AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782213679754
139 pages
Fayard (15/10/2014)
4/5   1 notes
Résumé :
Comment revenir quand on vous a congédié ? Depuis que Nicolas Sarkozy a rendu les clés de l'Élysée, pas une semaine n'est passée sans que cette question ne l'obsède. L'ex-omni-Président a beau avoir juré qu'il tournerait la page du pouvoir, sa défaite "miraculeuse" à plus de 48%, l'effondrement de François Hollande et la médiocrité, à ses yeux, des caciques UMPistes "l'obligent" à se représenter.Loin d'affaiblir sa détermination, les affaires judiciaires ne font que... >Voir plus
Que lire après C'était pas le plan. Le vrai scénario du retourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà un livre qui traite du roquet philistin et qui nous permet de comprendre à nouveau que ce personnage a pour ambition consciemment ou inconsciemment de détruire la civilisation, que son moteur est le cynisme, l'hystérie et la superficialité. Mais ça, nous le savions tous déjà. Ce qu'ajoute ce livre c'est que Sarko est aussi une vaste conspiration pour nous empêcher d'avoir une vie intérieur, pour paraphraser Bernanos. En effet, "C'était pas le plan" revient à plusieurs reprises sur l'incapacité du bonhomme à avoir une vie intérieur, du recul, de la distance, de la mesure, de la nuance et de l'estime pour ceux qui possèdent ce type de qualités. L'ennui, l'introspection et la recherche du temps perdu (qu'il a lut dans une note service entre un jogging et une pizza) sont l'antipode de ce qu'il est. Par ailleurs, ce livre est le contraire de la critique que j'en fait ici : il est impartial. Il amène systématiquement des exemples ou des preuves. Il décrit et il cite, rarement il commente subjectivement. L'interview final de Patrick Buisson est lui aussi très éclairant sur ce bord-là du spectre politique.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Selon Patrick Buisson, catholique affirmé, "rien ne semble plus étranger, en apparence, à Nicolas Sarkozy que l'intériorité. C'est un homme de monstration. Je lui disais : "La monstration vaut démonstration", ça lui plaisait. C'est un homme qui aime se mettre en scène, qui aime les apparences, qui pense que les apparences suffisent à faire un homme. Par conséquent, on ne lui prête pas de vie intérieure ni d'introspections à caractère métaphysique comme : "Qui suis-je, où vais-je?" C'est vrai, Sarkozy est, jusqu'à la caricature même, un homme superficiel. Pas d'intériorité ! Et pourtant, il a une profonde et réelle inquiétude. Une inquiétude spirituelle : "Qui je suis, qu'est-ce que je fait là?"
Commenter  J’apprécie          11
(Patrick Buisson : ) Ma matrice intellectuelle, c'est l'histoire, et les deux historiens qui m'ont marqué sont Philippe Ariès et Raoul Girardet. Ce sont mes maîtres et je les revendique. Mais eux n'ont pas la notoriété de Maurras... Alors maurrassisme-racisme, ça marche même phonétiquement... Ça permet de condenser toutes les répulsions. Au niveau de réduction où en sont les journalistes, ça ne sert à rien d'engager le débat puisqu'ils n'ont pas les références historiques permettant de discuter.
Commenter  J’apprécie          10
Souvenir de vacance rapporté par le même Carignon : l'allergie totale et ancienne, donc, de Sarkozy à l'inaction. "Il se levait le matin, il faisait des fiches. Il fait tout le temps la même chose, qu'il soit au travail ou dans des périodes de loisir : on se lève, on travaille, on fait du sport, on lit, on ne perd pas son temps."
Commenter  J’apprécie          21
Pourquoi avoir fini par céder et donner à cet étrange type aux airs de Droopy les clés de Matignon? Parce qu'il est veule justement ! Veule comme apathique, pense Sarkozy. "Tempéré", "prudent", rectifient les fillonistes. Dans les deux cas, l'opposé de ce qu'il est, lui. Énergique, bouillonnant, le chef de l'Etat ne comprend pas et dénigre ce stoïcisme, cette tiédeur qui - il le croit sincèrement - sont les ennemis du politique.
Commenter  J’apprécie          11
Comme pour éviter un face à face trop douloureux avec lui-même, fuir toute introspection, il se déchaîne quotidiennement, deux heures durant, sur les cours du Royal Tennis Club de Marrakech. Et puisque deux heures ne font pas une journée, il complète son programme par un jogging dans l'immense parc de soixante-dix hectares. Pour l'éloge de la paresse, il faudra repasser.
Commenter  J’apprécie          11

Lire un extrait
Video de Philippe Cohen (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Cohen
Philippe Cohen, rédacteur en chef de Vendredi, est l'invité de Guillaume Erner. (9h45 - 24 mars 12011)
autres livres classés : introspectionVoir plus


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}