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Critique de Kassuatheth


Je ne craindrais pas de recommander ce livre à un ami parce que :

L'histoire est intéressante en soi. Une clinique a découvert un remède pour le sida et les morts s'accumulent chez les clients de cette clinique. Il y a en même temps plusieurs histoires d'amour qui commencent ou se terminent.

Il y a des rebondissements et des changements de cap tout au long de l'histoire. Lorsqu'on est convaincu qu'elle s'en va dans une direction, elle en prend une autre.

À une époque où le sida était devenu la lèpre des temps modernes, l'auteur base toute son histoire justement sur cette maladie honteuse. À un moment donné, on a l'impression d'un pamphlet mais une fois l'histoire finie, on prend conscience que l'auteur ne pouvait pas faire autrement. Petite information pour ceux qui n'ont pas connu cette époque, les citations que j'ai ajoutées représentent réellement la mentalité de l'Américain moyen de cette époque. Je dois malheureusement ajouter qu'elles représentent encore l'opinion d'une bonne partie de la population de 2013. La preuve, les marches contre la loi du mariage gai en France.

L'inspecteur qui mène l'enquête est non seulement un antihéros mais il est aussi homosexuel. C'est le seul héros homosexuel de polar que je connaisse. Je regrette simplement que comme Myron Bolitar, l'auteur ne s'en est pas servi dans d'autres enquêtes par la suite. J'aimerais bien le voir revenir. On pourrait ainsi mesurer le chemin parcouru depuis Remède mortel.

Le suspense n'est peut-être pas aussi stressant que dans ses autres romans mais la deuxième partie de l'histoire nous incite à la terminer rapidement parce que le danger est de plus en plus présent.

Pour terminer, Harlan Coben nous fait littéralement un pied de nez en nous entrainant sur des pistes qui mènent à des culs de sac et encore une fois je n'avais aucune idée de la finale. C'est ainsi que tout se place dans les trente dernières pages.
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