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3,86

sur 1832 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bien loin du bouleversement annoncé, ce livre a plutôt suscité chez moi de l'énervement voire de l'ennui à certains moments. Je n'ai peut-être pas compris le sens de ce livre mais j'ai trouvé ce fils ingrat et pas aussi respectueux de sa mère qu'il voudrait le faire croire.
Alors évidemment que ses termes sont touchants, elle semble réellement lui manquer mais j'ai ressenti ce manque plutôt comme une culpabilité de ne pas avoir fait ce qu'il aurait du faire tant qu'elle était là.

Cette mère est attachante mais j'ai eu parfois envie de la bousculer. Son fils est tout pour elle et ce fils ne se gêne absolument pas pour en profiter. J'ai été vraiment dérangée par certains thèmes lorsqu'il parle d'elle, lorsqu'il se moque. Parce que ce sont vraiment des moqueries, il parle de taquinerie, d'ironie mais j'ai trouvé souvent cela blessant. Répétant sans cesse que sa mère est gauche, maladroite et j'en passe. Certains défauts peuvent parfois devenir des éléments touchants mais lorsqu'il en parle, j'ai plutôt ressenti une gêne, comme s'il avait voulu que sa mère soit une autre.

Passé ce moment où il fait appel à des souvenirs concernant ces petits moments de bonheur passés avec sa mère, sans qu'il ne se rende vraiment compte de la chance qu'il a, l'auteur va alors nous parler du manque de sa mère. Et même là, je n'ai pas été touchée. Je me suis retrouvée face à un narrateur plaintif, ressassant sans cesse que sa mère est morte. Apostrophant le lecteur en lui disant de profiter de sa chance, de sa mère encore vivante.

En refermant le livre, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur avait écrit ce livre pour lui-même et non en souvenir de sa mère. Ecrire pour essayer d'effacer cette culpabilité, celle d'avoir été un enfant ingrat, de n'avoir pas profité de cette mère qui aurait donné sa vie pour lui et de ne s'en être même pas rendu compte.
Alors non, je n'ai pas été touchée car pour moi, ce livre est terriblement égoïste, il n'est absolument pas un hommage aux mères mais plutôt un moyen d'apaiser sa conscience.
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"Le Livre de ma Mère" de l'auteur suisse Albert Cohen est un récit autobiographique publié en 1954 qui porte bien son titre puisque l'auteur raconte sous forme d'une succession de situations vécues, l'amour exclusif mère-fils que je ne leur envie pas. La mort va les séparer et le fils va souffrir de la disparition de l'être si tendrement aimé.
Si un livre de deuil en hommage à sa mère perdue est louable pour Albert Cohen, je n'ai pas été réceptive à sa prose. Alors que ce récit est présenté comme une ode à toutes les mères du monde, je trouve que c'est exactement le contraire. Il reste dans sa relation fusionnelle qui n'a rien d'universel. Je peux en parler car ma mère est morte récemment et ce livre ne m'a pas émue alors qu'il aurait dû (même si je suis la fille de ma mère et pas son fils).
Il m'a plutôt agacée notamment quand l'auteur évoque dieu et lui reproche d'avoir donné la vie à sa mère si c'est pour la lui reprendre. C'est pourtant bien pour cela que la vie est précieuse.
J'ai préféré son humour juif qui donne un ton moins pathétique au récit mais je n'adhère pas du tout au style d'Albert Cohen, et ce n'est pas la première fois.


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Ce livre est un témopignage d'amour vibrant et poignant, témoignage d'un fils à sa mère, écrit peu de temps après la mort de celle-ci. Albert Cohen y livre son amour, sa peine et son désarroi, sonenvie de vivre malgré tout et la culpabilité qu'elle engendre. Il nous parle aussi de cet amour, inconditionnel, de l'abnégation d'une mère pour son fils.
Intimiste et à la fois universel, il parle de la relation d'une mère à son fils, mais chacun et chacune peut y retrouver une part de ce loien si particulier, y trouver un écho de sa propre histoire.
Un bémol : un style lancinant qui m'a, je l'avoue, parfois dérangée mais qui transcrit parfaitement la douleur de l'hiomme orphelin.
Un opus à avoir sur ses -tablettes.
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Une très belle histoire mais la lecture a été très pénible et ennuyeuse pour moi..
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Alors c'est donc ça l'amour d'un fils ?
Plus la mère est dévouée, éplorée, suscitant la pitié, plus le fils aime sa mère. L'homme serait donc infiniment nostalgique de la seule femme renonçant à toute forme de vie pour se soumettre à lui, pour concentrer tout son amour sur ce petit être viril, ce demi-Dieu en devenir ?
Jamais je n'ai eu autant de peine pour quelqu'un que je ne connais pas, c'est-à-dire ici la mère d'Albert Cohen.
Une sainte, une cuisinière, un gouffre de solitude, trouvant sa joie dans la confection de boulettes, passant sa vie à attendre la visite de son mari et de son fils chéri. « La simple », « la pauvre inutile » l'appelle l'auteur… Plus la lecture passait plus mes yeux s'écarquillaient.
« Mon portrait de mes quinze ans était son autel », « émue de plaire à ses deux amours dont elle allait bientôt entendre les pas importants dans l'escalier ». C'est donc ça qu'il faut retenir d'une mère ? Cet effacement, cette abnégation absolue d'elle-même, de ses goûts, de ses envies?? Vous allez me dire que c'était une autre époque, mais vu les commentaires élogieux et unanimes exclusivement masculins sur la 4ème, c'est toujours le dévouement et la pitié qui inspire l'amour des hommes envers leur maman : « la plus belle histoire d'amour », « témoignage extraordinaire ». Et ils sont nombreux ces hommes qui utilisent ces mots en parlant de leur défunte mère : « La pauvre femme, elle était si brave, elle ne se plaignait jamais ». Ou peut-être les hommes ne veulent-ils retenir que ça, sans doute veulent-ils faire abstraction de la femme qui se cache derrière la mère.
Quelle tristesse, pour être une bonne mère ce livre donne l'impression qu'il faut avoir souffert de sacrifices toute sa vie. Et les filles alors, comment aiment-elles leur mère ?
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Lecture ô combien ennuyeuse pour le pauvre lecteur que je suis !
Albert Cohen, c'est d'abord une écriture. Mais une écriture que n'apprécie pas du tout, trop lyrique, théâtrale et qui finit par être artificielle. Sur le fond ensuite, cette ode à sa mère est d'un égocentrisme affligeant doublé d'une culpabilité omniprésente et omni-pesante. Les derniers chapitres moins matri-centrés sauvent l'ensemble du marasme complet. J'espère sincèrement que l'écriture de ce texte l'a guéri de sa douleur. Mais la thérapie des uns n'est pas forcément celle de tout le monde, et j'ai souffert pour achever ce livre.
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C'est un livre que j'ai dû lire en classe. Je n'ai pas accroché au style de l'auteur, un peu ringard et plein de métaphores douteuses. L'histoire est un peu barbante car l'auteur ne cesse de pleurer sa défunte mère. Mais ce n'est tout de même pas le bagne, surtout que ce livre est rempli de souvenirs joyeux à lire...
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Un livre autobiographique d'Albert COHEN écrit 9 ans après la disparition de sa mère, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils.
J'ai acheté ce livre en flânant dans une librairie car cet auteur a fortement marqué mon adolescence avec "Belle de Seigneur", un magnifique pavé romanesque sur la passion amoureuse, qui a nourri mes rêves de jeunesse.
Pour en revenir au livre de ma mère, Albert COHEN nous dresse un tableau nostalgique et idyllique de sa mère, de son enfance.
Ce livre a connu un immense succès. J'en déduis que je ne suis certainement pas assez érudite pour l'apprécier car je me suis profondément ennuyée en le lisant. J'ai trouvé le discours soporifique, ennuyeux et parfois même puéril. La relation entre l'auteur et sa maman m'a rapidement lassée.
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Toutes des nymphes et Atalantes ensoleillées, toutes des demoiselles ambrées - sauf ma mère !-.
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Récit sur la perte d'une mère. J'ai trouvé que le style avait terriblement vieilli. Par ailleurs, ce récit est un peu trop geignard.

Néanmoins, on lit de bons passages sur le lien mère-fils mais ils sont noyés dans la complainte de l'auteur.
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