AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782882535283
144 pages
Wilquin (01/01/1900)
3.19/5   16 notes
Résumé :
Le hasard existe-t-il ? Les coïncidences peuvent-elles avoir un sens ?
Impossible, vous dirait Roxanne. La charmante jeune femme vit aux côtés d’un compagnon peu loquace, d’une mère angoissée et d’une inséparable sœur. Lorsqu’elle reconnaît, sur un marché aux puces, une photographie de son arrière grand-oncle, ses certitudes sont ébranlées. Cette improbable rencontre la bouleverse.
Persuadée que les signes du destin guident ses pas, sa tant... >Voir plus
Que lire après Le hasard a un goût de cake au chocolatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 16 notes
5
2 avis
4
1 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
1 avis
Tous les goûts sont dans la nature. Personnellement j'ai été peu touché par les bavardages et ressassements des deux soeurs Roxanne et Sophie qui pensent quitter leurs mecs 'pas si mal que ça', de leur mère angoissée-maniaco-dépressive, jalouse de la complicité des filles avec la tante Adèle et sa cartomancienne de bonne Linda.

Je regrette quand même que ma maman ne m'ait pas légué sa recette de gateau à l'orange...
Commenter  J’apprécie          271
En sortant du cabinet médical, Adèle est abattue par la sentence qui vient de tomber : coeur fatigué, plus longtemps à vivre. Se lamenter ? Déprimer ? Pas son genre. Au contraire, elle va mettre à profit le temps qui lui reste pour embellir la vie de celles qu'elle considère comme ses petites-filles et donner un léger coup de pouce au destin. Elle est aidée dans sa mission par André, Linda, l'oncle Paul, et, bien sûr, son fameux cake au chocolat.
Un si beau titre, forcément, cela donne envie de dévorer ce roman. J'avais déjà lu un livre de Valérie Cohen (« Nos mémoires apprivoisées ») qui m'avait plu. Donc, je me suis laissé tenter par une tranche de cake.
L'histoire est divisée en onze chapitres dont les titres sont des goûts (d'inachevé, de paradis, de citron confit...) que l'on retrouve évoqués dans les dernières lignes (Ah ! l'absence de table des matières... Je ne cesse de la déplorer!)
Ce sont principalement des femmes qui sont mises en scène. C'est vrai, quelques hommes apparaissent bien ici et là, mais leur rôle est limité : Philippe n'accorde d'attention qu'aux résultats sportifs, Christophe se lamente : sa belle l'a quitté. Mais que fait-il pour la reconquérir ? André s'efface derrière les volontés de son aimée, Paul n'est que la photo d'un homme séduisant disparu il y a belle lurette.
Au centre, Adèle. Elle entend faire tourner le monde à sa mode. Oui, oui, elle a les intentions les plus pures et les plus louables, c'est vrai. Mais tient-elle compte de l'avis de son entourage ? Absolument pas.
Françoise n'a aucune confiance en l'amour. Trois enfants, trois pères. Pas sûre d'elle, elle est debout avant l'aube car elle se doit d'être impeccable : coiffure disciplinée, ongles magnifiquement vernis, tenue harmonieuse, appartement astiqué, linge repassé. « Ma chérie, n'oublie pas ceci. S'il m'arrive malheur et que je sois transportée à la morgue, l'employé des pompes funèbres ouvrira le caisson, et la première chose qu'il verra, ce seront mes pieds. S'ils ne sont pas nickel, tu imagines ce qu'il pensera de moi ? »
Sophie déteste « la faiblesse humaine surtout la sienne. » Elle n'est pas sûre d'aimer vraiment son compagnon et ne veut pas risquer de manquer sa vie. Aussi préfère-t-elle qu'ils soient tous les deux malheureux, chacun de son côté.
Roxane est horrifiée par Philippe, qu'elle « voudrait loquace et enclin à la confidence. » Elle en est réduite à imaginer des conversations, car lui, « accoudé contre un arbre, le portable en main (…) est tout entier absorbé par les résultats des matchs de football du jour. » Il l'énerve. C'est sûr. Mais risquer de manquer sa vie ? Non, alors. Elle préfère qu'ils soient malheureux ensemble.
Des histoires de famille, de vieilles photos aux murs, des prédictions plus ou moins philosophiques, plus ou moins fantaisistes, des coups du hasard qui n'en sont peut-être pas, la recherche du bonheur, des soeurs qui s'asticotent, mais sont foncièrement attachées l'une à l'autre, il y a de tout dans ce joli petit roman pour procurer un agréable moment de lecture. Il m'a plu.
Commenter  J’apprécie          10
De Valérie Cohen, je gardais le souvenir d'«Alice et l'homme-perle », un beau roman dont l'atmosphère douce et chaleureuse, toute empreinte d'optimisme, ne pouvait que faire du bien. L'auteure y plaçait au premier plan l'amitié et la solidarité féminines, deux valeurs véhiculées par de beaux personnages marqués par des blessures qu'ils portaient avec beaucoup de pudeur, ce qui les rendait particulièrement attachants.

C'est cette ambiance que je pensais retrouver en choisissant ce roman lors d'une opération masse critique de Babelio. La quatrième de couverture l'atteste, qui met en avant l‘humour, la tendresse d'un « récit qui fait du bien, au coeur et à l'âme ». Un roman qui se revendique de la catégorie « feel-good », porteuse d'émotions positives et de bienveillance.

Or, surprise, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti en lisant ce roman dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Certes, on y fait la connaissance d'Adèle, une gentille dame âgée sans enfants qui espère protéger ses nièces des difficultés de la vie en leur transmettant sa philosophie. Certes, Adèle est pleine de bonnes intentions quand, se sachant condamnée par une maladie de coeur, elle décide d'agir rapidement pour faire comprendre à ses nièces qu'elles font fausse route.

Certes encore, l'auteure explique vouloir souligner « la difficulté à trouver les mots justes avec les gens que nous aimons ». Mais elle y réussit tant et si bien qu'elle fait adopter à son personnage une attitude assez manipulatrice à l'égard de ses nièces. Parce qu'elle ne trouve pas les mots, Adèle préfère semer de fausses prédictions. Pourquoi le choix de cette intrigue, au demeurant assez mince, pour démontrer aux deux jeunes femmes que de petits hasards font parfois bien les choses et que l'on peut se laisser guider par ceux-ci, pour agir, prendre confiance en soi et ne plus subir sa vie ?

En découvrant le fin mot de l'histoire, je n'avais plus du tout l'impression d'être dans un roman « feel-good » et je me trouvais incapable d'éprouver de l'empathie envers Adèle : j'aurais détesté que l'on agisse ainsi à mon égard, à tel point que je ne trouvais aucune raison d'excuser Adèle !

Cette rencontre est ratée pour moi, mais je peux comprendre que le roman plaise à d'autres, d'autant qu'il est bien écrit. Dommage, car l'idée du cake au chocolat, qui donne son titre au roman, était une très bonne idée !

Commenter  J’apprécie          11
Bon, il me faut l'avouer et je ne ferai pas dans la guimauve : je n'ai pas aimé ce dernier roman de Valérie Cohen. Je suis un peu déçue, parce que j'avais beaucoup aimé Nos mémoires apprivoisées, mais je n'ai pas encore lu les romans intermédiaires, donc je ne jette certainement pas le bébé avec l'eau du bain !

Après avoir tout lu, je me suis dit que l'argument romanesque tenait vraiment à presque rien. J'attendais la révélation d'un secret de famille, de liens particuliers après cette découverte par Roxanne du portrait de son aïeul dans une brocante et la répétition insistante du fait que sa tante Adèle veut protéger ses petites-nièces jusqu'au bout. Finalement, la « révélation » des derniers chapitres est décevante. Toutes ces répétitions sur l'état d'esprit de chacune des femmes de cette famille à qui Valérie Cohen donne successivement la parole, sur les hasards de la vie auxquels on croit ou on ne croit pas, ce rythme leeent, ce sentiment d'ennui qui m'a souvent prise (et pourtant le roman n'est pas long) : : tout ça pour ça ?? L'intérêt pour les hasards et les synchronicités, les romans étiquetés « feel good », déjà ça ne ma branche pas trop, mais si c'est creux, non merci. Même le style m'a paru mièvre et convenu…

Je suis désolée de ne pas avoir aimé…
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
Commenter  J’apprécie          100
Une histoire de famille, trois générations de femmes, un cake au chocolat et le destin fruit du hasard ou pas!

J'ai apprécié ce roman "feel good" qui insiste sur la magie du quotidien, l'attention qu'on peut prêter aux petits évènements parfois insignifiants de l'existence, aux rencontres, en leur donnant un sens.
C'est ce que fait Roxanne avec la photo de son arrière-grand-oncle, trouvée par hasard sur un marché.

Les personnages sont assez attachants, je pense à la tante Adèle qui a rempli le congélateur de cakes au chocolat et veut transmettre quelque chose d'important, à ses deux nièces: Roxanne et Sophie, ces dernières ayant des complications dans leur vie sentimentale, et à Françoise, leur mère anxieuse, à qui il a indéniablement manqué quelque chose.

C'est aussi une histoire de goûts: un goût d'absence, un goût de citron confit, un goût d'inachevé. D'ailleurs, on retrouve à chaque fois le titre du chapitre dans le dernier paragraphe, petit procédé amusant, insistant sur chaque saveur, qu'elle soit douce ou amer.

Petit moment de lecture agréable mais le hasard n'a pas seulement un goût de chocolat, il a aussi un goût d'entourloupe bienveillante! En grande naïve, j'ai été un peu surprise et en tournant la dernière page et l'impression "feel good" s'était un peu évaporée.

Une lecture distrayante et assez savoureuse dans l'ensemble.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Lequel de nous deux partira le premier? Est-ce que je saurai vivre amputé de toi? Et après, c'est quoi l'après?
Commenter  J’apprécie          53
Aujourd'hui est impossible à situer sur une carte, et elle n'y est toujours qu'à moitié. Une partie d'elle refuse de s'y glisser et s'accroche à hier et à ses imperfections. Une deuxième peau difficile à ôter, elle se sentirait nue sans elle. Le passé l'accompagne, dans chacun de ses pas, et même s'il les alourdit parfois, c'est un fidèle compagnon de route. Choisit-on toujours ses compagnons de vie ?
Commenter  J’apprécie          00
Les objets nous ressemblent, ils ont plusieurs vies en une. Nous sommes tous recyclés ou en voie de l'être. Franchement, quel intérêt de savoir d'où ils proviennent et quel est leur passé ? Si votre tonton sort d'un grenier ou d'une poubelle, quelle différence? Peu importe hier, seul aujourd'hui compte.
Commenter  J’apprécie          00
Ne te perds pas dans demain. Reviens. Seul aujourd'hui compte, n'est-ce pas?
Commenter  J’apprécie          30
Trop facile d'affirmer qu'un grand manitou s'occupe de tout ! Qu'il suffirait de suivre des "messages" pour que les circonstances idéales se mettent en place naturellement. La vie est bien plus qu'un vulgaire jeu de piste grandeur nature pour des humains en quête de paradis.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Valérie Cohen (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Cohen
La Compagnie Gambalo, la Foire du Livre de Bruxelles, l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles , la CAAP et Gsara, ont réalisé le projet Billets d'écrits : cinq auteurs et autrices - Kenan Görgün, Patrick Delperdange, Valérie Cohen, Philippe Gustin et Philippe Raxhon - ont proposé une consigne qui a été développée au cours d'ateliers d'écritures menés par Nicolas Swysen dans cinq prisons francophones. A l'issue de ces ateliers, les détenu.e.s ont pu rencontrer l'auteur ou l'autrice, échanger autour de leurs productions et faire dédicacer les ouvrages que La Foire du Livre, Ker Editions et J'ai lu avaient offerts.
+ Lire la suite
autres livres classés : SynchronicitéVoir plus


Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Français ou Belge ?

Georges Simenon

Francais
Belge

10 questions
430 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature française , littérature belgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}