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Critique de saigneurdeguerre


Mon nom est Windsor Horne Lockwood III, et tel Batman, j'aime à jouer aux justiciers. Je suis immensément riche, très séduisant et très intelligent. On pourrait me prendre pour une mauviette, mais ceux qui commettraient pareille erreur pourraient bien ne pas vivre assez longtemps que pour regretter leur mauvaise appréciation.
J'ai décidé de donner une leçon à une crapule qui harcèle des femmes de mille et une façons, après qu'elles aient été ses petites amies et qu'elles aient découvert quel genre d'individu il était réellement. Il semblerait qu'il ne marchera plus jamais correctement si un jour il sort du comas…

Critique :

L'histoire nous est racontée à la première personne par le personnage principal, Windsor Horne Lockwood III. La fatuité de cet individu, nombriliste au possible, m'a très vite insupporté. Je n'ai pas trouvé cet humour au second degré dont parlent plusieurs lecteurs. Ses exploits sexuels s'étalent en long et en large durant des pages et des pages. C'est particulièrement pénible. Certains trouveront cela drôle, cette manière à la fois précieuse et prétentieuse que le personnage principal a de parler de lui et de ses exploits. J'ai juste trouvé cela exaspérant.
L'enquête menée par le sieur Windsor Horne Lockwood III (le II est déjà pris par son père et le I par son grand-père, façon pour de gros richards de se fabriquer leurs propres quartiers de noblesse, peut-on être mieux servi que par soi-même ?) l'enquête disais-je, tourne autour du cadavre d'un vieillard vivant retiré en ermite dans son appartement d'un riche immeuble. C'est l'odeur pestilentielle de son corps en décomposition qui permet sa découverte. La police établit en un temps record (quelle belle efficacité) un lien entre le cher homme trop tôt arraché à l'affection des siens (il n'a ni famille ni amis) et la famille Lockwood car ils découvrent dans l'appartement une toile de Vermeer volée à ladite famille. Windsor Horne Lockwood III est persuadé que le voleur est lié à un groupuscule activiste de six personnes responsables de la mort du tonton et de l'enlèvement de sa cousine qui a subi les derniers outrages.
Chose bizarre, personne dans sa famille ne semble pressé de connaître la vérité, la seule préoccupation existentielle, c'est de retrouver le Picasso volé en même temps que le Vermeer. Ses proches lui conseillent de laisser tomber… Vous vous doutez bien qu'il ne saurait se résigner avant d'avoir, coûte que coûte découvert la vérité !
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