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Jean Pavans (Traducteur)
EAN : 9782070403264
682 pages
Gallimard (27/08/1997)
4.05/5   1885 notes
Résumé :
Tabitha Winshaw a 81 ans et elle est folle.
Démence sénile ? Pas du tout. Elle a perdu l'esprit un soir de l'hiver 1942 quand son frère préféré, Godfrey, a été abattu par la DCA allemande au-dessus de Berlin. Le chagrin alors ? Ce n'est pas cela non plus.
Elle est persuadée que la mort de Godfrey a été commanditée par son frère aîné, Lawrence, qu'elle déteste.

Une folle dans la famille, l'aristocratie britannique en a vu d'autres. Mais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (190) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 1885 notes

Et bien dites donc , il y a des testaments bien agréable à découvrir, si vous en doutez, prenez celui de Jonathan Coe. le natif de Birmingham nous donne une nouvelle fois une sacrée leçon de littérature. Une vieille dame Miss Winshaw contacte Michael Owen pour mettre sur papier l'histoire de sa famille. Et c'est pas du joli. Oh que non !!! C'est parti pour 672 pages de plaisir. Tout ce que j'aime chez Coe et en général chez les auteurs anglais y est réunit, un jeu des familles, ou de quilles au choix, ou chaque membre rivalise pour être plus pourri que son voisin. le talent narratif de Coe fait merveille, épaisseur des personnages, intrigues et rebondissements savamment dosées, final génial, cette satire des années Thatcher est jouissif au possible, les pages défilent avec une facilité déconcertante. Thatcher la dame de fer, Coe un auteur en or. Prix Fémina 1995.
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Bienvenue au royaume d'Angleterre. Madame Thatcher gouverne le pays d'une main de fer. Souvenez vous des années quatre vingt quatre vingt dix, c'était hier.
Quand à la famille Winshaw ce ne sont pas les scrupules qui les étouffent, ils sont partout, la politique, l'économie….
Gare à celles et ceux qui se trouvent sur leurs chemins.
Michael Owen, écrivain en mal d'inspiration, personnage peu loquace, bourré de complexe se voit confier par Tabitha Winshaw la doyenne d'écrire une chronique sur sa famille.
Jonathan Coe nous raconte dans son roman "Testament à l'anglaise" un pan de l'histoire britannique.
Quel talent !!! ce roman est un puzzle, chaque pièce est à sa place, comme les personnages, les situations, tous s'imbriquent et nous lecteur nous suivons Michael dans ce labyrinthe, ce nid de serpent, pour finir par un Cluedo grandeur nature.
Jonathan Coe a un style caustique acerbe, pas tendre avec " l'establishment".
Pour mon premier roman de cet auteur j'ai été gâté, écrivain à suivre…..
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Dans ce roman jubilatoire Jonathan Coe vous propose entre deux « cups of tea » « a cup of poison ». Ce poison là est distillé tout le long du récit par les abjects membres d'une illustre famille d'aristocrates : les Winshaw sur lesquels Michael Owen un écrivain méconnu sera chargé d'enquêter afin de rédiger une biographie. Michael est une sorte d'anti-héros dépressif et solitaire, obsédé depuis l'enfance par un film étrange. C'est Tabitha Winshaw la vieille tante démente qui le charge d'écrire sur son « épouvantable famille » car elle est persuadée que le décès de son frère Godfrey, pilote de guerre abattu en vol par l'armée allemande, est l'oeuvre de son frère aîné Lawrence qu'elle exècre et soupçonne de trahison. J.Coe porte à travers eux un regard acerbe sur l'establishment et sur la société britannique Tatchérienne. Mêlant satire socio-politique et roman policier le récit alterne habilement entre des chapitres consacrés à chacun des membres de la famille et le récit plus intimiste du loser Michael Owen. Il nous emmène dans leur sombre manoir familial au coeur de la lande brumeuse rencontrer cette dynastie d'arrivistes à l'arbre généalogique gangrené par la cupidité et dont le blason pourrait être un rapace. Il faut dire que ses membres repèrent l'odeur de l'argent à des kilomètres à la ronde et en bons opportunistes tournent sournoisement avant de fondre sans pitié sur leurs proies. On y croise un galeriste manipulateur, un politicien véreux, un banquier corrompu, une journaliste sans scrupules, un trafiquant d'armes, une cheffe d'entreprise d'élevage intensif menant son petit monde à la cravache, un agent double…Une lignée bien ancrée dans la vie économique, médiatique et politique du pays, une lignée bien pourrie. On les suit des années 40 au début des années 90. Hypocrites, menteurs, hautains, sans foi ni loi, les traits sont outranciers et permettent ainsi à l'auteur de flirter volontairement avec la caricature. S'ajoutent à ce cocktail acide des situations rocambolesques à souhait et cet humour décalé « so british ». C'est un roman foisonnant et labyrinthique qui mélange adroitement les styles narratifs et utilise magistralement la mise en abyme.Une place de choix est faite aussi aux personnages secondaires comme le vieux détective Findlay, formé aux méthodes de Sherlock Holmes et d'Hercule Poirot qui connaît les Winshaw et vient prêter main forte à Michael où encore à la femme qui le sortira de sa torpeur.
J'ai particulièrement aimé la dernière partie, impossible à lâcher, alors que le testament va être lu et qu'ils sont tous réunis dans le vieux manoir une nuit d'orage dans une atmosphère rappelant celle de « dix petits nègres » d'Agatha Cristie où se jouera une grande partie de Cluedo (jeu que le narrateur affectionne). La nuit sera riche en frayeur, meurtres sordides et rebondissements jusqu'aux révélations finales et la dernière scène aussi délirante que prenante est totalement jouissive. What do you expect to read it? Go for it!
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Prix du Meilleur Livre Étranger 1996, ce livre est un petit bijou. C'est le deuxième livre que je lis de Jonathan Coe, le premier étant "Billy Wilder et moi" que je vous recommande également.
"Testament à l'anglaise" est un roman tellement fou que je ne sais comment vous le résumer. Il fait partie de ces livres où les récits se mêlent les uns aux autres sans que cela paraissent brouillons ; Bien au contraire, tout s'imbriquent avec l'exactitude d'une horloge suisse.
Notre héros, Michael Owen, est un écrivain au tempérament dépressif et agoraphobe. Après avoir écrit deux livres, l'inspiration n'y est plu et il reste enfermé chez lui à visionner toujours le même film qu'il avait vu la première fois à l'âge de neuf ans mais n'avait pas vu la fin. le genre de film qui l'obsède.
Un jour il reçoit de son éditeur une commande pour écrire une chronique sur la famille Winshaw. C'est une illustre famille, une dynastie je devrais dire, qui est célèbre dans les domaines de la vie publique en Angleterre dans les années 80. Elle brille par ses coups bas, ses profits sans vergogne et ses ambitions dévorantes.
C'est l'aînée de cette famille, Tabitha Winshaw, qui fait cette commande et qui soupçonne que ces tragédies familiales ont été déguisées en meurtres.
Chaque chapitre est consacré à un membre de la famille Winshaw et un arbre généalogique y est imprimé pour mieux s'y retrouver.
A la fois un roman historique pendant les années Thatcher et pendant le conflit irakien de Saddam Hussein mais aussi à la fois roman policier. le dernier chapitre est délicieux et fait penser aux romans d'Agatha Christie. Les scènes se passent dans un immense château en pleine nuit avec l'orage qui gronde...Voilà pour l'ambiance de la fin de ce roman.
Une bien belle découverte que je vous recommande.
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Un vieux château lugubre perdu dans la campagne, digne de ces vieux manoirs hantés par des vampires ou des spectres, qui part en décrépitude, où l'on entendant grincer les meubles et les portes, où se réunissent les différents membres d'une famille qui se détestent cordialement mais se font des grands salamalecs, où l'on s'attend à tout moment à recevoir une vieille armure sur la tête, autrement dit « Winshaw Towers ».

Jonathan Coe nous invite à faire la connaissance de tout se beau monde, lors d'un prologue savoureux, où est décrit le premier drame : en 1942, l'avion du deuxième fils, pilote de guerre, est abattu par les Nazis alors qu'il effectue une mission et Tabitha sa soeur, sous le choc, devient extrêmement violente vis-à-vis de l'aîné de la fratrie : Lawrence et se retrouve enfermée en clinique psychiatrique jusqu'à la fin de ses jours.

Quelques années plus tard, on lui accorde une permission de sortie, à l'occasion de l'anniversaire du plus jeune frère Mortimer, et elle affirme que leur frère aîné est responsable : ce ne serait donc pas un accident mais un assassinat. Étrangement, un cambriolage a lieu durant la nuit et Lawrence abat le cambrioleur. Illico, Tabitha est renvoyée en psychiatrie.

Durant ce même prologue on fait la connaissance de Michael Owen, passionné par Youri Gagarine et hanté par un film qu'il a vu au cinéma… C'est à lui que Tabitha va s'adresser pour écrire « la saga des Winshaw »

Ce livre dresse, à travers tous ces membres de la famille Winshaw, un portrait au vitriol de la société de l'Establishment sous le règne de Mrs Thatcher : on a tout ce qui se fait de mieux dans le sordide et l'opportunisme avec , Hilary fille de Mortimer, qui réussit à se faire embaucher dans un journal via ses relations, et qui va régner sur la presse puis la télévision avec des chroniques tapageuses, méchantes écrasant tout le monde sur son passage pour abreuver le monde à coups de désinformations : une journaliste vraiment pourrie.

Bien-sûr, Jonathan Coe nous parle de son héros, Michael Owen, journaliste écrivain en panne d'inspiration qui ne quitte plus sa chambre, où règne un désordre immense, obsédé par un film qu'il a vu enfant et qu'il se repasse en boucle en se masturbant (physiquement et intellectuellement) et qui va tenter de comprendre s'il y a vraiment eu des meurtres dans cette famille ou si Tabitha délire. Il n'a évidemment pas été choisi au hasard pour écrire ce livre (grassement payé) sur la famille Winshaw…

Une satire au vitriol de cette société des années quatre-vingt, une famille pourrie que j'ai adoré détester tant les portraits sont caricaturaux (à part Dorothy qui est immonde avec son massacre de l'agriculture, ruinant les paysans qui pouvaient résister et surtout la maltraitance animale, cause pour laquelle je suis intransigeante), bref, une famille qui représente tout ce que je déteste.

J'ai beaucoup aimé ce roman, un pavé de 682 pages, que j'ai dévoré car c''est un véritable page-turner, et Jonathan Coe sait très bien jouer avec le lecteur, alternant les descriptions des personnages, l'étude de toutes les magouilles politiques de l'époque dont je me souviens parfaitement car je n'étais pas un fan de Mrs Maggie, avec une écriture vive, un rythme enlevé : on ne s'ennuie pas une seconde et on n'a pas du tout envie que le roman se termine, et une fin superbe.

L'auteur nous propose un arbre généalogique au début du livre qui est fort utile pour s'y retrouver dans la dynastie et des coupures de presse intéressantes viennent émailler le récit.

Coup de coeur donc…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Citations et extraits (136) Voir plus Ajouter une citation
Il demanda si tout était en place pour le dîner du lendemain soir, et elle lui répondit que c'était décidé, qu'ils auraient du veau, que Dorothy elle-même avait choisi l'animal et l'avait emmené à l'abattoir il y avait moins d'une heure.
George sentit son coeur chavirer. Il se précipita vers l'étable et ouvrit la porte d'un coup de pied. Herbert n'était pas encore mort. Il était pendu par les pattes à une poutre, et son sang s'écoulait d'une blessure à son cou dans un seau déjà aux trois quarts plein. Sinon, il n'y avait personne dans l'étable.
Pris de sanglots, George courut vers la ferme où il trouva Dorothy dans son bureau, tapant sur le clavier de son ordinateur.
"Oh, bonsoir, chéri, fit-elle. Déjà de retour ?"
Puis, comme George ne répondait pas, elle ajouta : "Je suis navrée pour ton petit ami, chéri, mais c'était vraiment le moins flasque et le plus beau du lot, il fallait que ce soit lui."
Elle fit pivoter sa chaise, le regarda, soupira, et sortit de la pièce. Une minute plus tard, elle revint avec un fusil.
"Pour l'amour du ciel, dit-elle, en lui tendant l'arme, vas l'achever si tu en as envie. Il n'aura pas aussi bon goût, mais peu importe. L'essentiel, c'est d'épargner tes sentiments."
George prit le fusil et s'en alla. Dorothy revint à son clavier et tendit l'oreille. Il y eut deux coups de feu, à quelques secondes d'intervalle.
"Le crétin, murmura-t-elle. Il ne peut même pas atteindre un veau du premier coup à trois pas de distance."
Elle ne parvint jamais à établir avec une certitude absolue lequel de ses employés avait raconté l'histoire aux Nouvelles du Monde. Elle finit par mettre à la porte un ouvrier agricole appelé Harold, mais c'était faire d'une pierre deux coups car il devenait encombrant : il n'était plus tout jeune, il avait les poumons attaqués par la poussière des récoltes et il n'était plus utile à grand chose. Certes, il était peu probable que ce soit lui le fautif. Mais de toute façon, ce n'était qu'un petit écho en page neuf : quelques lignes sinistrement cocasses sous le titre de UN FERMIER PERVERS SE DONNE LA MORT PAR AMOUR POUR UN VEAU. Ses conseillers en relations publiques lui assurèrent que personne ne prendrait cela au sérieux, et l'incident fut en effet à peu près oublié au bout de quelques mois.
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Association des Résidents de la Ferme Nutall
La Volaille
Caquetis-les-bassecour
Recolteshire

19 juillet 1960

Cher Mr Owen,
Permettez-moi de venir vous exprimer, de la part de tous nos amis résidents, la joie que nous avons éprouvée en apprenant votre décision d'être locataire de l'étable vide de Mr Nutall.
Cette nouvelle a rempli d’allégresse toute la ferme. Certains animaux en ont même eu la chair de poule, et brûlent de promener leurs plumes dans votre nouvelle tanière. Les vaches sont eu septième ciel. Quant aux chevaux, bien entendu, ils sont particulièrement heureux de vous voir v-hennir.
Il se peut que vous trouviez d'abord que quelques petits oiseaux ont tendance à être d'une humeur de buse et à faire les bécasses. Mais vous devez garder à l'esprit que la plupart de ces animaux, loin d'être aussi instruits que vous, sont restés bêtes comme des ânes. Bref, j'espère que vous ne serez pas chagriné par leurs rat-yeux-riz.
N'hésitez pas à venir fouiner par ici chaque fois que vous en aurez envie, car mes épouses et moi-même sommes toujours heureux de recevoir des visites. Nous sommes fatigués de toujours percher au même endroit, et l'atmosphère commence vraiment à cocoter.

Très cordialement,

Bertrand Lecoq
(Maître Coquin)

page 231
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Le docteur Gillam me prévint contre le poumon artificiel. Elle me demanda de ne pas être affolé par ce que j'allais voir...
Tout semblait silencieux, moderne et clinique. Il y avait près du lit des appareils à l'air coûteux. Des lumières clignotaient et je perçus vaguement un petit bourdonnement électrique qui avait un curieux effet apaisant...
Mais la femme que je vis ce soir-là était-elle vraiment Fiona ?... Elle avait l'air d'être une victime sur l'autel d'un sacrifice. Elle avait l'air d'être attaquée par des serpents qui étaient :
un tuyau d'oxygène planté dans sa bouche, dont les anneaux se croisaient en T
un tuyau planté dans une veine de son cou
un tuyau planté dans une artère de son poignet
un tuyau sortant de sa vessie
un indicateur de température sur son doigt
un goutte-à-goutte pour le sérum physiologique
un goutte-à-goutte pour les antibiotiques
une masse de fils, de tubes, de pompes, de crochets, de supports, de rubans, de cordons, tous connectés à un appareil cubique qui était couvert de boutons.
Fiona, elle-même était sous sédatif ; elle était paralysée. Elle avait les paupières ouvertes, mais le regard vide. Je me demandais si elle pouvait m'entendre. Ses yeux étaient animés d'un minuscule mouvement. Du moins me l'imaginais-je.
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"J'avais justement quelque chose à te dire (...). Nous avons reçu des nouvelles inquiétantes des Etats-Unis. As-tu entendu parler d'un produit appelé sulphadimidine ?
- Je ne crois pas. De quoi s'agit-il ?
- Eh bien, c'est inestimable pour les éleveurs de porcs. Absolument inestimable. Comme tu le sais, nous avons fait d'énormes progrès dans les niveaux de production depuis une vingtaine d'années, mais il y a eu un ou deux effets secondaires. Des maladies respiratoires, par exemple : mais la sulphadimidine peut au moins nous débarrasser des pires, vois-tu.
- Où est le problème, alors ?
- Oh, les Américains l'ont testée sur des rats et prétendent qu'elle provoque des cancers. Et, apparemment, ils vont faire passer une loi contre.
- Hum. Et est-ce qu'on ne peut pas employer d'autres produits ?
- Rien d'aussi efficace. Évidemment, on pourrait éviter ces maladies en faisant un élevage moins intensif, mais ...
- Mais ce serait absurde. Il n'est pas question d'interdire quelque chose qui peut t'aider à rester compétitive. J'en dirai un mot au ministre. Je suis certain qu'il comprendra ton point de vue. Et puis des tests sur des rats ne prouvent rien du tout. (...)"
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Ils commandèrent des huitres suivies de langouste. Quand la serveuse se fut éloignée, Simon reprit : "Est-ce que nous ne devrions pas commander quelque chose pour... comment s'appelle-t-elle... pour Maria ?
_ Qui ?
_ La nurse.
_ Ah, oui, en effet, je suppose que nous devrions.
Hilary rappela la serveuse et commanda un hamburger.
"Et que mange Joséphine ?
_ Oh, des saletés en pot qu'on trouve dans les supermarchés. Ca entre par un trou et ça sort par l'autre sous la même forme. Et elle crie tout le temps. Franchement, si je dois vraiment me mettre à ce livre, il vaut mieux que je parte durant quelques semaines. Peu importe où... peut-être de nouveau à Bali, ou dans les îles de la Grande Barrière, dans n'importe quel bled, ça m'est égal. Mais je ne peux rien faire avec cette petite crétine qui piaille à côté de moi. Franchement, je ne peux pas."
Simon lui posa la main sur le bras avec sympathie. Au moment du café, il déclara : "Une fois que vous aurez bouclé ce roman, pourquoi ne pas écrire un livre sur les joies de la maternité ? Ca a un énorme succès, de nos jours."
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Vidéo de Jonathan Coe
Grand entretien avec Jonathan Coe. Modéré par Camille Thomine.
38e édition Comédie du Livre - 10 jours en mai Dimanche 14 mai 2023. 15h - Espace Albertine Sarrazin
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