C'est l'avant dernier volume des Claudine. Il ne parle que très peu d'elle. le récit à la première personne est celui fait par Annie de Pêne, (!!) esclave docile d'un tyran domestique qui lui dicte ce qu'il faut dire, lire penser, qui il faut fréquenter, et dont elle se persuade qu'elle l'aime. L'intérêt de ce livre mal ficelé est qu'il décrit assez bien la situation navrante en terme d'indépendance morale, civique, financière, des femmes de la classe aisée à la Belle Epoque, tout en décrivant aussi la situation intemporelle des femmes subissant l'emprise d'un homme.
Annie réapparaîtra dans
La Retraite sentimentale, titre ambigu, dont je voulus penser quand je le découvris , qu'il désignait la thébaïde où se réfugie Claudine dans cet ultime volume, signé de la seule
Colette.