Me sens toute décalée par rapport à la vox lectores de Babelio.
J'ai tourné les pages en mode bouffeuse de lignes mais sans vraiment savourer cet Appât que beaucoup juge plus abouti que le précédent,
Ragdoll, alors que moi je suis bof bof sur le coup et que j'ai adoré
Ragdoll ( sauf la fin, cette fois comme tout le monde ).
Vrai que j'y ai trouvé d'incontestables qualités comme un sens très sûr du scénario ( sauf la fin, encore une fois, bordel !!! ) : très bonne idée que ce maitre marionnettiste qui orchestre toute une ribambelle de crimes et attentats, de New-York à Londres, en miroir; excellente idée les duos marionnette - appât.
Daniel Cole dispose d'une grande imagination horrifique.
Surtout, j'ai apprécié sa capacité à vous projeter dans son univers très sanglant comme dans un film, je voyais tout dans ma tête, brrrr, chaque crime, chacun plus atroce que le précédent avec en point culminant juste hallucinant la scène dans l'église londonienne. G-é-n-i-a-l-e !!!!
Pour le reste, ben Wolf, l'enquêteur de
Ragdoll, m'a sacrément manqué, et comme on fait souvent référence à son absence, c'en était que plus cruel. Oui, j'aime les bad guys, Baxter et
Rouche sont plutôt intéressants comme personnages, mais ils n'ont pas le charisme de Wolf, rien à faire.
En fait, j'ai trouvé l'ensemble un poil poussif, ok, mec, y a du cadavres qui pleut en mode averse orageuse, mais ça manque un peu de fond ... et aussi d'humour, y en avait énormément dans
Ragdoll autour de la foire médiatico-journalistique qui se mettait en route.
Ceci étant, je lirai sans hésiter la suite mais rendez-moi Wolf !!!!!!!
Peut se lire indépendamment de
Ragdoll mais il est vraiment conseillé d'avoir lu le précédent pour apprécier toutes les références.
Lu dans le cadre d'une rencontre Babelio avec
Daniel Cole.