Citations sur Les Écorchés, tome 1 : Ruine (7)
Elle avait les yeux bleu clair, lui marron foncé, mais son iris gauche avait une tache du même bleu que celui la fille.
Ils formaient un couple!
Dieu les avait créés ainsi afin qu’ils se reconnaissent comme des âmes sœurs dès la naissance, et pour qu’ils puissent toujours se retrouver.
Bien sûr, c’était insensé ; bien sûr, c’était stupide. Bien sûr, c’était impossible. Mais quand le cœur s’en mêle à ce point, le bon sens passe aussitôt par-dessus bord.
"Ils étaient destinés de toute éternité à se rencontrer : un garçon et une fille, deux cœurs coupés en deux, envoyés, chacun de leur côté, en des contrés perdues, car Dieu voulait s’assurer que l’amour vrai résiste bien à l’épreuve. Il voulait vérifier que les deux moitiés d’une même âme parviennent à s’unir à nouveau, même lorsque toutes les chances ne sont pas de leur côté. Les années passent. Tous deux connaissent la souffrance. Tous deux connaissent la tristesse. Mais un jour, alors qu’ils s’y attendent le moins, le hasard les met en présence l’un de l’autre. La question est : se reconnaîtront-ils? Et, si oui, retrouveront-ils le chemin de l’amour?"
Ils étaient destinés de toute éternité à se rencontrer : un garçon et une fille, deux cœurs coupés en deux, envoyés, chacun de leur côté, en des contrées perdues, car Dieu voulait s’assurer que l’amour vrai résiste bien à l’épreuve. Il voulait vérifier que les deux moitiés d’une même âme parviennent à s’unir à nouveau, même lorsque toutes les chances ne sont pas de leur côté. Les années passent. Tous deux connaissent la souffrance. Tous deux connaissent la tristesse. Mais un jour, alors qu’ils s’y attendent le moins, le hasard les met en présence l’un de l’autre. La question est : se reconnaîtront-ils ? Et, si oui, retrouveront-ils le chemin de l’amour ? »
Ils étaient destinés de toute éternité à se rencontrer : un garçon et une fille, deux cœurs coupés en deux, envoyés, chacun de leur côté, en des contrées perdues, car Dieu voulait s’assurer que l’amour vrai résiste bien à l’épreuve. Il voulait vérifier que les deux moitiés d’une même âme parviennent à s’unir à nouveau, même lorsque toutes les chances ne sont pas de leur côté. Les années passent. Tous deux connaissent la souffrance. Tous deux connaissent la tristesse. Mais un jour, tandis qu’ils s’y attendent le moins, le hasard les met en présence l’un de l’autre. La question est : se reconnaîtront-ils ? Et, si oui, retrouveront-ils le chemin de l’amour ?
-Fais-moi la lecture, dis-je en fermant les yeux.
Kisa prend une longue inspiration et recommence à lire depuis le début :
-« Ils étaient destinés de toute éternité à se rencontrer : un garçon et une fille, deux coeurs coupés en deux, envoyés, chacun de leur côté, en des contrés perdues, car Dieu voulait s’assurer que l’amour vrai résiste bien à l’épreuve. Il voulait vérifier que les deux moitiés d’une même âme parviennent à s’unir à nouveau, même lorsque toutes les chances ne sont pas de leur côté. Les années passent. Tous deux connaissent la souffrance. Tous deux connaissent la tristesse. Mais un jour tandis qu’ils s’y attendant le moins, le hasard les met en présence l’un de l’autre. La question est : se reconnaîtront-ils ? Et, si oui, retrouveront-ils le chemin de l’amour ? »
Mon coeur s’emplit de compassion pour les sans-abri et les circonstances malheureuses qui les accablaient. Puis soudain, j’aperçus du coin de l’oeil une imposante – non, une immense – silhouette noire assise au bout de la rue décrépite. L’homme portait un sweat gris dont la capuche dissimulait son visage. Il était assis en tailleur, la tête penchée en avant. Ce colosse serrait un gros bocal en verre dans ses mains. Je posai les mains à plat sur la vitre tandis que nous le dépassions. Je le fixai du regard pour qu’il relève la tête et me montre son visage. Un passant arriva à sa hauteur et laissa tomber nonchalamment une pièce dans son bocal.
Cette découverte me laissa pétrifiée.
Celui qui avait volé à mon secours… celui qui venait de me sauver la vie était… un SDF.