Je m'attendais à lire la suite légère et rafraichissante d'
Une saison au bord de l'eau, mais ce tome est en réalité beaucoup plus sombre et sérieux que ce qu'on peut croire. J'ai été déstabilisée par cette lecture grave, touchant pas mal de problèmes actuels: la santé mentale, la maladie, la guerre, le sort des réfugiés, l'acceptation de l'homosexualité et j'en passe.
Nous retrouvons Flora, installée sur l'île de Mure, essayant de jongler avec son restaurant au bord de la faillite et un petit ami (Joël son ancien patron) absent et ayant visiblement des problèmes relationnels. Mais l'histoire ne tourne pas seulement autour de la jeune femme, on s'intéresse également à ses frères: Fintan qui assume au grand jour son amour pour Colton Rodgers et de Innes, le père célibataire de l'irrésistible Agot. On fait aussi la connaissance de Saïf, un médecin réfugié syrien, qui a fuit la guerre et est à la recherche de sa femme et de ses enfants, toujours en Syrie.
Cette dernière histoire est certainement la plus émouvante et la plus dure.
Jenny Colgan a donc réussi à me surprendre avec ce tome très différent de ces autres sagas.
Je n'ai pas vraiment accroché à cette suite et peut-être que je n'étais pas prête à lire un roman aussi sérieux et dramatique. Cette lecture ne m'a pas vraiment changé les idées ou remonté le moral (au contraire), même si les sujets abordés sont importants et malheureusement réels.