalement, ils collent bien avec cette histoire abracadabrantesque.
Les deux policiers qui s'incrustent chez lui m'ont irrésistiblement fait penser aux Dupond & Dupont dans les aventures de Tintin.
Une façon ludique d'aborder Kafka.

Joseph K est un employé de banque à la carrière prometteuse. Un matin, alors qu'il se réveille à peine, deux sinistres personnages, bientôt rejoints par un troisième, leur chef, font irruption dans sa chambre. Et Joseph K apprend qu'il est arrêté. On ne lui en donne pas le motif, et on le laisse même partir libre à son travail. Mais, dans la journée, Joseph K reçoit par téléphone une convocation à un interrogatoire. Débute alors, au coeur d'un tribunal introuvable, un procès aussi improbable qu'absurde, au cours duquel l'accusé Joseph K doit se défendre alors qu'il ignore ce qui lui est reproché...

L'avis de Ferdinand : Cette BD a une ambiance assez étrange, mais qui m'a plu. J'aime beaucoup l'absurde lorsqu'il pousse à la réflexion. Les dessins ont un style graphique intéressant.

L'avis de la rédaction : Cette adaptation du Procès, chef-d'oeuvre de l'écrivain Franz Kafka (1883-1924), est remarquable. Les lignes sobres et subtiles du dessin créent un décor aux perspectives déséquilibrées, qui semble à tout moment sur le point de basculer sous nos yeux : l'univers sombre, inquiétant, angoissant et fascinant de Kafka est parfaitement rendu, et, de case en case, on est happé par la spirale du destin tragique et absurde de Joseph K, un homme broyé par un système dont il ne connaît pas les règles.