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Maura Ryan tome 2 sur 2
EAN : 9782213662893
550 pages
Fayard (27/05/2015)
2.92/5   6 notes
Résumé :
Maura Ryan, que les tabloïds ont surnommée la « reine du tout-Londres du crime », s’est retirée du monde de la nuit pour couler des jours heureux auprès de son bien-aimé Terry. Jusqu’au jour où celui-ci meurt brutalement dans l’explosion de la voiture que la jeune femme aurait dû conduire. Après la disparition de son frère aîné Michael, chef incontesté du clan familial, Maura doit assumer seule la responsabilité de l’empire Ryan, sur lequel plane désormais une lourd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Roman de gangsters, roman qui enfile les morts et les tortures comme d'autres enfilent les perles. Au bout d'un moment, le temps m'a semblé long, et les situations répétitives. Un mort ça va, trois morts...* (et il y en a un nombre incalculable) et une séance d'interrogatoire musclée pour faire parler des suspects, ça va aussi, mais trois, puis dix puis quinze, ça lasse. Si en plus vous ajoutez au catalogue des répétitions des causes et conséquences de tel ou tel acte, les éternels et pas vraiment constructifs questionnements de Maura et de ses frères voire de sa mère et de ses neveux et nièces -"oh oh, ce serait le bonheur"- une flopée de personnages tous plus glauques les uns que les autres et dont on ne sait plus à force de quel camp ils sont, eh bien vous avez en mains (il en faut bien deux pour ce lourd polar de 540 pages) un roman qui vous en tombe aisément. Tous les protagonistes sont pourris, vendus, trafiquants de drogue, dealers, tueurs, flics véreux, prêts à tout -même trucider ou trahir un ami- pour un peu plus de pognon, mais étrangement, souvent dans son texte, Martina Cole parle braves garçons, de bons bougres... personnellement, je n'aimerais point trop croiser ces bons bougres au coin d'une rue sombre, les bousculer par inadvertance, j'aurais un peu peur pour mon intégrité physique voire même ma survie.

C'est un roman violent, dur parfois à la limite du soutenable -je dois être un petit être trop fragile, émotif- et long. On avait compris en 250 pages ce que Martina Cole nous dilue en 540 ! Les rebondissements sont bien présents certes, mais noyés dans une logorrhée, dans un discours infini qui ralentit considérablement le rythme de ce qui aurait pu -dû ?- être un vrai polar rapide, punchy. Tout ceci est fort dommage, j'avais beaucoup aimé La cassure et Impures de la même auteure.

Néanmoins, il y a du positif, je disais qu'en moitié moins de pages, le roman eut pu être vraiment une réussite. Cette manie de vouloir faire de gros bouquins ! Ah, pour finir, un peu d'exotisme : aux États-Unis, les gangsters boivent du whisky, à Londres, on boit du thé, des litres et des litres de thé, comme quoi, ils n'ont pas que des défauts. Finalement ils sont de bon bougres....

*Pour les plus jeunes, je fais référence à un fameux slogan de la sécurité routière : "Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts."
Lien : http://lyvres.fr
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Son couple ne s’en remettrait pas. Il pouvait déjà lire l’horreur dans les yeux de sa femme. Sheila aimait ses enfants avec une dévotion absolue, plus forte que l’amour qu’elle lui portait. Si elle avait dû choisir entre eux et lui, son choix était fait d’avance, et c’était justement pour ça qu’il l’aimait. C’était ce qui l’avait attiré en elle, son côté mère de famille. Mais ces mêmes qualités avaient creusé entre eux une faille si large que rien ne semblait pouvoir la réduire.
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– Paraît que l’amour rend aveugle.
– Pas moi, en tout cas ! s’esclaffa Garry. J’ai jamais rencontré l’âme sœur. Tirer ma crampe, d’accord – avec une petite sortie, de temps en temps, pourquoi pas ? Mais je ne suis pas pour l’excès d’intimité. Les gens qui vous sont trop proches finissent par prendre trop de pouvoir sur vous. Ils vous rendent cons et vous font faire des conneries.
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Son miroir avait beau la bercer d’illusions, elle approchait de la cinquantaine. À quoi bon rester séduisante ? En toute honnêteté, les apparences lui importaient peu. Ça faisait des années qu’elle ne se maquillait plus que par habitude, pour se composer le masque lisse qu’elle opposait au monde.
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La vie en taule, c’était comme de pourrir sur pied. Jour après jour, lentement mais sûrement. Vous vous transformiez peu à peu en cadavre vivant, voire en un vrai cadavre. Car la mort ferme et définitive vous guettait au tournant, seul ou avec le concours d’un tiers…
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Toutes les femmes n’agissent pas par pur intérêt ! Il faut de tout pour faire un monde, pas seulement des salopes avides d’oseille et de respectabilité…
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