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3,87

sur 2883 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Mais que font ces jeunes la nuit dans les bois ? Ils se promènent pendant que le loup n'y est pas ? Qu'imaginent-ils ?
Attention, il met sa culotte, pas la peine de le taquiner. Les ados continuent à chanter (en rajustant leur culotte): si le loup y était, il nous mangerait.
Le grand méchant loup, c'est aussi la Russie, d'où les Russes blancs ont fui parce qu'ils mouraient de faim, ce n'est pas une image, en perdant tout: Vladimir,( le père de Paul Copeland , l'un des ados,) médecin à Leningrad, en est réduit en Amérique a être peintre en bâtiment. Sa mère, Natacha issue d'ne famille aristocratique, doit faire des ménages à Newark. Son oncle travaille pour Intourist.
Deux affaires se mélangent, un grand classique du genre, pour le procureur Copeland : l'une, un procès pour viol, de la part d'une prostituée. L'autre, personnel, le surgissement du passé de ces jeunes qui faisaient la fête dans les bois, dont quatre ont disparu, deux ont été retrouvé morts : or un corps, réapparu après vingt ans d'errance semble bien être le troisième.
Ses parents n'ont pas intérêt à le reconnaître, ils avaient demandé comme les autres parents, une grosse indemnité au père de Lucy, la petite amie de notre héros, et organisateur de la colonie de vacances.
Deux affaires plus un amour de jeunesse , Paul et Lucy , qui réapparait.
Et des mensonges, des hypothèses, des redites, des espions, des chantages, des secrets cousus de fil blanc, quelques énoncés éculés sur l'amour.
Sans vouloir me vanter, page 266 j'avais deviné la fin. Alors, j'ai écris à Harlan Coben, histoire d'économiser du papier et des méninges, mais il a continué son petit bonhomme de chemin, plus de deux cent pages plus loin.

Pourtant, cela se lit, une série Netflix en a été tirée, avec changement de perspective plus intéressante. (au lieu de l'infiltration du KGB russe aux USA, antisémitisme en Pologne ). J'avoue, j'ai un peu honte après toutes les critiques épatantes des amis et amies babeliotes de présenter ces pauvres bois.
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Dans les bois ya un tas de trucs à faire, vers chez moi ya des bois assez inquiétants, bien touffus, si peu qu'il y ait un peu de brouillard, de nuit noire, et un clown un peu tordu qui fait du stop, bah tu fermes les portes et tu cales surtout pas… Il y a des chasseurs aussi, pas très cool les chasseurs, il gare leur camionnette sur le bas côté à la vu du gibier potentiel, il laisse leur petite nénette dedans bien au chaud, qui se refont le portrait à la lumière du plafonnier… Elles n'ont pas l'air en joie les gazelles et elle ne sorte pas un bout dénudé à l'extérieur sous peine de prendre une petite cartouche destinée à un petit Tapin qui serein et plein d'envie de carotte, s'aventurerait malencontreusement près d'une camionnette…

Et puis ya aussi du routier qui décide de se poser la solitude quelques minutes, ça sent la pause pipi contre un arbre qui n'a pas demandé à ce que tu lui pisse dessus d'ailleurs, ni à voir ton zizi non plus, ni à voir ton zizi dans un cul, les mains de ta dulcinée agrippées au tronc, soupirant les yeux fermés son ennui profond…

Ouais merde c'est chiant, tu voudrais juste te balader, en famille, pour cueillir deux trois champignons, mais ya un tas d'emmerdeurs à la levrette bien pendue qui s'enculassent bien volontiers la goutte au vent…
Quand j'était petit, bien que la différence avec maintenant ne soit pas d'une flagranterie très centimétrale, bah je gambadais bi-cross aux jambes avec les potes pour construire des cabanes, à une époque ou les femmes nues ne m'obsédaient pas autant, disons qu'à cet âge ingrat d'une adolescence mal dégorgée, la femme nue reste une espèce appartenant au monde des grands, tu t'ai déjà fais une idée sur la question, parce que bon ça te file tes sensations toutes cheloues entre les jambes, mais on peut encore cloisonner à cette époque, patienter le premier samedi du mois, les yeux grands ouverts sur les joies de l'adulterie consentant…

Aujourd'hui les gosses ils ont tout fait, ya plus de surprise, de tendresse, de cabanes dans les bois, Pan pan est devenu un playboy et Bambi une stripteaseuse Low cost tatouée sur un bras alcoolisé … ya plus de jeunesse, de maladresse, les bois n'attirent plus la naïveté, seul les routiers s'y reposent, payant leur pipe bon marché, les gosses eux s'internetisent, s'anonymisent, se tripotent dans les chiottes tagués, se minent la gueule jusqu'au coma éthylique…

A notre époque, une petit feu de camps quelques mains baladeuses, un peu de boisson et de fumette, rien d'extrême… On se marrait bien…

Je deviens vieux en fait, j'ai déjà quelques oublis par moment, flippant comme truc, j'ai beau me trifouiller la mémoire, le trou est profond, alors je me pose l'inquiétude deux minutes et je fais un point complet, je me dis :

« Merde, déjà, quoi 34 ans, c'est rien laissez moi encore un peu de temps… »

Ou sont les fées, les feux follets, les elfes, les terriers, les bois ce sont des grandes aventures, à l'imagination boisée, victimes des adultes qui ont oublié leurs rêves de gosses… c'est pas un endroit pour se tripoter les jours fériés, ou alors bien caché, il ne s'agirait pas de condamner un bon vieux trip qui se fantasme depuis longtemps, mais pas avec la femme du chasseur s'il vous plait, elle a pris trop de cartouches, c'est béant la dedans, on s'y perdrait, la pauvre dégouline de dégout, pour gagner trois billets, victimes elles aussi d'une vie d'adulte à la con faites d'oubli, ou les rêves se perdent dans les soucis, pour survivre, sans plaisir, sans joie, mais je sais qu'il faut bien gagner sa vie…

Alors quand t'as perdu ta naïveté de gosse ou les cabanes brillaient dans tes yeux d'aventurier, bah t'essaie de ne pas trop penser que la vie est une pute bon marché…

Bouquin lambda vite lu et vite oublié…

"Ça vous fera 6 euros monsieur"

Paniquez pas c'est juste la libraire…

A plus les copains
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Paul Copeland procureur, est appelé pour reconnaitre le corps d'un homme. Il s'agit de Gil Perez. Hors cet homme est considéré comme mort depuis une vingtaine d'années, tout comme la soeur de Paul.
Cette découverte rouvre une cicatrice jamais refermée. Copeland qui s'estime responsable de l'assassinat de sa soeur et de trois autres ados dont Perez voit ressurgir les fantômes du passé.
Coben est un malin, suivant une trame assez similaire de roman en roman, il réussit néammoins à nous capter avec un talent certain. Des chapitres courts qui se terminent à chaque fois par un nouvel élément, un personnage attachant et un sens du rythme indéniable et le lecteur se laisse embobiner. Bien dialogué, son écriture très cinématographique réussit à nous captiver. Mister Coben fait dans l'efficacité et à défaut d'être inoubliable, c'est drôlement efficace. Promenons-nous dans les bois, pas si sur.
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Le procureur Paul Copeland est interrompu dans son travail par deux policiers qui lui demandent de les accompagner à la morgue pour identifier un corps. Une affaire qui réveille de douloureux souvenirs dans le passé de Paul... Alors qu'il était encore adolescent, pendant un été en colonie de vacances, il avait négligé ses devoirs et laissé sa soeur s'aventurer dans les bois en compagnie d'autres jeunes. Tous avaient été les victimes d'un tueur en série. le cadavre découvert 20 ans plus tard à Manhattan semble remettre en question la version officielle des faits. Paul y voit alors l'occasion de se racheter...

Plutôt déçue par mes derniers Coben, auxquels j'avais tendance à reprocher une similarité assez dérangeante au niveau de la construction de l'intrigue, celui-ci m'a bien plu. Bien que la trame reste très similaire - évènements et personnages du passé ressurgissant soudainement - il y a une certaine "fraîcheur" dans ce roman.

Comme à son habitude, Harlan Coben excelle dans les descriptions des ses personnages et de leur vie quotidienne. le personnage principal, le procureur Paul Copeland, est attachant, et j'ai particulièrement apprécié la mise en avant de ses relations avec sa jeune fille.

Les rebondissements sont on ne peut plus nombreux, plus encore vers la fin. L'intrigue fonctionne à merveille et je n'ai pas su/pu prévoir ces rebondissements.

Au final un très bon roman qui me réconcilie avec cet auteur talentueux.
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Je continue donc à lire la bibliographie de Harlan Coben, en évitant ceux avec Myron Bolitar, ce personnage m'agaçant prodigieusement.
Si Paul Copeland est aujourd'hui un procureur respecté, qui défend une victime de viol, mineure et pauvre, contre ses deux agresseurs issus de familles argentées, il a vécu un drame lors de l'été de ses 18 ans. Alors moniteur de colonie de vacances, quatre adolescents s'échappent durant la nuit, et les corps de deux d'entre eux sont retrouvés enterrées, égorgés. Sa soeur et un autre jeune ne réapparaîtront pas, mais seront présumés assassinés par le même serial killer qui a commis nombre de crimes d'adolescents.
Sauf que le corps de l'autre jeune disparu, Gil, est retrouvé, mort certes, mais âgé de 38 ans ; ce qui signifie donc qu'il était en vie durant tout ce temps... Paul va se relancer à corps perdu dans cette affaire, espérant retrouver sa soeur.
Le suspense est au rendez-vous, mais rien de transcendant dans ce livre. Ecrit à la première personne par Paul, je ne me suis pas vraiment attachée au personnage, un peu trop "chevaleresque" à mon goût. Un polar de bonne facture, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard. Pas le meilleur Coben en tout cas.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Paul Copeland est procureur, veuf, père d'une fillette Cara que sa belle-soeur Greta l'aide à élever. Lorsque le roman débute, il est en voie de faire condamner deux étudiants, très bien nés, qui sont accusés de viol par une stripteaseuse. Leur inculpation donne lieu à de fortes pressions de la part des parents, prêts à tout pour éviter la prison à leurs sympathiques rejetons.
Jeune adulte, Paul a vécu un traumatisme. Alors qu'il était moniteur de colonie, et de garde, sa soeur Camille et trois autres ados ont disparu. Deux d'entre eux ont été retrouvés égorgés. Sa soeur n'a jamais été retrouvée. Ce drame a brisé sa famille et celle de Lucy, son amoureuse – dont le père était le directeur de la colonie.
Vingt ans après, cette histoire resurgit quand le corps d'un homme est retrouvé, portant dans ses vêtements la bague de Camille ainsi que des articles sur l'enquête non résolue à l'époque.
Paul, d'abord suspect, a la possibilité de réouvrir le dossier et ainsi de découvrir ce qui est advenu de Camille.
J'avais beaucoup aimé il y a quelques années les enquêtes de Myron Bolitar et me suis donc plongée en confiance dans ce polar. Plutôt bien construit, Paul est le narrateur mais on suit également Lucy - qui ne s'est jamais remise vraiment des événements de sa jeunesse et trouve dans la vodka quelque réconfort - le rythme est nerveux, les chapitres s'enchaînent sans temps mort, les révélations successives ne laissent pas au lecteur l'occasion de s'endormir.
Mais à la fin, c'est trop et j'ai le sentiment d'un dénouement un peu bâclé. Une petite déception donc mais qui ne gâche pas le sentiment d'avoir passé un bon moment.
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Il m'a fallu pas mal de temps pour lire ce polar, j'avais déjà lu « Innocent » de cet auteur, mais je ne m'en souviens plus du tout.
Le personnage principal est Paul Copelan, Procureur du comté d'Essex, il élève seul sa fille Cara, six ans (sa femme est décédée suite à un cancer).
Quand il avait 18 ans, Paul était moniteur dans une colonie de vacances et, cette année-là sa soeur, Camille et trois autres adolescents sont morts assassinés dans le camp de vacances. Seuls deux corps sont retrouvés. Celui de sa soeur et de Gil Perez ne sont jamais retrouvés.
Paul se sent responsable de ces décès, en effet, il était responsable des colons cette nuit-là et il a quitté la colo pour aller avec sa copine Lucy faire l'amour dans le bois.
Vingt ans ont passés et il est appelé pour enquêter sur une mort suspecte. Chose étrange, quand il inspecte le cadavre, il croit reconnaître Gil Perez, mort depuis vingt ans.
Il mène une enquête autour de cette affaire, est-ce bien Gil Perez, sa soeur Camille, dont le corps n'a également pas été retrouvé. Serait-elle encore vivante ?
Il retrouve Lucy qui l'aide à enquêter
Beaucoup de suspens, de rebondissements, d'affaires annexes viennent se greffer. L'enquête s'avère difficile et pleine d'embûches, de contrariétés, des mensonges, des non-dits.
Un polar bien écrit mais avec quelquefois des longueurs. Il m'a fallu pas mal de temps pour le lire car j'avais du mal à accrocher et je le quittais bien volontiers. Beaucoup de personnages, je m'y perdais un peu ! Je me suis doutée du dénouement (en partie bien entendu ! il y a toujours dans ce genre de lecture des petits plus qui maintiennent le suspens).
Je le recommande aux amateurs de polars, pour ma part je n'ai pas été emballée outre mesure !
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20 ans que Paul Copeland fait le deuil… 20 ans qu'il rumine sa culpabilité, 20 ans que sa soeur disparue lui manque, 20 ans qu'il se demande ce qu'il s'est passé dans les bois... Alors quand un cadavre refait surface, il n'a d'autre choix que d'aller déterrer celui de sa soeur et les vieux souvenirs qui l'accompagnent depuis 20 ans…

J'ai pris beaucoup de plaisir à dévorer ce livre. Ce n'est pas tellement que l'écriture sorte de l'ordinaire. Mais en même temps, ce n'est pas ce que je cherche en lisant un polar. Les intrigues, les énigmes, les morceaux de puzzle qui s'imbriquent et se disloquent au fil du récit, c'est cela qui me fait tourner les pages avec une boulimie non dissimulée… Et bien on peut dire que j'en ai eu « pour bon compte » !
Les actions s'enchaînent pour tenir en haleine le lecteur assoiffé d'indices, en quête d'informations, et les rares temps morts, les « moments d'apaisement », ne font qu'attiser notre curiosité !
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Un polar honnête mais dont l'intrigue est un peu trop tarabiscotée à mon goût. On en finit presque à s'en désintéresser à la fin de l'histoire, ce qui est plutôt gênant pour ce qui est censé être un page turner. Aussi le traitement des personnages est trop conventionnel à mon goût : les femmes chez Harlan Coben se doivent d'être toutes d'une beauté "renversante" apparemment sauf si elles occupent le poste de la vilaine belle-soeur ou de la détective vieille fille qui ne se passionne que pour son boulot. Bref une lecture passe-temps acceptable mais sans plus...
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Harlan Coben peut écrire des dizaines de thriller, ses thématiques sont des plus limitées : disparition, enlèvement, secret enfoui, mensonges... Mélangez tout cela, mettez un peu de suspense, et hop un nouveau roman. Dans les bois correspond pleinement à ce schéma. On en s'ennuie pas, le livre avance vite, mais on ne ressort pas de cette lecture impressionné.
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