Thirds, tome 4 : Grandeur et décadence

— Tout ira bien. C’est un homme rationnel. Nous lui dirons ce que nous ressentons. Nous lui promettrons que ça n’interférera pas avec le travail. Facile.
Maddock déboula dans la pièce, les narines évasées, ses yeux sombres les clouant sur place. Derrière lui, la porte s’ouvrit, et Dex se précipita. Il se jeta dramatiquement devant Sloane.
— Mais papa, je l’aime !
Maddock leva les yeux au ciel.
— Ouais, très bien, Pocahontas. Hors de ma vue.
— Mince.
Dex se retourna et tapota la joue de Sloane.
— Je suis désolé, bébé. Tu es tout seul, dit-il en déposant un doux baiser sur ses lèvres. Je t’aime.
Puis il détala comme si la pièce était en feu.
— Lâche ! cria Sloane. 
— Est-ce que tu viens de traiter mon garçon de lâche ? demanda Maddock.
Sloane leva une main.
— De la façon la plus aimante qui soit.
Il essaya d’offrir à Maddock son sourire le plus charmeur. Le froncement de sourcils de Maddock s’accentua, et Sloane se pencha vers Ash en murmurant.
— Tout bien réfléchi : prie. 

— Toujours intéressé pour faire partie de la famille ?
— Même Daley ne peut pas ruiner ce que je ressens pour Cael.
— Waouh ! Alors ça doit être de l’amour, le taquina Sloane.
Ash se leva d’un bond et commença à triturer tout l’équipement autour du lit de Sloane.
— Où est la morphine ? Je dois te faire taire. 

Seigneur, cette journée venait juste de passer de merdique à complètement ‘merdeveilleuse’. 

Maddock déboula dans la pièce, les narines évasées, ses yeux sombres les clouant sur place. Derrière lui, la porte s’ouvrit, et Dex se précipita. Il se jeta dramatiquement devant Sloane.
- Mais papa, je l’aime !
Maddock leva les yeux au ciel.
- Ouais, très bien, Pocahontas. Hors de ma vue.
- Mince.
Dex se retourna et tapota la joue de Sloane.
- Je suis désolé, bébé. Tu es tout seul, dit-il en déposant un doux baiser sur ses lèvres. Je t’aime.
Puis il détala comme si la pièce était en feu.
- Lâche ! cria Sloane.

Parfois tu trouves cette personne spéciale et tu le sais c'est tout. Et même si tu ne l'aimes pas immédiatement tu sais que tu l'aimeras. C'est juste une question de temps. Parce que personne que tu as connu n'a jamais été proche de te faire ressentir ce qu'elle te fait Ressentir. ça t'empêche de dormir la nuit et te rends complètement dingue, et tu pries Dieu que le sentiment ne disparaisse jamais peu importe combien ça te tue.

— Écoute, les gens racontent beaucoup de conneries. Qui tu es censé aimer, quand, et comment. Qu’ils aillent se faire foutre.
La conviction dans les paroles d’Ash surprit Sloane. Il resta là à contempler son ami. Dans ses yeux d’ambre couvait un feu que Sloane n’avait pas vu depuis longtemps. Passionné n’était pas un mot qu’il lui aurait un jour associé. Impétueux, audacieux et coriace. Mais passionné ?
— Parfois, tu trouves cette personne spéciale, et tu le sais, c’est tout. Et même si tu ne l’aimes pas immédiatement, tu sais que tu l’aimeras. C’est juste une question de temps. Parce que personne que tu as connu n’a jamais été proche de te faire ressentir ce qu’elle te fait ressentir. Ça t’empêche de dormir la nuit et te rend complètement dingue, mais tu pries Dieu que le sentiment ne disparaisse jamais, peu importe combien ça te tue. 

— Ce qui me rappelle. J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.
(...)
— Tout ce que tu veux.
Sloane se redressa en énonçant sa demande :
— Reste près de Dex.
— Tout sauf ça. 

— Ça ne me viendrait pas à l’idée. Ça veut juste dire que je déciderai quand et à quelle fréquence nous écouterons Retro Radio. Je préférerais renoncer à mon testicule gauche plutôt que subir un autre de leur marathon ‘Musiciens Coupe Mulet’.
Dex ricana.
— Tu étais si près de disjoncter.
Sloane eut un sourire agréable et donna un petit coup sur le bout du nez de Dex.
— Et c’est ainsi que naissent les tueurs en série.