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3,59

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un récit/ essai un peu trop désorganisé à mon goût. le narrateur, qui a fui l'armée bosniaque durant la guerre de Yougoslavie, raconte son arrivée en France en 1992.

Les chapitres s'enchaînent rapidement mais ne constituent pas pour moi des leçons. Non pas que je prenne le mot au sens propre mais j'ai véritablement peiné à trouver l'objectif de certains chapitres, en particulier ceux concernant les conquêtes féminines.

Le narrateur s'attarde sur l'image qu'il renvoit en tant que migrant, image qui rejaillit forcément sur la perception qu'il a de lui. C'est vraiment, selon moi, l'intérêt principal de ce récit.
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Le narrateur (l'auteur) est bosniaque. Lettré, ayant servi dans l'armée pendant la guerre des Balkans, il se retrouve à 28 ans quasiment SDF dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue. Analphabète, traumatisé et esseulé, ses repères dans ces premières années d'exil sont l'alcool et les femmes.
En quelques 35 courts chapitres qui sont autant de tranches de vie, l'auteur nous décrit ses errances en France (Rennes, Paris, Strasbourg) et en Europe de l'Est dans les années 90.

J'ai bien aimé sa manière de s'exprimer, sa grande culture et son humour un peu noir, son auto-dérision et sa lucidité sur lui-même, mais je ne me suis pas attaché au narrateur : trop autocentré, sa manière assez désagréable de considérer les femmes… mais je reconnais qu'on ne peut que plaindre cet homme vieilli trop vite (à la lecture, on a plutôt l'impression d'un quarantenaire que d'un jeune homme d'à peine 30 ans).
Le récit étant de plus en plus décousu, j'ai terminé le livre en diagonale.

Même si je ne l'ai pas tellement apprécié, ce récit autobiographique a un petit quelque chose qui me marquera, sans doute la débrouille désenchantée, la ténacité lucide mais acharnée de l'auteur.
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Selon de manuel de Velibor, l'exil prend souvent sa source dans un drame, ici la guerre en Yougoslavie. Source de déracinement, une fois devenu l'étranger, le réfugié, il est difficile de trouver sa place. Heureusement, la littérature est universelle et l'écriture sera sa bouée de sauvetage.
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