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EAN : 9782915384178
186 pages
Centon (15/04/2012)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Ils étaient harassés. Akiko regardait son professeur qui ne disait rien. Elle ressentit tout à coup un désir violent, une envie de le secouer pour le faire parler, pour le sortir de son rôle. Elle pensa qu’il devait bien avoir des pensées, des craintes, ou une idée. Il la regarda gentiment et répondit directement à ses pensées :
« Non, Akiko, je n’en pense rien. Et je ne te juge pas. J’ai confiance en toi, en notre maître et la suite de ma vie me conviendra q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Centon et notamment Arnaud Dupuis, qui m'a fait parvenir ce magnifique livre. Ces éditions éditent principalement des livres ayant attrait à la philosophie, poésie, beaux arts, sciences humaines, etc... et nous permettent par l'intermédiaire de Babelio de nous faire découvrir de nouveaux romans et auteurs.

La disciple et les sabres invincibles d'André Cognard, nous transporte dans une aventure intérieure où le corps et l'esprit ne font plus qu'un et où les préceptes bouddhistes sont mis en avant.

Nous avons d'abord l'histoire d'Alan Vilfort, ancien disciple d'Omori Sensei, qui va devoir se libérer lui-même et trouver les réponses à ses questions avant de pouvoir à son tour devenir un maître et faire profiter de son enseignement à ses disciples. Il va prendre en charge une jeune fille handicapée, Akiko, afin de lui faire atteindre sa plénitude.
Et nous avons l'histoire d'Akiko, qui grâce à l'aide d'Alan devient une disciple incroyable. On suit son évolution autant sur le plan intellectuel que sur la maîtrise des arts martiaux et notamment l'aïkido. Elle sera aidée durant toutes ces épreuves par Gilles Sauvage, mis à l'épreuve par Alan, et qui va l'aider à se libérer de sa souffrance.

André Cognard, qui est maître d'aikido, nous transmet sa passion pour cet art et met en avant la relation qui unit le maître et ses disciples par l'utilisation du sabre. Un lien qui se poursuit au-delà de la mort.
Ce livre nous permet de nous remettre en question et nous faire voir les choses sous un angle différent. Il nous apporte une réflexion intérieure qui vise à nous rendre meilleur, d'étudier notre vie et savoir ce que l'on souhaite en faire.
Ce livre fait aussi état de beaucoup de sentiments et ne peut que nous toucher notamment quand il est question de souffrance et de tristesse.
Un petit lexique est disponible à la fin du livre qui nous permets de comprendre certains mots japonais afin de ne pas se perdre dans l'histoire.

Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié ce livre et je le recommande vivement.
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Etrange livre que celui-ci. Des étiquettes ? Arts martiaux, Aïkido, Zazen, Karma, Esotérisme, Quête, Bouddhisme, Shintoïsme, Spiritualité, Roman ? Réducteur, quel besoin de normer, comme la nécessité d'un talisman pour éloigner l'inconnu. Tentons ceci : porteur de, ou même, porte ouverte au mystère. Mystère dans le sens de réalité insondable. Et là je me raccroche à l'avertissement « La réalité se trouve dans ce partage entre la scène de nos représentations et celle des autres. Croire qu'il existe une seule réalité, c'est se perdre dans son imaginaire. » (p.11)


Livre qui a trouvé son chemin jusqu'à moi, plutôt que l'inverse. Ceci me conduit en des temps pré-babelioniens et ma lecture de la parfaite Lumière d'Eiji Oshikawa récit des exploits du samouraï Miyamoto Musashi dont le résumé de l'éditeur commence ainsi : « Soudain, il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but ; il cherchait une Voie du sabre qui embrassât toute chose. … » Mais à l'époque j'étais resté sur ma fin. Trop violent, trop « picaresque », trop … Bref, envie de prolonger en plus moderne, c'est donc par le biais des sabres invincibles que j'ai été attiré à le noter en pense bête, à le chercher en vain en bibliothèque, à finir par l'acheter.


Dès les premières pages j'ai eu l'impression forte, sorte d'intuition, que ce roman exigeait de me départir de mon style de lecture habituel, rationnel et réflexif pour me laisser porter par le récit d'Alan Vilfort relatant sa relation avec Omori Sensei, son maître en aïkido. Par quelques signes infimes, j'avais décelé une part de merveilleux. Merveilleux au sens littéraire comme dans ces récits du moyen-âge aux exploits inimaginables. Mais alors que pour Don Quichotte -et tant d'autres récits de jeunesse où j'étais devenu proche compagnon de Toutankhamon d'Hans et Gretel, de Robinson des Roches ou de Bader vainqueur du ciel- , j'étais carrément rentré dans le récit, cette proximité me semblait déplacée vu mon ignorance des univers (cf. étiquettes) déjà cités. J'évoluai donc entre ces deux extrêmes, attentif et me laissant porter, m'imbibant comme un buvard.


Heureux étais-je de mon inspiration pour ce détour préalable par La papeterie Tsubaki qui m'avait rapproché du Japon et fait ressentir à travers l'art de la calligraphie toute l'importance de l'apprentissage du geste ancestral. C'est d'ailleurs un très beau passage que cette rencontre d'Alan Vilfort et son amitié avec Yamanaka Sensei maître calligraphe suivant la Voie du pinceau finalement si proche de celle du sabre. Qu'importe lorsque la perfection du geste est telle que simultanément l'esprit est dans le geste et le geste guide l'esprit au point qu'à cet instant corps et esprit ne font qu'un.


Mystère aussi que ces trois étoiles à la moitié du chemin. Ce livre ayant trouvé moyen d'arriver jusqu'à moi, et l'ayant ainsi absorbé, finira bien par une longue décantation à trouver son chemin en moi. Peut-être plus jeune est-on plus perméable et donc le lire vers 12-14 ans ? Ou peut-être la maturité permet-elle de toucher du doigt cette sagesse ? Quand déjà l'on ressent le souffle d'une immense liberté : « Quand on est libre, on ne souffre pas et on ne recherche rien. » p.156 Qui sait ?
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Le titre du roman pourrait laisser croire qu'il s'agit d'une aventure conduisant une disciple à affronter quelques créatures extraordinaires, avec des sabres magiques, du temps du Japon féodal….

Mais pas du tout !

Les épreuves que la jeune Akiko devra traverser sont d'une toute autre nature, aidée et guidée en cela par son maitre d'arts martiaux Alan Vilfort, qui a préalablement dû se libérer lui-même avant de pouvoir aider sa disciple à son tour.

Il s'agit avant tout d'une aventure intérieure, comportant de nombreuses similitudes avec les enseignements bouddhistes, comme la nécessité de purifier son karma, ne plus répéter les erreurs passées et se libérer afin de trouver sa voie.

Nous retrouvons également dans la pratique du sabre ce lien si particulier qui unit le maitre et ses disciples (le maitre et ses étudiants dans les enseignements du bouddhisme). La nécessité d'une confiance totale et absolue, qui unira les deux parties jusqu'à la mort et au-delà.

A travers ce récit, nous sommes invités à une introspection, une profonde réflexion personnelle qui a pour but de voir ce qu'est notre vie et ce que l'on souhaite qu'elle soit.

Se plonger dans cette histoire c'est aussi se plonger dans la culture japonaise, avec tout ce qui la caractérise, ses règles, son raffinement, sa beauté..


Bonne lecture.

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André Cognard, maître d'aikido, propose pour la première fois dans ce livre une synthèse du travail sur le corps qu'il a approfondi à travers l'aikido et l'aikitaiso, selon l'enseignement transmis par Kobayashi Hirokazu Shihan. A l'origine de la création de l'Académie Autonome d'Aikido, il revendique la possibilité pour chacun de trouver un espace pour exprimer sa propre pratique.
Il nous donne les outils qui permettent une lecture élargie, des techniques qu'utilisent les disciplines millénaires de la médecine chinoise, telles que le shiatsu et l'acupuncture - et il met en évidence les liens qui existent entre celles-ci, l'aikido et l'aikitaiso qu'il définit comme un engagement du corps et de l'esprit.
Très belle histoire mais triste aussi, ce livre nous fait passer par toutes une panoplie de sentiments..
Le titre m"avais laisser penser que l'histoire tiendrait plus du fantastique, mais il n'en est rien.
Cela ne m'a pas gêné le moins du monde puisque ce livre est très poignant, l'auteur nous donne ici une belle leçon de vie,
Son héroïne courageuse et attachante nous fait avancer dans les pages sans se rendre compte que la fin du livre approche.
Un grand merci à Babélio de partager, avec nous lecteurs les masses critiques! ;-)
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André Cognard, maître d'Aïkido nous offre un roman initiatique superbe et juste.
Même s'il ne s'agissait pas de mon premier choix de livre, je suis très heureuse d'être tombé sur celui-ci avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.

Ce livre nous parle des relations entre maîtres et élèves à travers les arts martiaux, des relations au corps et des relations entre les âmes anciennes et notre âme actuelle.

A la vue du titre, on pourrait penser à une histoire fantastique se passant dans un Japon féodal mais pourtant cette histoire se passe actuellement. On y suit essentiellement le cheminement spirituel de la jeune Akiko, guérie d'une paralysie grâce à Alan Savage. Tout est baigné de spiritualité shintoïste et bouddhiste.

L'écriture est claire et limpide mais avec pas mal de nom propre ou commun japonais. Heureusement l'auteur a pensé aux pauvres ignorants que nous sommes et a mis un petit lexique à la fin du livre.

Je ne peux que vous conseiller ce livre. Alors bonne lecture à tous et à toutes.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La bienveillance était l’un de ses traits les plus forts. Quand ils se retrouvaient à table, entourés des disciples d’Alan, Yamanaka Sensei manifestait de l’intérêt pour chacun. Il voulait connaître chaque nom, chaque histoire. Il portait à chacun une attention minutieuse, comme si la découverte de tout autre était semblable à un trésor.
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Si tu veux affaiblir ton ennemi, fais son éloge, si tu veux le tuer flatte-le
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… ce n’était pas l’expression de l’homme dominant la matière par la force de la technique et des machines, c’était juste le contraire, l’homme s’insérant dans le milieu avec respect. Ce qui permettait d’améliorer peu à peu les choses, c’était cette pugnacité que seul un cœur résolument modeste autorise.
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Alan songea alors que c’était bien là la force du maître. Il ne spéculait absolument pas, il ne faisait aucune conjecture. Il ne réagissait pas. Il attendait de voir la réalité et rien d’autre.
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" Même l'homme qui a une vie très dure, d'efforts, de souffrances, de privations et de solitude, doit se réjouir d'être en vie. La vie est ce qu'il y a de plus précieux car tant qu'on en bénéficie, on peut tout changer. Mais on ne change rien dans la mort. "
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Video de André Cognard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Cognard
Principes fondamentaux de l'aikido Kobayashi - Stage de Cognard André Shihan à l'Aikidojo Kobayashi en fevrier 2011.
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