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Cognetti part dans le Dolpo sur les pas de Peter Matthiessen (« Le léopard des neiges »). Après son superbe libre de fiction “Les huit montagnes”, il nous raconte ici sa propre épopée dans Les Himalayas, alors que passé 3000mt il souffre d'altitude.
Un livre agréable à lire pour qui aime la montagne, la nature et est attiré par la magie des Himalayas et du bouddhisme. Mais rien de nouveau, sinon ses propres ressentis et ceux des rencontres plus ou moins intéressantes. Bien qu'il soit curieux de recueillir les pensées des autochtones, moines, simples villageois ou même de leur propre guide sur le bonheur, sur les étrangers, les népalais et tibétains sont peu bavards et le problème de la langue ne facilite pas les choses. Il se résigne à piocher chez Matthiessen , nous rapportant la réponse d'un lama à une question redoutable posée par ce dernier. « Le lama, qu'une arthrite déformante avait rendu infirme et condamné à rester là-haut, avait éclaté de rire et, levant les bras au ciel, avait répondu : « Bien sûr que je suis heureux ici ! C'est merveilleux ! D'autant plus que je n'ai pas le choix ! ».
L'écrivain lui-même semble y être heureux dans ces altitudes.
« La montagne me portait à l'essentiel » dit-il. L'essentiel est vague, une sensation sans doute d'une plénitude de l'existence, où tous les bobos qui nous la pourrissent n'ont plus aucune importance. Une plénitude qu'on peine à trouver dans le brouhaha de la vie quotidienne.

Une lecture facile et plaisante, avec en prime des jolis desseins naïfs que l'écrivain a exécutés au cours du voyage, et un remerciement à Tiziano Terzani, son maître, qui m'a fait plaisir.
Un grand merci aux Éditions Stock et NetGalley pour l'envoie de ce livre.
#SansJamaisAtteindreLesSommets#NetGalleyFrance

“Le léopard des neiges était quelque part là-haut pour me rappeler que tout ce qui existe n'est pas forcément visible, qu'on ne peut pas tout comprendre, tout saisir et emporter avec soi.”
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"Sans jamais atteindre le sommet" est le carnet de bord tenu par Paolo Cognetti lors de son expédition dans le Dolpo, région reculée et hostile du nord-ouest du Népal, en haute altitude, entre vallées et hauts-plateaux. Adossée au grand voisin chinois, cette région est fortement imprégnée de culture tibétaine, et l'auteur espère y trouver ce qui a disparu dans ses chères Alpes bien trop urbanisées : une montagne intègre et authentique.Avec une dizaine d'amis, autant de porteurs et de muletiers, la caravane s'ébranle pour plusieurs semaines de marche, remonte des vallées, franchit des cols à plus de 5000 mètres d'altitude, débouche sur un haut-plateau, redescend pour mieux recommencer plus loin, tout cela pour marquer la 40ème année de l'auteur, et avec la volonté affichée de ne jamais atteindre aucun sommet : "Nous montions et descendions, gagnant cent ou deux cents mètres avant de les reperdre à nouveau [...]. Je me rendis compte que déjà dans l'idée de gagner et de perdre, il y avait une conception économique typiquement occidentale de la montagne, au sens où l'altitude et la distance sont les capitaux que nous accumulons à la sueur de notre front, et il n'y a rien de plus agaçant que de gaspiller les efforts investis. [...] parce que tu perdras tout ce que tu as cru gagner, dis-toi que le sentier est bien plus précieux que le sommet".
Inspiré par la lecture du "Léopard des neiges" de Peter Matthiessen, ce voyage est éprouvant, les conditions sont spartiates, Paolo Cognetti est sujet au mal des montagnes qui lui vrille l'estomac. le récit qui en est tiré est fait d'impressions, de dessins, de réflexions sur l'amitié, la montagne, la marche, le pourquoi d'un tel périple, et sur les souvenirs qui en restent une fois achevé. Paolo Cognetti ne s'y trompe pas : qu'a-t-il réellement compris de ce pays, des gens qu'il y a rencontrés ? "Lever le camp tous les matins est la loi de la caravane, mais pour comprendre il faudrait pouvoir s'arrêter, rester". Lors des derniers jours de marche, il est conscient de la fin du voyage et du retour imminent au quotidien, et cela engendre un mélange de soulagement, de frustration et de nostalgie : "Marcher réduisait la vie à l'essentiel : manger, dormir, rencontrer, penser. Aucune invention de notre siècle ne nous servait à rien une fois que nous étions en route, mis à part une bonne paire de chaussures [...]. Depuis des semaines je vivais de riz, de lentilles, de légumes, parfois d'oeufs et de fromage, de mon Léopard, de mon carnet, de mes amis. le plus surprenant n'était pas tant de pouvoir faire avec si peu, mais de constater que je ne désirais rien de plus. Ce n'est que quand nous nous arrêtions que s'immisçaient le besoin, la nostalgie, les ambitions, tous les vides à remplir".
Ce texte court, parfois sobre, parfois lyrique (mais c'est peut-être l'altitude) est écrit par un passionné de montagne, et il donne envie d'attacher ses lacets et de partir en trek dans ces montagnes désertiques. En ayant conscience du paradoxe qu'on trouvera dans ce dénuement une plénitude qu'on ne ressent pas (ou peu) dans notre vie suréquipée et surconsommatrice.
En partenariat avec les Editions Stock via Netgalley.
#SansJamaisAtteindreLeSommet #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Paolo Cognetti, dont j'avais découvert le talent dans « Les huit montagnes », sur les sentiers du nord-ouest du Népal.
Sur les hauts plateaux du Dolpo, l'auteur parcourt 300 km à pied et franchit huit cols à 5000 mètres d'altitude.

« Marcher réduisait la vie à l'essentiel : manger, dormir, rencontrer, penser.»

Et des rencontres, il y en a eu, des belles, des innatendues, des inoubliables pour partager un bout de chemin comme Kanjiroba chien fidèle, rencontré par un heureux hasard et qui un bon matin a tiré sa révérence, sans bruit comme s'il avait senti que la ballade était fini et que chacun devait repartir vers son destin.

Un léopard des neiges, un loup, un corbeau, un mouton bleu aperçus brièvement complètent le tableau des souvenirs vivants.

J'ai lu avec plaisir ce carnet de voyage agrémenté de cartes et de dessins de l'auteur. A ses côtés, j'ai
découvert le thé préparé avec du sel et du beurre de yak.
Je me suis réchauffée auprès du feu de bois sur lequel on ajoute des bouses de yak pour qu'il brule plus longtemps.
J'ai frémi au son des moulins à prières agités par les moines ou le souffle du vent.
J'ai fait un magnifique voyage avec Paolo Cognetti envoutée par la simplicité, la limpidité et la fraîcheur de sa plume.

Merci à NetGalley et aux Editions Stock.
#SansJamaisAtteindreLeSommet #NetGalleyFrance

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Un bon petit récit de voyage au Népal, dans la région du Dolpo, sans prise de tête et en toute simplicité. Pas de leçon de géologie, pas d'exposé sur le bouddhisme ou le bön, cette religion animiste antérieure au bouddhisme, pas de débat géopolitique, non juste le plaisir (enfin si on aime ça) de la marche.

C'est un voyage accessible à tous – avec ici l'avantage de ne pas besoin d'avoir la forme physique !-, et de ce fait on s'identifie assez bien à l'auteur et on chemine avec lui sur les sentiers escarpés le long des torrents mousseux et tonitruants.

Un livre parfait pour voyager à moindre frais. Un livre étape vers le roman de Peter Matthiessen, le léopard des neiges, souvent évoqué ici. Un livre qui donne envie de surfer sur les images de la cascade Suli Gad, du lac Phoksundo, du monastère Gompa Shey. Un livre qui invite à la rêverie et idéal pour prendre un peu de distance avec le quotidien.
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Avec Paolo Cognetti, mes attentes sont fortes. Cet auteur que j'avais découvert dans l'enchanteur "Le garçon sauvage : carnet de montagne" et qui m'a conquise avec "Les huit montagnes", sait merveilleusement faire jaillir de la poésie avec des mots simples. Il écrit avec finesse et sensibilité, et parle magnifiquement de la montagne : il ne peut que me toucher.

À la recherche d'une montagne authentique, préservée de l'urbanisation et du développement, il part pour le Dolpo, petit district du Népal : "une région au-dessus de 4 000 mètres que ni les moussons ni les routes n'atteignent, la plus aride, la plus lointaine et la moins peuplée du pays. Je me disais que, là-haut, peut-être, je pourrais voir le Tibet qui n'existait plus, qu'aucun de nous ne pourra plus voir : tel était le voyage que je désirais pour mes quarante ans, idéal pour faire mes adieux à cet autre royaume perdu qu'est la jeunesse."

Paolo Cognetti accorde plus d'importance au chemin lui-même : c'est là que tout se joue, "sans atteindre les sommets", et le cheminement est tout autant intérieur qu'effectué sur les sentiers. Cette philosophie sous-tend le livre.

L'aventure est partagée avec trois compagnons : deux humains et un livre. Un livre fétiche dont Paolo Cognetti est complètement imprégné, dont il nous donne de nombreux extraits et nous parle abondamment ; c'est cet aspect de l'ouvrage qui m'a le plus intéressée.
"Le léopard des neiges" de Peter Matthiessen apparaît de-ci de-là et son histoire s'entremêle avec le récit du présent.

Paolo Cognetti vit en permanence en communion avec la nature, qu'il s'agisse de l'environnement ou des animaux, cela se sent à chaque instant, y compris dans les dessins qui parsèment son texte.
Je ne lui connaissais pas ce talent de dessinateur et suis agréablement surprise. Ces illustrations traduisent son amour des paysages, de la nature et de ceux qui y habitent : les hommes et les animaux. Elles sont simples, épurées, ont un charme naïf voire enfantin et traduisent tout à fait le respect et l'humilité dont il fait preuve face au monde qui l'entoure.

Une lecture agréable même si elle manque parfois un peu de consistance.
Paolo Cognetti n'atteint pas les sommets dans lesquels il m'avait emmenée dans mes lectures précédentes, mais nous offre là un joli carnet de voyage, personnel et touchant.
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En 2018, Paolo Cognetti part marcher dans le Dolpo, durant un mois, sur les traces de Peter Matthiessen, emportant dans son sac le livre magnifique de Peter, le léopard des neiges, qu'il va lire une deuxième fois durant son voyage. Il commet une petite erreur de dates, croyant effectuer ce voyage 40 années après Peter dont le livre, publié en 1978, relate son expédition réalisée en 1973.

Peu de choses ont changé en 45 ans au Dolpo et les perceptions de Paolo Cognetti rejoignent celles de Peter Matthiessen, au fil des cols, des rencontres, du vécu avec les partenaires de cette marche.

Mais Cognetti va peu dans le détail et laisse trop souvent le lecteur sur sa faim en ne développant pas, comme l'avait fait Peter Matthiessen, les événements survenus pendant ce voyage, les rencontres qu'il reconnaît d'ailleurs n'avoir pas suffisamment approfondies, par exemple en ne découvrant même pas le nom d'une jeune femme avec laquelle il a échangé du bout des lèvres sur sa vie quotidienne au Tibet et au Népal.

Son livre est assez court, l'impression de lire le récit de Cognetti étant encore réduite par les abondantes citations du livre de Matthiessen qui auront, espérons-le, l'avantage de donner l'envie de lire cette fabuleuse quête du léopard, cette introspection, cette méditation magnifique à tous ceux qui ne la connaissent pas.

Comme Peter, Paolo n'a pas vu le léopard et son ressenti, vers la fin du livre, est comparable à celui de Peter, sans développer toutefois cette satisfaction finale de n'avoir pu voir l'invisible tout en sachant qu'il existe. Sylvain Tesson a réussi à l'apercevoir et livre également dans un court récit bien connu de ses fans toutes ses impressions sur cette quête.

Le livre de Paolo Cognetti reste néanmoins intéressant, malgré cette insuffisance me semble-t-il de densité, il permet de partager les splendeurs et les affres du simple voyage en montagne, sans jamais chercher à atteindre les sommets.

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L'auteur n'est pas attiré par les sommets mais par les vallées Népalaises, influencé par son livre fétiche le léopard des neiges de Peter Matthiessen. Il nous conte son expédition de 300 kilomètres avec des cols de 5 000 mètres d'altitude accompagné d'amis, porteurs et mulets et d'une chienne qui a décidé de les accompagner. L'écriture est belle mais j'ai trouvé que le voyage et les rencontres ne seront pas inoubliables. J'en attendais beaucoup, peut-être après Les huit montagnes.
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Le Tibet et l'Himalaya sont pour beaucoup une destination mythique, certains à la recherche de l'exploit de franchir les plus hauts sommets, d'autres attirés par inaccessibilité du Tibet sous le joug des chinois et puis une grande partie d'individus comme moi poussés par leurs rêves d'aller sur les pas d'Alexandra David-Neel, de rencontrer le yéti ( les nostalgiques de Tintin ) , ou de croiser l'invisible léopard des neiges entre autres ...

Pour Paolo Cognetti, c'était aussi un rêve de montagnes pures , sans l'urbanisation galopante de ses Alpes d'adoption , l'envie de partager cette expédition avec des amis chers tout en sachant qu'il devra affronter son démon , le mal d'altitude .

Car c'est bien d'un récit d'expédition qu'il s'agit , une caravane d'hommes et de mulets dans le Dolpo, cette petite enclave tibétaine au Nord du Népal pour y découvrir les vallées nichées à 5000 mètres, s'émerveiller devant le bleu turquoise de lacs , camper près de monastères fantômes et croiser au hasard des chemins et des rares villages des moines bienveillants et des habitants souriants aux habitudes de vie d'un autre temps mais aussi être surpris au détour d'un sentier par l'irruption de la civilisation en particulier chinoise dans un lieu improbable .

Marcher en montagne c'est aussi être seul avec ses pensées, ses efforts, ses doutes , c'est avoir un carnet pour faire quelques croquis. Pour lui tenir compagnie, le soir dans sa tente quand le sommeil ne vient pas malgré la fatigue, Paolo Cognetti a emporté le livre de Peter Matthiessen: le léopard des neiges et les écrits de Peter se confondent parfois avec ceux de Paolo et à défaut de léopard, une petite chienne arrivée de nulle part sera une compagne.

Récit sobre, le livre a peu de pages , sans concession comme tout vrai récit de montagne où on se demande parfois pourquoi on aime gravir des montagnes , où il fait froid , où on dort mal , où on compte ses pas avant de souffler un peu , où on a le mal d'altitude , où on souffre des pieds, de la tête ... mais dès que l'horizon est plat, on sent au fond de soi un réel manque , et où la seule envie est d'y retourner encore et encore !

Un grand merci aux Editions STOCK et à NetGalley
#SansJamaisAtteindreLeSommet #NetGalleyFrance
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Autant prévenir d'emblée . Cette chronique ne sera pas obligatoirement très objective car elle me renvoie a un vécu lors de différents treks au Népal.
Pour reprendre les choses dans l'ordre.
J'ai découvert Paolo Cognetti par la lecture de la félicité du loup. Cette lecture m'a amené vers Les huit montagnes.
Dans ces deux romans Paolo Cognetti faisait toujours référence au Népal à travers un porteur travaillant dans un refuge du Mont Rose , ou encore de son personnage Pietro parti travailler au Népal.
La douce petite musique du Népal se faisait entendre. Rester à s'embarquer pour Sans jamais atteindre les sommets.
Sans jamais atteindre les sommets est le récit de voyage de Paolo Cognetti au Dolpo dans l'Ouest du Népal.
Région isolée aux confins du Tibet. Paolo Cognetti y a passé un mois, parcouru plus de 300klms et franchis plusieurs cols à plus de 5 000 m sans atteindre aucun sommet.
Il faisait parti d'une caravane de marcheurs et de porteurs en autonomie totale.
Le livre relate cette expérience. Un livre de marche , de montagne. Comme il en existe un certain nombre.
Mais la marque Cognetti, c'est quelque chose ! Comme une poésie , une légèreté et un regard empathique sur les gens. Une montagne humaine.
Et Paolo Cognetti reprend les mots de Peter Matthiessen dans le léopard des neiges :
"Le secret des montagnes est qu'elles existent, simplement, comme je le fais moi même: les montagnes existent simplement ce que je ne fais pas. Les montagnes n'ont pas de signification, elles signifient: elles sont. Je résonne de vie, les montagnes résonnent et quand je puis l'entendre, nous partageons cette résonnance "
J'ai retrouvé dans ce récit l'âme tibétaine , l'impermanence des choses , le profond sourire des népalais et tibétains.
Je me suis revu sur les chemins des Annapurna et du Haut Langtang . j'ai revu ces pierres de mani , les chortens , j'ai réentendu les Om mani padme hum.
Paolo Cognetti a vu l'arbre où finit le Dolpo et où petit à petit on revient dans un monde.
En quittant les Annapurna ou le Haut Langtang je n'ai pas vu d'arbre magique mais j'ai ressenti au profond de moi l'arrachement à ces terres montagneuses, spirituelles, terriblement humaines.
Le Népal reste ancré pour toujours.
Je vous l'avais dit, je ne serais pas obligatoirement objectif....
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Longtemps qu'il en rêvait, partir sur les traces du léopard des neiges en Himalaya , le livre de Peter Matthiessen en poche, deux amis à ses côtés. C'est chose faite et Paolo Cognetti nous confie le récit de son voyage, le carnet de route de cette randonnée à nulle autre pareille, de son voyage dans l'Himalaya .
Un récit où, heureux, il met ses pas dans ceux de Peter. Qu'importe la fatigue, le mal d'altitude , seul compte la satisfaction d'être allé au bout de son rêve...
Bien loin de mes habitudes de lecture ce livre m'a ouvert des horizons nouveaux c'est là tout le charme de la lecture et des livres.

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