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Critique de Desmotsetdesimages
Un récit immersif et singulier au coeur du quotidien des femmes sdf.
D'elle, celle qui nous raconte son histoire, nous ne connaîtrons pas le prénom. Elle est une anonyme parmi les anonymes, « Une ombre sans âge et sans visage. Un courant d'air. » On sait, grâce à quelques indices disséminés tout au long du récit, qu'elle a commis l'irréparable pour son propre salut. La dernière phrase de l'ouvrage nous le révélera d'ailleurs. On sait également qu'elle était étudiante en droit, que la vie l'a éprouvée, qu'elle s'est retrouvée à la rue et qu'elle tente de se relever. Mais comment se relever quand les gens tout juste croisés vous ont déjà oublié ?
Un récit singulier composé de chapitres très courts qui ajoutent à la tension dramatique du témoignage à la 1ère personne et entrecoupé des souvenirs de la narratrice en italiques. Aucun misérabilisme ni moralisme dans ce récit bouleversant qui nous rappelle que tout peut basculer du jour au lendemain dans nos vies bien rangées.
Un thème et une manière d'en rendre compte qui m'ont beaucoup, mais agréablement, surprise car preuve que tous les sujets peuvent être traités en littérature jeunesse. Tant qu'ils contiennent de l'humanité et de l'espoir.
La collection « Chapelier fou », dont je vous ai présenté plusieurs ouvrages dernièrement, est une collection « jeune adulte » qui sort des sentiers battus en proposant des récits au style et au sujet particuliers, comme vous l'aurez remarqué. Des histoires inattendues pas toujours très gaies mais poussées par une volonté, de véracité et d'authenticité, de rendre compte de la vie telle qu'elle est, sans leurrer les jeunes lecteurs, mais mû par une lumière et un espoir infinis.
D'elle, celle qui nous raconte son histoire, nous ne connaîtrons pas le prénom. Elle est une anonyme parmi les anonymes, « Une ombre sans âge et sans visage. Un courant d'air. » On sait, grâce à quelques indices disséminés tout au long du récit, qu'elle a commis l'irréparable pour son propre salut. La dernière phrase de l'ouvrage nous le révélera d'ailleurs. On sait également qu'elle était étudiante en droit, que la vie l'a éprouvée, qu'elle s'est retrouvée à la rue et qu'elle tente de se relever. Mais comment se relever quand les gens tout juste croisés vous ont déjà oublié ?
Un récit singulier composé de chapitres très courts qui ajoutent à la tension dramatique du témoignage à la 1ère personne et entrecoupé des souvenirs de la narratrice en italiques. Aucun misérabilisme ni moralisme dans ce récit bouleversant qui nous rappelle que tout peut basculer du jour au lendemain dans nos vies bien rangées.
Un thème et une manière d'en rendre compte qui m'ont beaucoup, mais agréablement, surprise car preuve que tous les sujets peuvent être traités en littérature jeunesse. Tant qu'ils contiennent de l'humanité et de l'espoir.
La collection « Chapelier fou », dont je vous ai présenté plusieurs ouvrages dernièrement, est une collection « jeune adulte » qui sort des sentiers battus en proposant des récits au style et au sujet particuliers, comme vous l'aurez remarqué. Des histoires inattendues pas toujours très gaies mais poussées par une volonté, de véracité et d'authenticité, de rendre compte de la vie telle qu'elle est, sans leurrer les jeunes lecteurs, mais mû par une lumière et un espoir infinis.
