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La couronne des sept royaumes tome 1 sur 10

Sophie Troubac (Traducteur)
EAN : 9782290349977
347 pages
J'ai lu (30/12/2005)
3.77/5   100 notes
Résumé :
C'est avec une impatience doublée d'une légère angoisse que le jeune Tavis, fils du duc de Curgh, voit se rapprocher au-delà des remparts les joyeuses banderoles du festival. Lors de cet événement, en effet, les adolescents sont soumis à l'épreuve de la révélation, durant laquelle les Glaneurs Qirsi, de mystérieux magiciens dévoilent à chacun une partie de son futur destin. On a toujours répété à Tavis qu'il deviendrait Duc, puis roi, à la suite de son père. Et si l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Vaut pour les tomes 1 & 2 VF, vils découpages mercantiles à la française du tome 1 VO…


Dès les premières lignes, on sent une prose qui mine de rien est de qualité. Sans effet de style très voyant, on nous livre le parfait trait d'union entre Robin Hobb et GRR Martin : on n'en n'atteint peut-être pas toutes les qualités, mais on n'en retrouve pas tous les défauts non plus (le sentimentalisme verbeux de "L'Assassin Royal" et l'arbre de Pythagore des POVs qui ne mène nulle part du "TdF").

Nous suivons donc les heurs et les malheurs du jeune Tavis, de l'assassin Cadel et du magicien Grinsa, et derrière le grand complot Qirsi, on devine assez facilement la légende urbaine du Protocole des Sages de Sion. du coup tout prend sens : à travers l'opposition Eandi / Qirsi, l'auteur traite avec grande finesse des rapports entre Goys et Juifs en abordant des thèmes tels qu'intégration, exclusion, domination, exploitation, racisme, communautarisme, métissage… On est là à des années lumières des partis pris balourds d'un Dan Simmons par exemple.
J'aime bien, c'est plaisant sans être original. Je me suis donc lancé dans la suite sans véritable attente.

Mais C'est dommage qu'on doive suivre 30 pages de prologue, 50 pages d'introduction et une mise en place assez longue qui respecte les règles de la fantasy initiatique version soap nobiliaire. On pourrait se laisser bercer par la faux rythme car c'est initialement assez linéaire et les comploteurs font un peu ce qu'ils veulent tellement les maisons nobles sont imbues d'elles mêmes (voire connes comme leurs pieds). Mais le premier twist dynamite tout cela, redistribue les cartes (un personnage ayant vraiment bien caché son jeu) et lance véritablement ce premier tome du cycle qui se termine par le bon vieil assaut d'un château.
Passé ce stade, cela se lit bien : les personnages se dévoilent et les pages défilent très vite. Il faut sans doute remercier le travail de la traductrice Sophie Troubac : un grand merci à elle !
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Un premier tome pur jus d'heroic fantasy avec quelques caractéristiques récurrentes que les amateurs connaissent bien : un royaume fort fort lointain (dans le temps c'est certain, dans un espace qui n'est pas le nôtre : Les Terres du Devant et le royaume d'Eibithar où les ducs sont rois à tour de rôle).
On suit le jeune prince Tavis dans l'année de sa Révélation, bien entendue sans précédent mais loin d'être auréolée de gloire, elle serait plutôt nimbée de menaçantes ténèbres. Un soupçon de magie qirsi, des complots politiques en veux tu, des souverains très très nombrilistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur château, des jeunes gens colériques, une pincée de mercenaires.
L'auteur nous sert là un classique du genre mais un premier tome qui pose bien ses bases et assoit tranquillement son histoire, tisse ses trames multiples à travers les personnages principaux qu'ils soient Eandi ou Qirsi.
Une fin à suspense qui donne envie d'aller piocher le second tome sur l'étagère. En bref, un début de cycle comme on les aime, pour les amateurs de heroic fantasy. Les novices seront sans doute un brin perdus au départ car les premières pages se situent en amont de l'intrigue principale et posent des jalons un brin obscurs pour les non-initiés. Si vous avez l'âme chevaleresque néanmoins et que ce complot des magiciens vous tente, lancez-vous.
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Salut les Babelionautes
Pour le défi de l'Été dans le challenge SFFF, h-mb a pioché le tome 1 de la décalogie, née sous la plume de David B. Coe, qui traînait dans ma PAL depuis pas mal de temps.
Donc me voici partis pour un monde Moyenâgeux ou deux peuples essayent de cohabiter malgré leur différences.
D'un coté les Eandi, humains ordinaires sans pouvoirs magiques mais les plus nombreux, de l'autre les Qirsi, possédant tous a des degrés divers la magie.
A une époque lointaine un guerre opposa ces deux peuples, les armées qirsi aidées par leur magiciens, furent vaincues apes la traîtrise de Carthach.
Contre de l'or et la promesse d'un asile sûr pour lui et ses soldats, cet officier qirsi avait livré aux habitants des Terres du Devant les clefs pour vaincre leur magie.
Avec le temps, les survivants du peuple qirsi, devinrent les conseillers des puissants, tout en étant méprisés.
Mais certains d'entre eux ne vivent pas très bien cette situation et vont fomenter un complot visant les héritiers du vieux Roi afin de prendre le pouvoir.
le récit débute par des événements qui ne sont, apparemment, pas liés.
Mais très vite l'action va se concentrer sur Tavis, un jeune noble, dont le père est pressenti pour succéder sur le trône des sept Royaumes.
le début est lent, mais très vite une succession de personnages vont faire leur apparition et l'intrigue imaginée par David B. Coe va prendre son essor.
Autant vous avertir!! Avant de débuter cette Saga assurez vous d'avoir sous la main la série complète, sinon vous seriez très vite frustrés.
Je me suis plongé dans cet Univers avec bonheur, et il me tarde de lire la suite.
Cette Saga a été traduite avec brio par Sophie Troubac,que je remercie, sans son travail je n'aurais pas mis les pieds dans les sept Royaume


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Les différentes critiques que j'ai lu au sujet de ce livre ont fini de me convaincre de me le procurer.
D'emblée, il semble que l'on ait à faire à un roman de fantasy initiatique. Il commence comme tel puis lorgne très vite vers autre chose. Un nombre conséquent de personnages entrent en jeu, plusieurs intrigues se mettent en place simultanément, et l'auteur prend un plaisir certain ( et un temps fou!) à présenter et décrire l'univers dans lequel il nous propose d'évoluer. On sent très bien que l'auteur s'intéresse à autre chose que le parcours habituel de celui qui semble être le personnage principal. Complots, meurtres, assassinats, intrigues politiques apparaissent très vite au grand jour comme autant d'éléments qui vont constituer cette histoire. Je dirai qu'on se trouve dans un sous genre de la fantasy qui emprunte autant à Robin Hobb qu'à GRR Martin ( je rejoins l'avis de l'ami Alfaric sur ce point là), sous genre qu'à priori j'apprécie.
Malheureusement et malgré mon intérêt certain pour l'affaire, je constate que je n'accroche pas à l'histoire. Je ne parviens pas à m'attacher à un pêrsonnage ou à un autre, et je ne comprends pas immédiatement le pourqoi du comment. Il me faut bien attendre les deux tiers du livre pour émettre une hypothèse et commencer à en comprendre les raisons.
En effet, comme je le disais plus haut, l'introduction des personnages, des intrigues, de l'univers est extrêmement longue et l'événement qui va mettre en branle l'histoire principale n'intervient qu'au troisième tier du livre, après presque 200 pages. Même si quelques éléments éparses nous mettent sur la voie et laissent penser que l'intrigue va tourner autour de Tavis de Curgh, l'auteur multiplie tellement les événements ( sans faire forcément de liens entre eux) et les personnages, que je m'y suis perdu en cours de route. Après 200 pages d'une densité d'infos à ingurgiter, cela m'est difficle de raccrocher les wagons. Autre élément de déviation: le nombre de personnages assez important ainsi que leur patronyme. On ne pourra que salur l'originalité de l'auteur à nommer ses personnages mais je me suis aperçu qu'il ne correspondent à aucun genre, masculin ou féminin, ou bien. Impossible de mettre un sexe sur nom ( Jedrek, Honok, Vanyk, Cadel, Fotir, Tavis, Xaver, Filib, Grinsa, Brienne, Cresenne, Trin...) Je défie quiconque d'attribuer à tel ou tel nom un sexe avec certitude rien qu'en se fiant à la consonnance. Seule quelques un(e)s sortent du lot et se révèlent évident ( Daria, Ionna, Aindreas). Cela a perturbé ma lecture et ma compréhension puisque, parfois, j'ai dû relire plusieurs des phrases afin de comprendre de qui parle l'auteur lorsqu'il dit "il" ou "elle". Attention cela n'enlève rien à la qualité narrative dont l'auteur fait preuve. Cela m'a juste fait prendre conscience de mon attachement inconscient au genre des patronymes. Si le sexe d'un nom n'est pas induit, suggéré par sa consonnance ( dans notre société, on ne se rend plus compte que mêmes les choses ont un genre,( une chaise, une maison, un jardin..) ainsi que les animaux, les insectes et les plantes, qui pourtant sont mâles et femelles ( une araignée, un baobab, un yack...), à tel point que c'est tout naturel pour nous, alors que ça l'est beaucoup moins pour un Anglais par exemple. du coup lorsque ce "code" est bouleversé, on se retrouve perdu ou en difficulté. Et cela a été mon cas avec ce livre.
La note plutôt moyenne que je lui ai attribué vaut pour encouragement ( pour reprendre un terme scolaire que pourtant j'abhorre!) dans le sens où j'espère que le tome 2 développera l'intrigue et avancera, laissant un peu de côté les présentations ou les introductions. Car les personnages, aussi nombreux soit ils pour un premier tome, gagne en intérêt au fil de la lecture, les intéractions entre eux se précisant et amorçant de nouveaux pans de cette histoire qui promet d'être complexe et digne d'intérêt, et plus important, loin des habituels codes du genre.
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"Le complot des magiciens", est vraiment un bon roman de fantasy, qui se lit très agréablement, et donne envie de connaître la suite de l'histoire ( comme souvent, les romans de fantasy ), tout en esquissant un univers assez complexe et fin, en se plaçant dans une société aux divisions nombreuses et subtiles.
L'histoire est pleine d'idées surprenantes, et il y a assez d'énigmes, dedans, pour qu'on ait envie, de continuer, à lire, la série de David B. Coe. Sans avoir un style exceptionnel, David B. Coe, a un style assez agréable, pour qu'on apprécie, que de se plonger, dans son texte, qui s'avère une peinture extrêmement raffinée, d'une société, traversée, par des tensions complexes.
Les personnages sont tous intéressants, ils ont souvent leur mystère ( mais tous n'en ont pas ), et je me suis assez souvent attachés aux personnages, qui chacun, je n'en doute pas, vont continuer à évoluer, au cours, des tomes suivants ( j'ai confiance, en l'auteur, pour ce qui est de cela ).
David B. Coe a un vrai talent, qui m'a séduit. En outre, l'auteur de "La couronne des 7 royaumes", a su broder de vraies intrigues, intéressantes et pleines d'un caractère énigmatique, qui, à titre personnel, me passionne.
Une bien belle oeuvre de fantasy, avec une peinture fort intéressante, d'une société fracturée profondément !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
À la mention de son nom complet, Cadel se raidit. Jedrek lui-même l’ignorait. Il avait tout fait pour le laisser derrière lui lorsqu’il avait quitté sa maison dans le sud de Caerisse, seize ans plus tôt, jusqu’à organiser sa propre mort et laisser croire à sa famille qu’il était parti pour le Royaume du Dessous. Un assassin ne pouvait se permettre d’avoir un passé ou un nom, surtout un dont on pouvait retrouver la trace. Il l’avait donc effacé. Jusqu’à ce jour, il avait été certain d’y être parvenu.
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Petit à petit, la douleur commença à s’estomper, comme sa mère, son oncle et tout le monde le lui avait dit. Mais le réconfort qu’il tirait des possessions de son père ne s’était, lui, jamais atténué. S’entraînant avec son épée, il avait le sentiment que son père lui apprenait à la manier. Chassant avec son arc, il avait l’impression que son père traquait avec lui le sanglier ou le cerf. Assis sur sa selle, il éprouvait le bonheur de sa présence.
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- Moi, je préfère les grandes cités, intervint Trin. D'abord, Grinsa fait presque tout le travail et puis je dois dire que la nourriture et les soldats sont plus à mon goût.
Cresenne, perplexe, l'observa puis elle comprit et baissa les yeux en rougissant.
- Ah, tu ne connaissais pas mes penchants ? toutes mes excuses, ma chère. Je croyais que c'était un lieu commun.
Grinsa sirotait sa bière sans les regarder. Le malaise de Cresenne était palpable et les excuses de Trin parfaitement hypocrites. Il adorait la provocation. C'était un autre lieu commun.
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Un vieux proverbe qirsi disait : « Le traître avance toujours en solitaire. » Comme il fallait s’y attendre, Carthach, haï par les siens, ne fut jamais véritablement accepté parmi les Eandi. Ils lui donnèrent or et asile, ainsi qu’ils s’y étaient engagés, mais il vécut le reste de sa vie en exilé, sans amis, sans amour et dans le mépris le plus total.
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C’était une chose d’être prudent ; c’en était une autre que de se laisser guider par la peur. C’était aussi dangereux que de ne prendre aucune précaution. Était-il possible d’attirer l’attention par un excès de discrétion ?
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