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Critique de unerenardaparis


« La puissance du morceau pesait sur ma poitrine. Il parlait de chagrin, de mort, de colère et de regret. Il parlait d'amour. Si mon coeur avait lâché à ce moment précis, je serai partie en paix.»
Cromwell, 19 ans, est un DJ qui enflamme les foules. Bien que prodige dans son domaine, il n'a plus goût en la musique, et noie sa colère dans l'alcool et les filles de passage. Un soir de concert, une inconnue lui fait le constat implacable : sa musique n'a pas d'âme. Cette inconnue, c'est Bonnie, qu'il retrouvera par hasard sur les bancs de l'université et avec laquelle il sera obligé de travailler. D'abord froid et cruel, Cromwell se laissera peu à peu toucher par la douce et créative jeune fille. Peut-être lui redonnera-t-elle goût à la création... Mais ces deux êtres portent des douleurs qui pourraient interrompre brutalement un bel amour naissant.
J'ai découvert la plume de Tillie Cole grâce à son magnifique Mille Baisers pour un garçon (dont je ne me remets toujours pas). J'ai aussi lu sa saga Hangmen, dont les livres m'ont tenue en haleine, alors que ce sont pourtant des lectures bien trop crues et violentes pour moi (comme quoi :). Ce livre se situe un peu entre les deux, avec un début assez sec et parfois cru, pour devenir beaucoup plus tendre dans sa seconde moitié.
Alors commençons par les 2 petits défauts du livre. Si vous avez lu Mille baisers… vous trouverez une grosse similitude dans l'histoire, et les multiples indices disséminés m'ont fait comprendre la fin du livre très vite. Ça n'a pas gâché ma lecture, mais j'ai trouvé ça un peu dommage, car c'est un très beau livre sur l'amour, la création, l'art, la musique, ses émotions… et ses couleurs (oui, vous avez bien lu^^). Cromwell est un génie créatif, et si beaucoup pensent que c'est une chance, n'oublions pas que ce sont généralement des personnes qui ressentent tout trop fort, et dont l'art, qui nourrit leur vie et dont ils ont besoin pour exister, peut également devenir une grande source de souffrance. Bonnie est ici la lumière de ce garçon rongé de regrets, c'est un beau couple comme je les aime.
Chose rigolote, Bonnie s'appelle Far(r)aday, comme la traductrice (hommage, hasard?), que je félicite au passage pour son travail sur les 2 Young Adult de l'auteure. On oublie souvent de rendre hommage au travail des traducteurs, je trouve sa plume très belle, et sa traduction tout en douceur.
Là où par contre je vais râler un peu, c'est sur le choix du titre et de la couv VF qui ne rendent pas grâce au contenu du roman. « A wish for us » ayant une importance capitale dans l'histoire, quant à la couverture – avec son explosion de couleurs- elle représente l'âme de Cromwell, ce qu'il est, son être et toute sa vie. Je trouve donc la couv en VO incroyablement plus puissante ^^
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