Nocturne pour mourir

oilà un très bon petit policier. Mais je ne sais pas si je lirais un autre roman de cet écrivain pourtant assez prolifique. Pourquoi ? Parce que, si l'intrigue est riche, son traitement en fait un peu trop, — à mon goût — une fable sociale.
Une Bretagne campagnarde des années 50/60. Les gros propriétaires terriens, des histoires d'adultère, d'héritage, etc. de la jalousie aussi. Et un jeune étudiant venant de finir ses études pour devenir enseignant et qui vient là pour occuper un poste de précepteur auprès du plus jeune des enfants de la famille. Mais tout part en vrille. Mort du père de famille dès le soir de son arrivée. Lettres anonymes. Messages mystérieux. Haine larvée entre certains protagoniste... et c'est là que j'ai trouvé que ça tournait à la fable sociale. Toute cette partie est trop lente à mon goût. Pourtant elle est bien écrite et agréable à lire.

Ce court roman devrait donc plaire à ceux qui ne sont pas des inconditionnels du polar pur et dur et qui aiment les histoires de famille.

En bref : À lire. C'est certain. Il a tout pour plaire et si, par hasard il ne vous plaisait pas, dites-vous qu'il ne fait que 157 pages en gros caractères.
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C'est toujours avec plaisir que je lis les romans de Jean-François Coatmeur
Une fois de plus, une belle écriture, une histoire régionale qui sent la terre et la jalousie et un dénouement haletant.