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EAN : SIE87975_800
(30/11/-1)
3/5   6 notes
Résumé :
Louise Colet nous conte les enfances de Pic de la Mirandole, Bertrand du Gesclun, Filippo Lippi, Amyot, Agrippa d'Aubigné, Pierre Gassendi, Turenne, Pascal, Jean Bart, Rameau, Pope, Benjamin Franklin, Charles Linné, Mozart, Winckelmann.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une biographie intéressante qui concerne des personnages plus ou moins célèbres : Pic de la Mirandole, Benjamin Franklin, Turenne, Agrippa d'Aubigné, Jean Bart, Mozart, Bertrand du Gesclun, Filippo Lippi, Amyot, Pierre Gassendi, Turenne, Pascal, Jean Bart, Rameau, Pope, Charles Linné ou encore Winckelmann.
On parle ici des premières années de la vie de ces personnages.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Bertrand du Guesclin, connétable de France, naquit en Bretagne dans le château de Motte-Broon, près de Rennes, en 1314. C'était un enfant intraitable : les menaces et les châtiments le rendirent plus farouche encore. Il était presque difforme ; il avait la taille épaisse, les épaules larges, la tête monstrueuse, les yeux petits, mais pleins de feu : «Je suis fort laid, disait-il, jamais je ne serai bienvenu des dames, mais je pourrai me faire craindre des ennemis de mon roi.» A l'âge de seize ans, il s'échappa de la maison paternelle ; il se réfugia à Rennes, et se réconcilia quelques mois après avec son père par ses brillants faits d'armes dans un tournoi. C'est cet épisode de sa vie, raconté par les mémoires contemporains, que nous avons dramatisé. Depuis cette époque,Bertrand ne cessa de porter les armes et de s'illustrer ; il servit d'abord Charles de Blois dans la guerre de ce prétendant contre Jean de Montfort, ce qui lui aliéna l'amitié de ses compatriotes et le contraignit de passer dans l'armée de Charles V. Il battit peu après le roi de Navarre à Cocherel, et fut lui-même vaincu et fait prisonnier, la même année, par l'Anglais Chandos, à Auray. Rendu à la liberté, il conduisit en Espagne les grandes compagnies qui infestaient la France, et rançonna le pape à Avignon pour solder ses troupes. D'abord vaincu par le prince Noir, prince de Galles et fils d'Édouard III, roi d'Angleterre, il revint en Espagne après une courte captivité à Bordeaux, défit Pierre le Cruel, roi de Castille, et donna le trône à Henri de Transtamare.
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L'histoire que je vais vous conter, enfants, vous prouvera à quel bonheur et à quelle renommée peut conduire l'amour de l'étude.Près de Modène, en Italie, dans un vieux château, vivait, au quinzième siècle, François de La Mirandole, comte de Concordia.Ses ancêtres avaient été des princes puissants ; ils s'étaient fait redouter de tous leurs voisins, et principalement des Bonacossi : c'étaient des seigneurs de Mantoue qui portaient une haine héréditaire aux comtes de La Mirandole.Au moment où commence notre histoire, cette haine n'était pas éteinte. Des querelles toujours renaissantes l'entretenaient, et François de La Mirandole se tenait constamment sous les armes pour repousser les attaques du seigneur Bonacossi, qui avait des partisans nombreux dans le gouvernement de Modène. Le comte François avait trois fils : les deux aînés partageaient son humeur belliqueuse ; mais le plus jeune, Jean Pic de La Mirandole, qui n'avait que dix ans, fuyait tous les exercices tumultueux et passait les heures à étudier auprès de sa mère. Cependant son père contrariait ses goûts paisibles, et, le traitant durement, lui disait parfois qu'il serait la honte d'une famille dont tous les ancêtres s'étaient illustrés à la guerre. Mais l'enfant ne pleurait point à ces reproches, car il sentait qu'il possédait en lui de quoi se justifier un Jour.A dix ans, en effet, il connaissait déjà toute la littérature ancienne, et il composait des vers qu'admiraient avec étonnement tous ceux qui les pouvaient comprendre. Sa mère aimait à les lui entendre répéter, et souvent, dans un transport de tendresse et d'orgueil, elle s'écriait : «Jean, sans doute, fera de grandes choses !»
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C'est un des privilèges des hommes de génie de faire participer leurs ancêtres et leurs descendants à l'intérêt qu'ils inspirent ; on aime à remonter aux sources de ces grandes intelligences et à pressentir leur venue. On se plaît à en suivre le courant, à savoir si les fils ont dignement continué le père, ou si rien de vivant n'est resté de ces races fameuses.La famille contemporaine des hommes illustres éveille toujours notre curiosité ; nous voulons connaître le père et la mère de l'enfant prédestiné ;il nous est doux de nous initier aux scènes de sa jeunesse, de le voir aimé par une soeur ou par un frère, et nous donnons nous-mêmes aux parents qui le chérissent une part de notre admiration et de notre sympathie.En offrant à nos lecteurs certains traits dramatiques ou touchants de l'enfance de quelques hommes célèbres, il nous a semblé que nous éveillerons dans de jeunes esprits le désir de connaître les travaux ou les nobles actions de ces vies glorieuses, d'en rechercher les détails dans l'histoire et d'étendre la connaissance d'un fait isolé à l'ensemble d'une carrière. Une lecture amusante deviendrait ainsi pour les enfants le début d'une instruction solide et variée, où ils trouveraient à la fois des exemples et un attrait.
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C'est un des privilèges des hommes de génie de faire participer leurs ancêtres et leurs descendants à l'intérêt qu'ils inspirent ; on aime à remonter aux sources de ces grandes intelligences et à pressentir leur venue.
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