L'Eventreur de Grantley sème la terreur dans une petite ville d'Angleterre.Il viole et tue des femmes et les laisse à la vue de tous. Il ne laisse aucun indice et tue ses victimes en leur infligeant les pires sévices. L'inspecteur Kate Burrows s'occupe de cette affaire et s'en mord les doigts. D'abord parce que ses collègues n'apprécient pas qu'une femme prenne les commandes. Quand Mandy Kelly succombe à l'attaque du tueur, son père Patrick Kelly, un caid local s'effondre de douleur et de deuil. Quand ces deux personnes se rencontrent c'est l'entente mutuelle et une confiance totale. Entente qui va beaucoup plus loin car ils tombent amoureux. Mais l'Eventreur sévit toujours et sans bavures.
Assez déçue. Je m'attendais à quelque chose de plus fort psychologiquement et sociologiquement. C'est rangé comme un trhiller sociologique mais je n'ai pas senti l'atmosphère glauque des bas-fonds anglais malgré quelques récits sur la drogue, la prostitution, le mal-être des gamins, etc... Et quel dommage que la relation entre Kate et Patrick tourne à la niaiserie la plus totale. C'était pourtant une bonne idée mais de la facon dont l'auteur a tourné son histoire ca ne va pas du tout. Sans surprise, on lit de but en blanc leurs histoires respectives mais également celle du tueur dont on accompagne son périple sanglant et le pourquoi d'une telle violence envers les femmes. C'est un bon trhiller assez efficace dans l'horreur et les rebondissements (la fin malheureusement ne tient pas trop la route) mais ca n'a pas eu l'effet que je voulais. Dommage mais je lirais quand même la suite en esperant que ce soit mieux.
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A la recherche d'un tueur en série que personne ne soupçonne dans son entourage ... tel pourrait être le résumé de ces 750 pages en version poche.
Kate Burrows est un inspecteur de police auquel le lecteur s'attache facilement, les deux prochains volumes m'attendent et je suis impatiente de les lire.
Elle est vive, passionnée, combattive, elle doit gérer et sa vie professionnelle et sa vie personnelle, ce qui ne s'apparente pas à un long fleuve tranquille.
Les 750 pages se lisent agréablement même si, je dois bien l'avouer, certains passages sont répétitifs et auraient pu être supprimés pour alléger la lourdeur du volume.
Le contenu du livre reflète probablement la réalité de la traque d'un tueur en série, l'auteur fait quelques fois référence à certaines affaires résolues.
Globalement un bon roman policier volumineux.
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Je découvre cet auteur et je ne suis pas déçue. Un bon thriller qui se lit facilement même s'il est facile de connaître la fin de l'histoire rapidement. Malgré cela, j'ai gardé l'envie de lire la suite et je suis restée captivée. Un bon moment de lecture.
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De tous les chagrins qui harcèlent le malheureux
Le plus amer, sans conteste, est le mépris moqueur
Jamais le sort ne frappe plus profond un cœur généreux
Que lorsque d'une insulte un imbécile darde sa flèche
Samuel JOHNSON (1709-1784)
Les chaines le l'Habitude sont trop faibles pour être senties, jusqu'à ce qu'elles deviennent trop fortes pour être brisées.
Samuel JOHNSON
- Non mais t'as vu ce dingue ? Bon Dieu de bon Dieu !
En signe d'impuissance, elle agita les bras et cogna le crâne de Lily, dont la belle capeline style Diana tomba sur le côté.
- Il devait faire au moins du deux cent à l'heure !
Lily redressa son chapeau et se tourna vers sa belle-mère.
- Les voitures ne peuvent pas rouler aussi vite Nancy. On est à soixante à l'heure, il est donc naturel d'avoir l'impression qu'elles filent plus vite que nous ! fit-elle d'un ton pincé.
- Soixante à l'heure, Joseph ! Oy ! Ralentis, voyons.
Si Dieu avait voulu qu'on aille aussi vite, il nous aurait donné des pattes de jaguar !
Mais elle connaissait la réponse, ils le savaient tous les deux. La perte de son enfant lui avait fait comprendre que le bonheur devait être saisi et que, une fois saisi, il fallait s'y accrocher des deux mains, parce qu'on ne sait jamais quand il peut nous être enlevé.
- Voilà pourquoi on ne devrait jamais recruter des bonnes femmes, dans la police. Elles sont trop émotives, y a qu'à voir la façon dont celle-ci se comporte !
Les collègues se contentèrent de lever les yeux au plafond.