AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lelivredapres


De Valérie Cohen, je gardais le souvenir d'«Alice et l'homme-perle », un beau roman dont l'atmosphère douce et chaleureuse, toute empreinte d'optimisme, ne pouvait que faire du bien. L'auteure y plaçait au premier plan l'amitié et la solidarité féminines, deux valeurs véhiculées par de beaux personnages marqués par des blessures qu'ils portaient avec beaucoup de pudeur, ce qui les rendait particulièrement attachants.

C'est cette ambiance que je pensais retrouver en choisissant ce roman lors d'une opération masse critique de Babelio. La quatrième de couverture l'atteste, qui met en avant l‘humour, la tendresse d'un « récit qui fait du bien, au coeur et à l'âme ». Un roman qui se revendique de la catégorie « feel-good », porteuse d'émotions positives et de bienveillance.

Or, surprise, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti en lisant ce roman dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Certes, on y fait la connaissance d'Adèle, une gentille dame âgée sans enfants qui espère protéger ses nièces des difficultés de la vie en leur transmettant sa philosophie. Certes, Adèle est pleine de bonnes intentions quand, se sachant condamnée par une maladie de coeur, elle décide d'agir rapidement pour faire comprendre à ses nièces qu'elles font fausse route.

Certes encore, l'auteure explique vouloir souligner « la difficulté à trouver les mots justes avec les gens que nous aimons ». Mais elle y réussit tant et si bien qu'elle fait adopter à son personnage une attitude assez manipulatrice à l'égard de ses nièces. Parce qu'elle ne trouve pas les mots, Adèle préfère semer de fausses prédictions. Pourquoi le choix de cette intrigue, au demeurant assez mince, pour démontrer aux deux jeunes femmes que de petits hasards font parfois bien les choses et que l'on peut se laisser guider par ceux-ci, pour agir, prendre confiance en soi et ne plus subir sa vie ?

En découvrant le fin mot de l'histoire, je n'avais plus du tout l'impression d'être dans un roman « feel-good » et je me trouvais incapable d'éprouver de l'empathie envers Adèle : j'aurais détesté que l'on agisse ainsi à mon égard, à tel point que je ne trouvais aucune raison d'excuser Adèle !

Cette rencontre est ratée pour moi, mais je peux comprendre que le roman plaise à d'autres, d'autant qu'il est bien écrit. Dommage, car l'idée du cake au chocolat, qui donne son titre au roman, était une très bonne idée !

Commenter  J’apprécie          11



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}