On a souvent lu l'histoire du roman comme la substitution progressive de la vie intérieure du monde extérieur, à mesure qu'aux aventures du héros épique font place les manifestations du courant de conscience. Alternance sans doute, déplacement d'accent, plutôt qu'évolution irréversible. S'y constate le paradoxe par lequel le réalisme romanesque trouve son comble dans la vie intérieure de Molly Bloom - qui ne s'est jamais confiée à personne. Déjà Stendhal, promenant ... >Voir plus