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EAN : 9782915384239
235 pages
Association Centon (15/09/2015)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Très vite dans ce roman, nous quittons l'univers confiné de l'opéra : le luxe, des divas adulées et capricieuses offrant leur voix à un public de privilégiés. Edwina, dite Madame, décide, après avoir chanté le Panis Angelicus, de ne chanter que pour Dieu et d'en finir avec la starification : un premier pas pour révéler la vérité profonde de l'opéra et du chant lyrique c'est à dire unir les âmes. Ce premier pas, elle le fait en disparaissant, laissant ses amies, mada... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Merci à BABELIO pour m'avoir permis de lire cet ouvrage dans le cadre d'une Masse Critique. Sans eux, j'aurai raté un merveilleux moment et une belle réflexion sur le déficit d'amour qui caractérise notre société !

Madame est la plus grande cantatrice de son temps. Elle traverse la vie et la gloire qui découle de son travail acharné entourée par l'amitié que lui procurent son élève Yukiko et son amie Madame Francesca Solti. Soudainement, Madame verse dans le mystique, au risque de détruire sa carrière et son mariage … Son élève et son amie la sortiront-elles des ténèbres qui la guettent ? Et si Madame avait raison ?

Ce livre
oscille entre le « Cogito sum » de Descartes (connais-toi toi même) et les préceptes chrétiens de paix et d'unité, suivant en cela l'appel aux consciences de Pierre le Coz dans son essai le gouvernement des émotions et l'art de déjouer les manipulations (Albin Michel, 2014)
dénonce habilement le machisme ambiant qualifiant les femmes d'hystériques dès qu'elles élèvent la voix/choisissent une autre voie que celle admise par la norme

Si le but de l'auteur était de redonner à la lyrique ce qu'il estime être sa vraie place

exalter la beauté et l'amour du monde, lequel est avant tout un nous incarnant un sentiment d'appartenance à une communauté d'idées
créer des sentiments nobles porteurs de paix et de félicité permettant à chacun de s'élever
stopper les jalousies, les envies, les désirs d'obtention (travail, carrière, a(r)gent, ruse(s), intrigue(s), etc…)

seules voies permettant à l'humain de disposer de lui-même en toute liberté, alors le but est atteint …
Un livre à méditer par les « divas » qui nous gouvernent …
Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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Ravie d'avoir eu la chance d'être sélectionnée lors de ce Masse Critique, en cette rentrée 2015, je remercie d'ores et déjà Babelio pour ces superbes initiatives et "Centon Editions" de jouer le jeu !

J'ai découvert ces Divas avec plaisir et me suis délectée de leur univers jusqu'à la page 172. Elles nous captent, nous attrapent, nous portent et nous transportent et soudain... On perd pied dans une autre histoire, parallèle scabreux qui tente de nous conduire vers une pseudo incarnation (peu crédible en terme de chronologie trop rapprochée) afin de faire le lien "cause à effet". Elisabeth Haïch m'avait littéralement subjuguée avec son "Initiation" là où André Cognard a malheureusement échoué. Quel dommage ! Ça démarrait tellement bien. Son style est agréable à lire. L'idée de départ était prometteuse. J'étais séduite et conquise. Je me demandais où cette aventure allait nous conduire. L'excitation suscitée par cette intrigante "Madame" me tenait en haleine. Tout y était. Et pourtant...

Je n'en écrirai pas davantage afin d'éviter de dévoiler quel qu’autre indice et vous laisser plaisir à lire et à découvrir...

Enfin, j'aurais préféré une discographie à la postface (signée de Mme Lopez-Jacob qui n'est même pas présentée - j'ignorais sa qualité - et suis passée à côté du bien fondé des ultimes pages). C'eut été plus en phase avec nos Divas. L'hommage aurait été d'autant plus agréable pour prolonger le plaisir de leur compagnie !
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J'ai reçu ce roman dans le cadre du Masse Critique, organisé par Babelio, sans cette opération, il y a très peu de chances que mon choix se soit porté sur cet ouvrage.

Dans un premier temps, l'objet livresque en lui-même n'a rien de particulier, majoritairement blanc avec une seule illustration en couverture, une diva, il n'y a rien qui attire vraiment l’œil.

Je ne connaissais ni l'auteur, ni la maison d'édition, j'ai donc eu l'occasion de faire leur connaissance cette semaine. Centon éditions, éditent des ouvrages ayant pour sujet les sciences humaines, l'art ou encore la culture japonaise, ce qui explique que le vocabulaire utilisé dans le roman est un peu plus soutenu que ce que l'on rencontre usuellement.

Le style d'André Cognard est un peu ampoulé et parfois assez lourd, ce qui ne rend pas la lecture facile, mais il est en parfaite adéquation avec le sujet traité, on ne peut pas parler d'opéra avec un langage profane. L'histoire en elle-même est parfois un peu obscure, Edwina, chanteuse lyrique, refuse de chanter pour le public habituel des opéras,elle souhaite chanter uniquement pour Dieu et pour les défavorisés, elle disparait subitement, laissant Mme Solti, sa plus grande amie dans la détresse. Elle la cherchera partout et se rapprochera de Yukiko, la disciple d' Edwina, ainsi que d'Irina nouvelle soliste qui émerge sur la scène lyrique.

Les recherches ne donnent rien dans un premier temps, mais la révolution des mentalités est en marche, l'opéra doit servir à rapprocher les peuples, à prôner la paix.

Même si on voit où l'auteur veut en venir, le cheminement n'est parfois pas toujours clair. La réminiscence dans l'Allemagne nazie m'a un peu perdue, même si c'est le passage que j'ai préféré. Tout dans le roman s'explique et ai justifié, ce qui n'apparaissait pas comme une évidence au début.

La fin est bâclée à mes yeux, trop rapide, pas développée autant qu'elle l'aurait méritée.

Bref, on peut dire dans un sens que le roman est cohérent et correspond à son cahier des charges de par le thème abordé et par la volonté éditoriale, cependant je ne pense pas qu'il touchera un public très large comme le voudrait la morale de l'histoire.

Je regrette les petites boulettes éditoriales, surtout lorsqu'on mentionne le nom de la personne ayant effectuée la "relecture" pour exemple le "Elle l'a protégeait toujours,..."p27.

Mon bilan de lecture est assez mitigé, je n'ai pas détesté ce roman mais je ne suis pas non plus entièrement convaincue. Si le sujet vous intéresse n'hésitez pas à vous lancer mais n'attendez pas le roman du siècle.
Lien : http://taste.for.troubles.ov..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'opéra est là pour exalter la beauté du monde. Il doit faire entendre cette vérité : le monde est avant tout un sentiment d'être ensemble, un nous. Le monde n'est lui que lorsque l'amour nous réunit tous et toutes, et le ferment de cette union, c'est le beau. Tout est esthétique ou bien, il n'est rien qui puisse être vraiment.
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Comment pouvait-on être lié si profondément, par le sang, par les sentiments, par tant de moments partagés et se perdre à ce point ?
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Il faut détruire ce qui est beau, il faut abîmer l'art, souiller le corps et la langue, construire les stars comme des marionnettes et les tuer pour démontrer que seule la grande règle existe : le beau n'existe pas en tant que tel, il n'existe que pour l'obtention d'un plaisir immédiat, aussi bref que morbide. On détruit le beau par peur de l'éphémère. On n'ose pas penser à l'amour du beau car l'absolu qu'il transporte nous met en face de notre condition de pauvre mortel.
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Si je chantais dans la rue, sans célébrité, sans mon étiquette, les passants se rendraient-ils compte de la pseudo qualité artistique, du prétendu talent inouï à propos desquels les médias, les critiques, les fans ne tarissent pas d'éloges ? Je veux chanter pour Dieu, pour les pauvres, pour ceux qui ignorent tout de ce monde factice, de cette fabrication. Je veux me repentir de l'orgueil qui m'a conduite là !
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... Le principe de l'opéra était que l'interprète, malgré tous ses efforts et son talent, soit en dessous du personnage, faisant ainsi apparaître aux yeux du public l'essentiel : l'humilité dont l'humain ne doit jamais se départir devant le divin.
(...) L'opéra était une oeuvre de Dieu destinée à mettre les humains en face de leur petitesse et de leur manque d'esprit.
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Video de André Cognard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Cognard
Principes fondamentaux de l'aikido Kobayashi - Stage de Cognard André Shihan à l'Aikidojo Kobayashi en fevrier 2011.
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