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Myron Bolitar tome 11 sur 11
EAN : 9791036603235
Lizzie (14/03/2019)
  Existe en édition audio
3.75/5   675 notes
Résumé :
Un adolescent est retrouvé à Londres dix ans après avoir été kidnappé aux États-Unis. Que s’est-il passé ?
Patrick et Rhys, amis et voisins, ont été kidnappés alors qu’ils jouaient ensemble. Leurs parents ont versé une rançon mais les petits garçons n’ont jamais réapparu, laissant les deux familles dans l’angoisse et le doute. Dix ans plus tard, à Londres, Win, l’oncle de Rhys, croit reconnaître l’un des deux garçons. Il appelle en renfort son meilleur ami, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (103) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 675 notes

Depuis la parution en 2011 de Sous haute tension, nous étions sans nouvelles de Myron Bolitar, l'agent sportif et personnage le plus récurrent de la bibliographie d'Harlan Coben.
Enfin non, ça n'est pas tout à fait vrai puisqu'il a ensuite joué les rôles secondaires dans une trilogie davantage adressée aux adolescents. L'acteur principal était alors son neveu Mickey.
Après cinq romans indépendants, Myron fait donc son grand retour dans ce onzième volume, qui s'adresse avant tout aux nostalgiques.
Est-ce que ce sera le dernier ? En tout cas Harlan Coben va en profiter pour conclure quelques trames encore en suspens pour ses personnages.
Qu'il s'agisse de Myron ou de son richissime et psychopathe ami Windsor Horne Lockwood III. Win pour les intimes.
"Je n'ai pas de scrupules à régler leur compte à ceux que je considère comme des nuisibles."

Comme toujours avec les livres d'une série, celui-ci peut être lu indépendamment, pour autant j'ai la sensation que ce roman en particulier s'adresse aux fans avant tout.

A noter le rendu toujours aussi impeccable de la traduction de Roxane Azimi, attitrée aux romans de l'Américain depuis Ne le dis à personne. Même si au niveau du titre, l'original Home ( pour le fait de se sentir à la maison ), était plus parlant que ce Sans défense.
"Quel que soit le terme employé, tout cela pouvait se résumer en deux mots.
Chez soi."

Exceptionnellement, c'est Win qui va cette fois faire appel à son meilleur ami pour l'aider à résoudre une double disparition ayant eu lieu dix ans plus tôt.
Deux enfants de six ans avaient alors été enlevés par trois hommes cagoulés.
Et parmi ces enfants, le fils cadet de la cousine de Win : Rhys.

Notre dandy préféré va être alerté par un courriel anonyme de la présence des deux enfants à Londres. En se rendant sur place, il reconnaîtra Patrick, la seconde victime, désormais âgée de seize ans. Il semble attendre au lieu indiqué : Une ruelle particulièrement glauque. Mais il est seul. Quand trois malabars menaçants s'approcheront de lui, Win interviendra radicalement à l'aide de son coupe-chou et devra donc se faire discret.
L'adolescent s'est quant à lui enfui.

Avec l'aide de Myron, ils remonteront alors la piste d'un réseau de prostitution infantile et finiront par rendre Patrick à ses parents : Nancy et Hunter Moore.
Mais Rhys manque toujours à l'appel.
"Ton gamin sait ce qui est arrivé au mien. Il doit tout nous dire."
Patrick restera prostré et muet, traumatisé.
"Ils ne sont plus ce que vous les croyez être. Ni tels que leurs familles les ont gardé dans leur souvenir."
D'ailleurs, est-ce réellement Patrick ? Sa mère en est convaincue, mais tellement de détails semblent ne pas cadrer !
Alors Win et Myron, chacun de leur côté, vont à nouveau essayer de reconstituer ce qui s'est réellement passé dix ans plus tôt, et remonter le fil jusqu'à aujourd'hui.
"On connaît le début, répondit Win. Et on connaît la fin."
Il n'y a que de cette façon qu'ils auront une chance de retrouver Rhys pour le rendre à sa famille.

Ils ne seront pas les seuls à enquêter. le roman est bourré de clins d'oeil comme pour récompenser les lecteurs les plus fidèles. Et l'auteur a tenu a donner au moins un petit rôle à tous les personnages récurrents de sa série policière, sans que l'intrigue ne le légitime forcément.
Ainsi, l'agence sportive de Myron a beau ne plus exister, il fera tout de même appel à son ancienne associée Esperanza Diaz ainsi qu'à Big Cyndi, les deux ex-stars du catch féminin.
Pour approcher Patrick et essayer d'en savoir plus sur les dix dernières années écoulées, Myron demandera de l'aide à un autre adolescent de seize ans : son neveu Mickey. Qui ne viendra pas seul : Ema la gothique et Spoon l'intello seront eux aussi de la partie. Des personnages qui vous seront familiers si vous avez lu A découvert ou A toute épreuve. Sinon vous vous demanderez bien ce qu'ils viennent faire là.
Les parents de Myron feront également leur coutumière apparition.
Ainsi que sa fiancée Terese, avec laquelle il file désormais le parfait amour.
Ce qui s'avère à double tranchant. Parce que si le plaisir de retrouver tous ces personnages attachants est bel et bien là, rappeler leur histoire à chacun ( oui, on sait que Myron a vu son rêve de faire carrière dans le basket professionnel brisé en même temps que son genou ! ) et essayer de leur accorder à tous un moment plus personnel empiète forcément sur l'enquête.
Au final, nous avons deux tiers de suspense avec cette affaire de disparition à résoudre ... et un tiers de remplissage.

Enquête qui demeure par ailleurs fort intéressante. On se demande comment tous les éléments découverts par les uns et les autres au fur et à mesure vont bien pouvoir s'emboîter tant ils se contredisent parfois.
J'ai particulièrement apprécié également de pouvoir m'immiscer au sein de ces deux familles qui n'ont pas su ce qu'il était advenu de leur enfant.
"Ces dix dernières années, on a vécu au purgatoire."
Et qui aujourd'hui voient leurs relations se détériorer avec un nouvel équilibre de forces. Des parents surprotègent l'enfant enfin retrouvé alors que les autres souhaitent savoir à tout prix ce qu'il est advenu du leur.
"Une mère n'abandonne jamais son enfant. Je peux vivre avec la souffrance. Je ne peux pas vivre avec l'abandon."
Une intrigue qui tiendra finalement dans un mouchoir de poche, mais dont j'ai beaucoup apprécié le dénouement.

Quant au style, c'est du Coben à cent pour cent. Un cocktail d'humour, d'action et d'émotion. Enormément de dialogues vifs et percutants qui font souvent mouche.
Cette fois, quelques chapitres donnent la parole à Win et son rôle n'a jamais été aussi important que dans ce roman-ci. Et c'est le sourire aux lèvres qu'on apprécie son autodérision, toujours en total décalage avec la gravité de la situation.
Comme toujours, Coben aime affubler les vilains de surnoms ridicules et vous ferez ici connaissance de Gros Gandhi, de Chemise melon, ou encore de Collier de chien. Ca ne vole pas toujours très haut au niveau des réflexions métaphysiques ( "La vie n'est pas tout en noir et blanc." ) mais c'est une écriture toujours aussi plaisante et rythmée.

J'ai toujours préféré les one-shoot de l'Américain, et ce roman conforte mon impression. Autant je conseillerais Double Piège, l'une de ses dernières publications à paraître en octobre ( Sans défense est encore, comme chaque année, une exclusivité France Loisirs ), autant celui-ci me paraît davantage alimentaire. J'ai comme l'impression que quand Harlan Coben est moins inspiré ou accaparé par d'autres projets ( je pense aux séries The five, Juste un regard ou Une chance de trop ), il ressort Myron Bolitar pour pouvoir publier son livre annuel, le travail sur les personnages étant déjà effectué.

Sans défense n'en demeure pas moins un roman que j'ai dévoré avec énormément de plaisir, mais je ne peux pas le conseiller si vous n'êtes pas amateur de ses écrits habituellement, ou même si vous n'êtes pas familier de cet univers. D'autant plus que nous sommes ici dans un tome de conclusion ou du moins un volume où une page va être tournée pour certains de nos protagonistes.
En revanche, si vous adorez le duo de choc formé par Myron et Win ... N'hésitez pas.
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Harlan,

Quand j'ai fait ta connaissance, il y a une dizaine d'années avec « Ne le dis à personne » et quelques autres titres, j'ai cru que toi et moi, ce serait à la vie, à la mort (petit clin d'oeil à ta dédicace). Mais depuis quelque temps, je me pose des questions. Avec « Six ans déjà » que j'ai lu il y a peu, j'ai eu un sombre doute. Avec « Sans défense », je n'en ai plus.

Tu as voulu me faire plaisir en écrivant une nouvelle histoire de Myron et Win. Tu savais que je l'attendais même si parfois je trouvais qu'ils avaient vraiment de la chance de s'en sortir malgré une situation quasi désespérée et même si je n'appréciais pas beaucoup la violence de Win et de certains autres.
Mais si tu veux vraiment me faire plaisir, ce qui serait la moindre des choses (je te rappelle que je t'ai accompagné dans toute la série des Myron et presque tous les autres romans), creuse-toi la tête pour m'écrire une histoire moins ennuyeuse. Tu ne te rends pas compte à quel point je me suis ennuyée. C'est lent, c'est poussif, il ne se passe rien. Seules les dernières pages m'ont plu.

Et pourquoi as-tu convoqué les personnages de tous tes autres romans ? Ça fait fourre-tout. Qu'est-ce que Spoon, Ema et Mickey viennent faire ici ? Ils ne t'en voudront pas s'ils ne sont pas tous invités à chaque fois. En plus, certains doivent être déçus d'être là juste pour faire de la figuration. 

Et arrête de radoter en me répétant pour la énième fois que Myron a dû arrêter le basket suite à une blessure. Je n'en peux plus, tu me le répètes à chaque fois. Et là, ça revient tout le temps. Même lui, il ne doit plus y penser tous les jours. Enfin, j'espère qu'il a digéré le truc, sinon il est frustré depuis des années le pauvre.

Et s'il te plait trouve des personnages féminins juste normaux, pas tout le temps des femmes sublimes. On le sait que Terese et Esperanza sont sublimes, tu nous le rappelles régulièrement. Je ne te demande pas d'aller jusqu'à mettre des moches, mais arrête avec tes mannequins, présentatrices de télé ou sportives belles à couper le souffle. Pourquoi tu n'aimes t'entourer que de gens très très beaux dans tes livres ? Pareil pour les hommes. Myron est le plus beau des hommes. J'avoue que là, tu en parles moins que d'habitude, mais il doit toujours être beau s'il n'est pas passé sous un camion depuis la dernière fois et apparemment non, il nous l'aurait dit. Tu sais les gens normaux, c'est bien aussi, ça fait plus vrai.

Et puis tu ne t'es encore pas foulé pour l'écriture. Ça fait du bien de temps en temps une lecture facile, mais fais un petit effort. Beaucoup de phrases faciles et mièvres, beaucoup de remplissage. Les dialogues entre Myron et Terese sont niais. Pareil pour l'humour, fais un effort. Ça ne me fait plus rire. Tes apartés idiots, tes échanges de vannes nulles et tes surnoms à deux balles, ça va 5 minutes.

Il y a quand même une chose nouvelle et originale. Tu as donné la parole à Win. Mais finalement ça n'a pas apporté grand-chose. Tu l'as juste fait s'expliquer sur ses penchants violents et sexuels. Inutile. Et bien qu'il soit devenu plus humain de livre en livre, je n'ai pas aimé que tu lui fasses repeindre le trottoir en rouge dès les premières lignes. Je l'ai aimé dans l'épilogue où il se montre très humain. Et il m'a confirmé une chose que j'avais devinée dans un livre précédent.

Voilà, je suis très déçue et j'ai l'impression que tu as écrit ce livre juste parce que ça faisait longtemps que tu avais laissé Myron mais que tu n'avais aucune histoire intéressante pour lui. Je n'avais pas deviné la fin et je t'en remercie, mais 21,90 € pour une vingtaine de pages intéressantes seulement, c'est abuser. 

C'est peut-être un peu ma faute aussi. Ces dernières années, je t'ai fait quelques infidélités et j'ai eu tellement de plaisir à découvrir de nouveaux auteurs, des lectures qui m'ont laissé des souvenirs inoubliables, des écritures tellement belles que maintenant j'ai besoin d'autre chose. Même si, comme je te le disais, j'aime aussi les livres plus légers, mais il me faut un minimum quand même.

Quand je verrai ton nouveau livre en librairie, je le regarderai de loin. Bon, si je vois sur Babelio que 10 000 personnes trouvent ton dernier livre absolument incroyable de nouveauté, qu'ils disent que l'intrigue et le dénouement sont à tomber par terre, que le résumé me dit que ton héroïne est une habitante lambda de Livingston ou Newark, alors là je le lirai peut-être. Mais je ne l'achèterai pas, j'attendrai que ton livre arrive dans ma bibliothèque préférée. Même si je dois attendre longtemps car pour avoir une nouveauté, ça peut être très long.
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Je sais déjà que cette critique ne va pas être objective car voyez-vous, depuis leurs débuts, je suis sous le charme de Myron et Win. Inutile de vous dire que j'ai été ravie de les retrouver ainsi que la fine équipe qui a fait leurs beaux jours (Esperanza, Big Cyndi,...). Je sais aussi que cette critique ne va pas être originale car après chaque lecture d'un roman d'Harlan Coben, j'ai l'impression de répéter les mêmes commentaires. Tant pis pour vous !

Les préparatifs du mariage de Myron Bolitar et Terese sont interrompus par un appel de Win Lockwood. Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis un bout de temps, ce dernier sollicite l' aide de son ami depuis Londres. Suite à un message anonyme, Win vient de localiser dans une rue mal famée de la capitale britannique Patrick Moore, qui avait disparu il y a dix ans dans l'état du New Jersey aux USA. Il avait alors 6 ans et avait été kidnappé avec son camarade du même âge Rhys Baldwin, le fils de la cousine de Win. Pensant que les deux garçons sont prisonniers d'un réseau de prostitution, il a besoin des compétences de Myron pour intervenir. Mission réussie : Patrick est libéré et rejoint ses parents aux États-Unis mais ils ne découvrent aucune trace de Rhys. Devant le désespoir de la famille, les deux amis retrouvent leurs instincts de détective et décident de reprendre l'enquête à zéro. Rapidement, certains éléments ne leur semblent pas très clairs notamment les réponses de Patrick à leurs interrogations sur sa détention.

J'adore le style et l'humour d'Harlan Coben. Certains diront que ça ne vole pas haut, que ses intrigues sont stéréotypées, que l'écriture est sans fioritures. Peut-être, mais cela en fait des polars sans prise de tête, drôles et agréables à lire. Et pourtant, croyez-moi je suis fan des thrillers manichéens, glauques, tortueux, etc.
J'ai beaucoup aimé que Win prenne la parole dans certains chapitres. Cela permet qu'il se dévoile un peu plus (bien qu'à mes yeux son charme tienne à tous les mystères qui l'entourent). J'ai quand même remarqué que l'auteur utilise parfois les mêmes ficelles d'humour. En cherchant dans ses citations, dans "Temps morts" et dans "Sans défense", il compare le maquillage de Big Cyndi à celui du groupe KISS. Juste pour montrer qu'on ne me la fait pas... Pas rancunière, pour ce bon moment de détente, j'accorde un 17/20. Même si j'ai apprécié l'aide de la nouvelle génération (Mickey, Ema), ne me dites pas que c'est le dernier de la série avec Myron et Win, mon cœur de midinette n'y survivrait pas...
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C'est son auteur lui-même qui l'avait annoncé en octobre dernier lorsque j'avais eu l'immense chance d'aller l'interviewer dans un hôtel parisien : en ce mois de mars 2018, est publié en France chez son fidèle éditeur Belfond, un an et demi déjà après sa publication aux USA et en Grande Bretagne "Sans défense", le premier livre avec Myron Bolitar depuis six ans puis "Don't let go".

Myron Bolitar , c'est cet ancien champion universitaire de basketball reconverti en agent sportif qu'on trouve présent entre 1995 et 2011 par Harlan Coben a donné vie à au travers d'une dizaine de romans.

Après des études de droit à Harvard, ce véritable touche-à-tout aurait pu devenir avocat à New York mais a finalement rejoint le FBI avec son ami, le richissime Windsor Horne Lockwood.

Personnage athlétique, véritable coeur brisé en amour et toujours très proche de ses parents, il est confronté aux personnalités les plus sombres de son milieu professionnel.

Ces dernières années, le romancier américain avait laissé son personnage au repos, relégué à un second rôle dans une trilogie consacrée à son neveu, Mickey Bolitar, une saga assurément plus axée pour les adolescents

Bref on ressent un vrai plaisir de retrouver Myron Bolitar après une si longue absence Myron ainsi que son associé dandy et psychopathe Win.

Dans ce 11ème tome de la saga de Myron, nos deux acolytes sont soumis à une enquête particulièrement ardue : deux garçons issus de riches familles ont été kidnappés dix ans auparavant. Après avoir exigé une rançon, les ravisseurs n'ont plus donné signe de vie.

Désormais, les espoirs de les retrouver sains et saufs sont minces. Sauf qu'un jour, Win, le cousin de la mère de Rhys, reçoit un mail anonyme lui indiquant que Patrick et Rhys, désormais âgés de seize ans, se trouvent à Londres. Convaincu de l'authenticité de l'information, Win se rend sur place. Il ne tarde pas à trouver la trace de Patrick mais ce dernier lui échappe. Il décide donc de faire appel à son meilleur ami et associé, Myron Bolitar, pour l'aider dans cette enquête. Où était-Patrick durant ces dix années? Comment va-t-il été kidnappé? Et surtout, qu'est devenu son ami disparu en même temps que lui?

On voit alors que ce nouveau roman s'inscrit dans la continuité de la trilogie consacrée à Mickey Bolitar, puisque Harlan Coben préserve le thème de l'adolescence en fil rouge avec notamment la découverte d' une filiale de prostitution infantile, tout en y réintégrant ses personnages phares toujours un peu border line avec un vrai plaisir coupable.

Au départ de l'intrigue, Myron semble assagi et enfin remis de ses problèmes sentimentaux, Il a définitivement tiré un trait sur sa carrière de basketteur professionnel avortée suite à une blessure au genou. Il est plus serein, calme, réfléchi. Ou tout simplement heureux. Il a trouvé le bon équilibre à sa vie mais ses retrouvailles plus ou moins contraintes avec Win Lockwood vont lui rappeler ses bons et moins bons souvenirs.

En effet, Win de son coté, est resté parfaitement fidèle à lui-même : , détaché, solitaire, un peu psychopathe sur les bords, indifférents . Et grosse nouveauté de la série, certains chapitres sont racontés du point de vue de Win lui-même ce qui nous permet de mieux cerner le personnage!

Outre Myron et Win, "sans défense" offre une galerie de nouveaux personnages somme toute assez originaux : Espéranza ou encore Big Cindy.

Désinvolture, humour décalé et parfois un peu foireux, bourre pif sens de l'à-propos, réparties cinglantes tous les ingrédients qu'on attendait depuis 6 ans…sont au rendez-vous..

L'intrigue et les rebondissements ne sont certes pas toujours très crédibles mais le dénouement est surprenant et surtout, l' on voit que le maitre de nos nuit blanches a toujours autant d'inspiration et n'a pas fini de trousser dans les années à venir des histoires rocambolesques autour de Myron et sa clique !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ca m'a fait bizarre de commencer ce roman avec le personnage de Win. Pour ceux qui connaissent Harlan Coben, lorsque Win est présent c'est jamais loin de Myron Bolitar et le point de vue est toujours de Myron Bolitar.
Sur celui-ci, c'est donc Win qui nous raconte une partie de l'histoire. Et quelle histoire, deux enfants de 6 ans qui ont disparu depuis 10 ans. La douleur des familles, de ne pas savoir si leurs enfants sont vivants ou morts et bien décrite pour chacun d'entre eux.
Ravie de continuer à voir évoluer tous les personnages auquel on s'attache en suivant les derniers romans. On retrouve la famille Bolitar au grand complet avec le neveu de Myron, Mickey et ses amis Ema et Spoon, dont j'avais lu les trois romans jeunesses, que j'avais apprécié également.
Harlan Coben continu avec son humour caustique de son personnage favori.
Harlan Coben m'a fait passer une nuit blanche, comme si finir le livre aiderait à savoir ce que sont devenus les enfants et soulager de leur absence pour leur famille.
De nombreux rebondissements, et un switch final que je n'ai pas vu venir.
Vivement le prochain.
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
- Alors pourquoi avait-il un fusil entre les mains ?
- Pour chasser peut-être. Il est chez lui. C'est son droit. Si ça se trouve , c'est son hobby. Il s'installe dehors par une belle journée, admire la vue, s'imbibe de whisky... et si un daim passe par là, il l'explose.
- Génial comme passe-temps.
- Ne juge pas, dit Win.
- Tu ne chasses pas, toi.
- Et je ne juge pas non plus. Tu manges bien de la viande. Tu portes du cuir. Même les végans tuent des animaux quand ils labourent la terre. Personne n'est tout blanc dans cette affaire.
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Le type au micro commença, comme au début de chaque match de basket, par lire le règlement sportif de l'Etat du New Jersey :
"Aucune déclaration ou action négative entre joueurs ou coachs des équipes adverses ne sera tolérée. Cela inclut les moqueries, les provocations, les insultes, le trash talking et les actes susceptibles de gêner ou ridiculiser les personnes concernées.
Toute référence écrite, orale ou gestuelle relative à la race, au genre, à l'appartenance ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle ou religieuse pourrait être sanctionnée par une exclusion et entraîner des pénalités contre toute l'équipe. Le moindre commentaire sera passible d'une sanction immédiate.
Nous avons pour ordre de ne pas lancer d'avertissement. C'est à vous de rappeler le règlement aux membres de votre équipe."
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Additionnez tout cela - la beauté, la décrépitude, les villes flamboyantes, le complexe d'infériorité, le luxe, la crasse - et vous obtiendrez la couleur et la texture du grand État du New Jersey. La définition du New Jersey se cache dans la voix de Sinatra, dans le trajet en voiture de Tony Soprano, dans une chanson de Springsteen. Écoutez bien, et vous comprendrez.
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- Messieurs ?
Chemise Melon et ses deux gorilles pivotent au son de ma voix. Au début, on dirait trois hommes de Cro-Magnon intrigués par un bruit étrange qu'ils entendraient pour la première fois. Ils me jaugent en plissant des yeux. Et je les vois sourire. Physiquement, je ne suis pas imposant. De taille moyenne, plutôt mince, cheveux blonds tirant sur le gris, un teint qui passe de porcelaine par beau temps au rouge brique quand il fait froid, et des traits fins qui, j'ose espérer, ajoutent à mon charme naturel.

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Au cas où cela vous aurait échappé, Win était riche.
Son nom complet était Windsor Horne Lockwood III, comme la holding financière Lock-Horne et la tour Lock-Horne dans Park Avenue. Sa famille faisait partie des vieilles fortunes, de celles qui étaient descendues du Mayflower avec un polo rose et un parcours de golf réservé à l'année.
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Videos de Harlan Coben (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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