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Marie est une jeune fille qui rentre dans le monde du travail, elle répond aux appels téléphoniques pour vendre divers appareils électroménagers. Mais elle se sent de plus en plus perdue dans cet immense open-space, elle n'est pas à son aise…
D'une seule voix, une collection d'Actes sud jeunesse qui donne ici la voix à une jeune fille qui pénètre dans le monde des adultes. Il faut gagner sa vie, avoir des amis, un amour et avancer vaille que vaille. Sauf que ce n'est pas forcément ce qu'elle veut faire et elle s'en bien vite compte. Elle se rappelle sa professeur qui lui parle de poèmes, ce qui l'aide à être elle et à faire ce qu'elle veut. Un petit livre qui percute et permet de se rappeler de ne pas oublier nos rêves…

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Marie accepte un boulot alimentaire dans une entreprise de telemarketing. Elle souffre de ce poste où on est tous dans une grande salle, surveillé à tout instant, il faut entrer dans un moule et perdre même son prénom puisque pour les clients elle sera Sonia. En parallèle on la suit dans son histoire d'amour où elle essaie maladroitement de montrer son amour. Alors que faire ? Plongeant dans ses souvenirs , elle va retrouver l'envie de trouver ses propres mots et non plus repeter ceux qu'on veut qu'elle dise.
Elle va decider de prendre sa vie en main et de renouer avec sa première passion : la coiffure.
Un texte court, qu'on lit d'une traite, un personnage fragile, émouvant et pourtant qu'il trouve de la force en elle. Un roman positif à faire découvrir aux ados.
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Marie vient de décrocher son premier emploi. Dans ce bassin industriel sinistré, avoir du boulot c'est un évènement, et tout son entourage semble se réjouir, sauf elle. La voici perdue sur un immense plateau, « l'open-space », à la vue de tout le monde, à lire un texte ultra-positif sur son écran pour mieux vendre des appareils électro-ménagers, à répondre aux appels, et le tout avec le sourire, s'il vous plaît. Car la jeune femme est télévendeuse. Pour ses clients, elle est Sonia. Mais qu'est-elle venue faire dans cette galère ? Une expérience difficile, mais qui agira comme un déclic pour elle. Parce-que les rêves d'enfance ne meurent jamais… Ce court roman très actuel, direct, frappe par sa sincérité.
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Je connaissais l'auteur, j'adore la collection. Comment passer à côté de ce titre ?
Le résumé ne m'attirait pas plus que ça pourtant. Je n'imaginais pas un roman jeunesse non plus mais je me connais. J'ai lu, et très très vite, j'ai aimé.
On ressent le malaise qui habite Sonia (Mon dieu, j'ai osé l'appeler Sonia !). Ce détail qui la tracasse dès le départ peut paraître anodin mais on découvre ce qui se cache derrière et on compatit.
Le contexte, la situation familiale, les maladresses de l'amoureux. Vraiment amoureux ? Tout n'est plus que doute dans la tête de Marie. Mais c'est au fond d'elle qu'elle trouve l'issue parce qu'il y a des choses qu'on n'oublie jamais vraiment.
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Au moins un est un roman de Irène Cohen-Janca.

On y découvre un moment de la vie de Marie. Marie vit dans une ville où règne un fort taux de chômage. Alors comment refuser un emploi, même si ce n'est pas celui dont on rêvait! Marie se retrouve alors télé-opératrice, dans un open-space où elle n'est plus qu' une employée parmi tant d'autres... Elle ne s'appelle plus Marie mais Sonya. Sous haute surveillance, c'est la course à la performance, avec un langage stéréotypé (on n' utilise plus que les bons mots, sourire obligatoire,....), plus de scrupules permis... il faut vendre.

Marie très rapidement, a du mal. Ce n'est pas elle. Elle commence à se perdre. Cette situation la rend morose, triste, déprimée...Comment exprimer ce mal être, alors que tous, autour d'elle, sont heureux et fiers d'elle... elle a du travail!

Puis cette rencontre avec cette ancienne prof de français, qu'elle surnommait "au moins un " parce qu'elle leur a toujours dit "...Apprenez au moins un poème par coeur, ça pourra vous servir, on ne sait jamais....." Marie essaie de se souvenir de son poème, seul le début lui revient. C'est Marie de Guillaume Apollinaire. Elle veut se le rappeler mais cela ne vient pas.

La vie de Marie va de mal en pis. Elle décide contre toute attente de quitter cet univers professionnel violent, agressif, qui n'est pas le sien, qui n'est pas celui dont elle avait rêvé. Elle perd aussi, son petit ami. Celui-ci lui reproche son attitude négative.

Et enfin, la fin du poème lui revient, "d'autres mots commencent à résonner en moi. le poème comme une bouée de sauvetage, si tu te noies. le poème comme une branche tendue si tu tombes. le Poème comme le souffle retrouvé si le chagrin t'étouffe..."

Ces quelques mots dans l'esprit de Marie sont comme un catalyseur. Ils déclenchent en elle une force qui va lui permettre de retrouver le chemin qui était le sien. Elle quitte tout, pour enfin faire ce dont elle a toujours rêvé.

"Au moins un " est un roman de la collection "d'une seule voix", et comme à chaque fois c'est un roman fort, aux thèmes délicats. le tout servi par une écriture de grande qualité. Un récit qui se lit d'un seul souffle, et qui du fait de son peu de pages, nous entraîne tout de suite là où il faut : c'est à dire à l'essentiel.

Un très agréable moment de lecture., qui nous dit de ne jamais oublier nos rêves, même s' ils sont au plus profond de nous, même s' ils ont la forme d'un poème appris un jour.. Ils sont alors un refuge quand la vie est difficile, quand elle n'est pas celle qu'on aurait voulu qu'elle soit.... Ils sont là comme des garde-fous pour nous montrer le chemin à suivre.

Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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Un court roman jeunesse très juste, d'une grande sensibilité sur la société contemporaine. Dans une région sinistrée et une famille qui l'est tout autant, Marie trouve un travail de téléopératrice. Pour sa famille, c'est une opportunité mais pour Marie, ce travail est inintéressant et dégradant. Contrainte de changer de prénom, d'arborer en permanence un sourire factice même lorsqu'elle est insultée par des clients ("le sourire s'entend"), surveillée par ses chefs dans l'open space où elle travaille, obligée de mentir aux clients, elle renonce à ses rêves et à son identité. En outre, elle est trahie par son petit copain. Elle repense alors à son professeur de français qui disait à ses élèves qu'il fallait connaître "au moins un" poème en cas de coup dur. Avec Apollinaire "l'espérance est violente".
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Au moins un. Au moins un poème à connaître pour traverser la vie. Marie, c'est ce qui l'aidera à reconquérir ses désirs. Car ses envies, Marie, elle a dû les mettre de côté, lorsqu'elle a la "chance" dans une région sinistrée, d'être recrutée comme télévendeuse. L'open-space, les paroles surveillées, le sourire affiché car "on l'entend dans la voix", le changement de prénom. Marie ne s'y retrouve pas, et son amoureux commence à la trouver compliquée.
"Une seule voix" , un court roman encore très réussi dans cette collection sensible destinée aux jeunes adultes.
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Ce court texte, d'une seule voix, d'une seule traite, d'un seul souffle est très riche. Sous des apparences faussement uni-thématique du genre « Tiens un texte sur les plateformes téléphoniques », on découvre un personnage attachant. Marie devenant l'anonyme Sonia au centre d'appel, est une jeune adulte qui décroche un job, un vrai mais totalement tourné vers des valeurs qui lui échappent et l'emprisonnent. Au delà du carcan professionnel, c'est celui que la société veut lui faire porter, qui s'effrite. Son mec s'absente, lui ment, puis la délaisse, alors elle s'accroche à ce qu'une prof lui disait : « Au moins un ». Connaître au moins un poème dans sa vie, ça peut toujours servir, non ? L'utilité de la poésie, de la sincérité et de l'authenticité explose, fait dérailler le train-train trop tranquille pour mener la véritable Marie vers sa propre voie, sa propre voix (pas celle qui sourit tout le temps) et nous renvoie à nos propres corsets que nous acceptons de porter, nous aussi dans nos existences. Un texte court qui en dit long et tient en haleine.
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La taille de mon commentaire n'a rien avoir avec la taille du roman. En effet il y a certains longs bouquins sur lesquels je n'ai pas grand chose à raconter, tandis que paradoxalement je suis intarissable sur certains courts livres. C'est le cas de celui-ci !
A vrai dire, celui-ci n'est vraiment pas banal. 
Tout d'abord, le parti pris de l'auteur, de nous amener dans la vie de Marie, une jeune femme tout à fait habituelle, est original justement. En effet, dans ce style de roman où le personnage tente de vivre ses rêves. On a plus souvent le droit à des intellectuels, des sportifs, des artistes... Marie n'est rien de tout cela. Elle, ce qu'elle veut, c'est être coiffeuse. 
Quand on lit cela, on se dit, si elle veut être coiffeuse, c'est tout de même pas irréalisable comme rêve. Pourquoi elle n'a t'elle pas fait un CAP ? Pourquoi travaille t'elle dans une entreprise de télémarketing qu'elle déteste? 
Puis on comprend, qu'au final, un rêve petit, n'est pas finalemet plus simple à réaliser. Car le plus important dans un rêve n'est pas sa taille, mais bien la volonté de celui qui le rêve !!!
Dans la première partie de ce roman, l'auteur impose un rythme assez lent, pour nous plonger dans la vie routinière de Marie. Là, dedans, on découvre avec son regard, ses remarques le métier de télévendeur, qui n'est pas présenté sous un jour très favorable. On voit aussi ce qui se cache derrière. le côté plus noir de l'histoire. Mais ce n'est pas tout, on parle aussi de sa famille, de sa mère qui veux sa réussite, plus que son bonheur. de son petit copain qui la trouve étrange car elle réfléchit, car oui, elle pense trop pour être heureuse.
D'ailleurs j'ai trouvé ça dommage que l'auteur se soit concentré dessus et est utilisé son copain comme élément déclancheur ! J'aurais préféré qu'elle comprenne différamment, par elle même, même si c'est vrai que ce bouleversement ne résulte pas seulement de ça, mais de tellement d'autres choses aussi.
La deuxième partie du roman est beaucoup plus rapide, intense aussi. C'est à ce moment là qu'elle se rebelle, qu'elle passe des mots à l'acte... Et c'est ça qui fait toute la différence !
Car pour une fois, elle réalise son rêve. J'ai beaucoup aimé le rôle qu'a joué son ancienne prof de français surnommée "Au moins un".
"Au moins un", car pour elle tout le monde doit connaître au moins un poème qu'il pourra se ressasser seul, coincé sur une île déserte.
Et vous, quel est le poème que vous connaissez par coeur et que vous vous remémoriez si vous étiez seul sur une île déserte?

Lien : http://carnet-de-bord-litter..
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C'est livre sur le rêve, que chacun se trouve en possession au cours de son existence, quel qu'il soit, pour une réalisation de soi. Ce roman met en évidence le besoin d'accomplissement de ses rêves.
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