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3,29

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fervent adepte de champignon magique à la fin des sixties, souviens-toi... « Blue Jay Way » c'était une chanson des Beatles (période beatnik). Feu George Harrison y chantait ses amis égarés dans Los Angeles un soir de brouillard...

Non content d'emprunter le titre de cette ritournelle psychédélique, Fabrice Colin, l'auteur (français) du polar schizophrène ici présent, s'en inspire en plaçant son candide héros (français itou) dans la brume – propre et figurée – de la cité des anges. Los Angeles... symbole bipolaire de la décadence et du glamour où « le vide est un art et la dépravation un passe-temps », cadre idéal pour le cocktail qui va bien : manipulations, meurtres et paranoïa, sexe, drogue et rock'n roll, yeah.

Je n'ajouterai rien (qui a encore dit feignasse ??) si ce n'est un conseil : ami lecteur, laisse-toi hypnotiser par ce roman machiavéliquement glauque et dans lequel, pour ma part et en ce qui me concerne, je me suis délicieusement vautrée, entre fascination trouble et répulsion... gourmande.

Et puis le jour (lointain) où mes garçons envisageront une virée sur la Côte Ouest, je leur ferai lire ce bouquin. On n'est jamais trop prudent.


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
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Bienvenue à L.A., Petite Grandeur et croissante Décadence.
Fabrice Colin, pour sa première véritable incursion dans le monde du polar, nous plonge la tête la première dans l'énorme piscine qu'est cette ville tentaculaire, où la fraîcheur de l'eau fait vite place à un réel sentiment d'étouffement.
Le ton est résolument moderne, parfois lyrique, parfois cru. le premier personnage du livre est la mégalopole elle-même où tout est bon pour « justifier » les frasques d'une population désoeuvrée, où le fric fait perdre tout sens des réalités. Mais, qu'est-ce que la réalité lorsque l'on côtoie Hollywood ?
Soyons clair, Colin ne nous propose pas qu'une simple étude de moeurs, c'est un vrai polar, complexe, sombre, plein de faux-semblants.
L'auteur prend le temps de nous plonger dans son histoire, pour au fur et à mesure, nous happer grâce à sa narration quasi hypnotique.
Récit écrit à la première personne, Colin égraine quelques chapitres à la troisième personne de-ci-de-là, qui attisent l'intérêt, sans qu'il soit possible de faire le lien entre ces histoires (jusqu'à la chute finale, forte en révélation, quoi que tirant un chouïa en longueur).
Colin est à l'aise comme un poisson dans l'eau (désolé...) dans cet univers qu'il a l'air de bien maîtriser pour un auteur français, Il nous mène par le bout du nez, sans nous lâcher jusqu'à la fin.
Une descente aux enfers et un polar actuel qui se révèle être une vraie réussite.
Souriez, vous êtes filmés.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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J'ai été littéralement happée par cette histoire hypnotique.

On glisse dans un huis clos, dans cette villa contemporaine d'un milliardaire : Larry producteur de show de téléréalité, père de Ryan, ce fils que Julien est censé remettre sur les rails de la réalité avec des cours de français).

Cette villa domine la non moins célèbre ville de Los Angeles que Fabrice Colin décrit de belle façon.

Blue Jay Way (le nom de la villa) rassemble de nombreux personnages et elle a aussi un rôle à part entière (elle se cache, elle surveille, elle se montre...). Véritable symbole des réussites possibles dans cette ville, des débauches qui s'y déroulent et de la luxure qui peut y régner.

D'où l'importance du paraître et de la froideur de son intérieur. J'en ai aimé sa description et son rôle dans ce livre. Posant un lieu particulier et très ciné-génique.

Comme si cette villa synthétisait les travers des hommes qui l'habitent ou la côtoient ! Son nom est le titre du livre (et aussi d'une chanson des célèbres Beatles) et ce n'est pas un hasard.
En tant que lectrice on se laisse entraîner par le narrateur, Julien, qui est sans réelles convictions même en choisissant cette "mission" particulière. Il traîne son mal être et ses blessures violentes, il ne sait pas vraiment ce qu'il veut, il n'est pas acteur de sa vie et se trouve plus spectateur des évènements que réellement acteur, se laissant entraîner dans le fond... On sent bien que tout lui échappe et que le vide l'attire ...

Et puis les évènements s'enchaînent de façon inexorable, aucun des personnages ne semble avoir d'emprise sur la réalité ni de solution pour stopper cette escalade de meurtres...

Dans cette lecture des chapitres titrés et parlant d'autres personnages (Les parcours de deux enfants : Scott et Jacob ), viennent d'intercaler dans cette histoire et en tout en avançant dans celle-ci on se dit que ces histoires là vont bien finir par se rencontrer, que l'histoire de ces deux autres personnages à forcément un lien avec tout ce qui arrive à Blue Jay Way...

Mais Fabrice Colin est retors (si si !) et il aime manipuler son lecteur (plaisir jubilatroie d'écrivain, argl quelle chance ) et il repousse l'explication (ou du moins la tentative de l'explication de l'inexplicable ) tout au bout de l'histoire.... Honnêtement qui aura compris bien avant, est un DEVIN (ou l'écrivain de l'histoire...)!

Pour conclure je tiens à vous dire que j'ai beaucoup aimé ce livre, que je l'ai lu avec plaisir et avec un bon rythme. Il faut dire aussi que l'écriture de Fabrice Colin me plaît beaucoup et qu'elle est diablement efficace.

Laissez vous envouter par Blue Jay Way, "c'est de la bonne" !

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Reprenant le titre d'une chanson des Beatles, Fabrice Colin, jeune auteur français, nous emmène aux Etats-Unis, sur les traces de Julien, un jeune écrivain, comme lui.

L'histoire débute à New York, en janvier 2002, mais le traumatisme du 11 septembre 2001 est bien trop proche pour ne pas influencer le personnage principal d'autant plus que son père était passager de l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone.
L'intrigue se complique très vite avec cette romancière à succès, Carolyn Gerritsen, qui propose à Julien d'aller à Los Angeles s'occuper de Ryan (21 ans), son fils, qui vit chez son ex-mari, Larry Gordon, producteur à succès. Plusieurs retours en arrière mettent en place des éléments nécessaires à la suite du drame qui se noue.
La fameuse villa, nommée « Blue Jay Way », entre alors en scène et se révèle un élément essentiel à toute l'histoire. le luxe y est inouï mais il n'y a rien à faire et Julien est payé 5 000 $ par semaine, plus frais annexes. L'absurdité de ce monde tout en faux-semblant se révèle au fil des pages. Relations amoureuses factices, usage immodéré de stupéfiants, il n'y a plus de limites dans une société reposant sur l'argent où toutes les valeurs morales sont sans cesse bafouées.
De chapitre en chapitre, le cauchemar prend consistance et l'on ne sait plus trop qui tire les ficelles, tellement les manipulations sont nombreuses. Julien est au coeur de tout cela. Lorsqu'il retrouve Carolyn Gerritsen, rien n'est résolu, bien au contraire : « …un brouillard s'avançait sur son passé, une ombre blasphématoire, et la cupidité dévorait tout, un mélange de désirs brouillés et de colères inévitables. »

Avec un style d'écriture agréable, Fabrice colin maîtrise bien son sujet : l'écriture du polar, le drame de l'auteur devenu malgré lui acteur de l'histoire.
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Dire que j'aime le style de Fabrice Colin est très, très en-dessous de la réalité ! C'est le 3è ouvrage de cet auteur que je lis, après Bal de givre à New York et la Vie extraordinaire des gens ordinaires, et dans un genre bien différent, il me ravit, cette fois encore.
BJW est l'histoire de la descente aux enfers du Petit Français, venu là pour être le « baby sitter » ou l' »ange gardien » de Ryan, à la demande de sa mère Carolyn, écrivain dont Julien écrit la bio et payé par son père Larry, bonhomme plein aux as, mais assez glauque.
Julien va découvrir petit à petit, derrière les paillettes de la cité des Anges, un monde sale dont alcool, sexe, drogue, crime sont le cocktail rituel. Il croit et veut rester en dehors, mais se retrouve avec de plus en plus « de cambouis sur les mains » au fur et à mesure de meurtres non élucidés qui ont lieu autour de lui.
J'ai trouvé ce roman « hypnotique », je ne trouve pas de mot plus juste, au sens où plus ça devenait noir et plus j'avais envie d'arrêter là ma lecture, mais plus ça devenait impossible… La recherche de Ryan dans le dernier quart du roman est stressante à souhait et on sent monter la tension, avec l'impression qu'un élément nous a été fourni avec l'histoire parallèle de Jacob, mais que l'on peine à le saisir.
Bluffant, vraiment, jusqu'au final qui laisse au lecteur la part belle !! Une belle réussite si on y ajoute également de belles formules comme « la surface de l'océan évoquait un froissement de papier argenté » ou « chaque soir, un soleil de fin du monde plonge sous la ligne d'horizon, laissant sur l'océan une vaste défroque de sang et d'or » ou encore « cette heure fragile et magique où le jour hésite à mourir »…
Lisez, lisez ce roman et dites-moi vite ce que vous en avez pensé….

Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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Ah enfin je l'ai trouvé sur le site ...je ne me souvenais plus du titre ni de l'auteur ..et je tombe par hasard sur lui...très bon livre..je pense lire un autre livre d l'écrivain.
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Julien, jeune Franco-Américain, devient le précepteur de Ryan, le fils de la romancière Carolyn Garritsen, et part vivre à Los Angeles, dans la villa Blue Jay Way. Il est confronté aux frasques du maître des lieux, Larry Gordon, et à une jeunesse dorée hollywoodienne. Mais les morts violentes se succèdent, mensonges, trahisons et manipulations deviennent la norme.
Pour son premier thriller, Fabrice Colin fait une entrée plus que remarquable dans le monde du polar. Une histoire à tiroirs où présent et passé se mêlent irrésistiblement. Ecrit de façon magistrale, parfois directe voire crue. L'auteur a su retranscrire l'ambiance de L.A. et particulièrement d'Hollywood à la perfection. Un monde sulfureux, déjanté, débridé, voire désenchanté où notre héros va perdre tous ses repères. Fabrice Colin nous offre un thriller superbement ficelé à l'atmosphère tourmentée. Un vrai coup de maître.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Impuissant à se remettre de la disparition de son père le 11 septembre 2001, dans l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone, Julien ne sort pas d'une période d'angoisse ; Mensonges et paranoïa entourant les circonstances du crash de cet avion sont des bons marqueurs de l'atmosphère du roman.

En pleine confusion, Julien accepte donc de partir pour L.A. et de devenir «précepteur» du fils d'un richissime producteur de cinéma, qui vit dans une gigantesque villa sur les hauteurs de Beverly Hills, Blue Jay Way.

Là, il va plonger avec des yeux étonnés dans ce monde irréel vide de sens mais rempli d'alcool, de drogues en tous genres, de fêtes hallucinantes, de sexe, de rock'n roll, autour de ce fils et des quelques individus désoeuvrés qui gravitent autour de lui dans la villa. le malaise va tourner à l'horreur avec la disparition d'Ashley, la femme du producteur, enclenchant les étapes d'un thriller très prenant.

Intercalées au coeur de l'histoire dans des chapitres à part, on suit les parcours distincts de Scott et Jacob depuis leur enfance, l'un, être sadique obsédé par le mal, et l'autre schizophrène emmuré dans sa folie. Sans lien apparent avec l'histoire principale, ces deux parcours semblent néanmoins nous indiquer que tout va aller de mal en pis.

« Electrisée, la ville scintillait comme un patient épileptique dans l'attente d'une prochaine crise. »

Dans une intrigue diaboliquement efficace, Blue Jay Way concentre toute la mythologie de Los Angeles, cette ville qui semble irréelle, dont on ne trouve jamais le centre ni la cohérence, cette ville où réalité et fiction semblent difficiles à démêler.

«Aaron s'est étiré :
- Je pratique la cabale à mes heures perdues. J'ai écrit une thèse de littérature comparée sur le thème du math métal. J'ai cinq grammes de cocaïne trop chère pour toi dans la poche arrière gauche de mon short. Je suis l'un des quatre enfants que Steven Allan Spielberg a refusé de reconnaitre. Je n'ai couché avec personne au cours des trois dernières années si l'on excepte un furet. »

« Quelques semaines après son arrivée à L.A., Ashley avait fait part à Frances de son désir d'être inhumée au Forest Lawn Memorial Park. L'incongruité de cette requête, rétrospectivement, ne cessait pas de m'étonner. Comment pouvait-on se préoccuper d'un tel détail à peine entré dans l'âge adulte ? Mais les Angelins, y compris ceux d'adoption [...] avaient fait de la précocité une seconde nature. N'avais-je pas consulté le cahier des charges ? Ici, idéalement, on baisait à 11 ans, on se camait à 13 et on mourait à 17. Vue sous cet angle, avait-il ajouté en rajustant sa casquette des Dodgers, Ashley s'était montrée remarquablement patiente. »
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Passionnante incursion de Fabrice Colin dans le policier / thriller.

Publiée début 2012, une remarquable incursion de Fabrice Colin dans le policier et le thriller.

Choisissant habilement un narrateur décalé, et jusqu'à un certain point, "naïf" (un Français vivant aux États-Unis, traumatisé par la mort de son père dans l'un des avions du 11 septembre 2001), l'auteur nous plonge dans les méandres de la famille et des amis d'un richissime producteur hollywoodien et de sa labyrinthique villa "Blue Jay Way", sur les hauteurs d'Hollywood. Sexe, drogues, rock'n'roll, fantasmes de puissance et vacuité existentielle sont omniprésents, tandis que rôde à l'arrière-plan un (au moins) redoutable psychopathe, dissimulé aux autres protagonistes comme au lecteur sous un masque bonhomme... Et Fabrice Colin nous fournit au passage, à travers le personnage de l'ex-femme du producteur en question, une remarquable réflexion sur la nature de l'écrivain : créateur, pirate ou charognard du réel ?

Quelques longueurs très supportables au demeurant ne gâchent donc absolument pas la fête à la villa, et son final hallucinant.

"Une pluie amère frappe les vitres, une pluie qui s'étend jusqu'aux confins du désert, humecte le sable et les cendres, tambourine sur les bunkers, interrompt les scénaristes dans leur méditation primale.
J'envisage les quatre. J'envisage l'histoire. Carolyn, le FBI, tout le monde. Une construction si sophistiquée et si faussement naïve qu'elle semble vouloir décourager toute adhésion d'emblée pour mieux convaincre en dernier examen. L'acteur principal doit être étranger à ce monde, voici l'unique condition. Étranger à son propre rôle."

"Jadis, une voix plus forte que les autres racontait votre histoire. le mot fin ne vous appartenait pas, alors. La morale était une porte close que personne ne vous demandait d'ouvrir. Aujourd'hui, toutes les voix se mêlent, aucune n'est plus véritablement audible et un mal sournois de dissémine. Nos dernières certitudes sont mortes downtown, un matin clair de septembre aux abords de Ground Zero.
Ma seule chance de m'en sortir, me dis-je, téléphone en main, ignorant l'appel manqué pour faire défiler les noms de mon répertoire, ce n'est pas de comprendre : c'est de raconter ce qui s'est passé, d'user des mots comme on enfonce des clous sans me préoccuper de ce qui se trouve à l'intérieur du cercueil.
La nuit qui se déploie sur New York n'a plus rien en commun avec l'océan qu'elle était autrefois. La seule chance de m'en sortir, c'est d'écrire ces lignes en réduisant au silence toutes les voix sauf une, la mienne - de vous faire savoir que j'aurais au moins essayé."
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J'aime : la 4ème de couverture.
Un résumé long, plein de détails, mais qui pourtant ne spoile en rien le contenu du roman. A la lecture du résumé on a l'impression de connaître déjà l'histoire et de deviner le dénouement, et pourtant il n'en est rien. Je ne sais pas qui l'a écrit, mais je félicite le rédacteur !

J'aime : le style.
Le roman fait 480 pages mais on ne les sent pas. J'ai eu un peu de mal à entrer dedans au début, je l'avoue, mais c'est surtout parce que je lis peu de thriller. le dernier datait de début 2011. Mais au bout de quelques (courts) chapitres, c'est bon, j'étais fichue, j'ai tout enchainé. Fabrice Colin alterne chapitres écrits à la 1ère personne - du point de vue de Julien - et chapitres à la 3ème personne, parlant de personnages que Julien ne connaît pas. Et c'est là l'un des points forts du roman : jusqu'à la fin on se demande qui sont ces personnages, quel est le lien avec Julien, avec les autres locataires de Blue Jay Way.

J'aime : le huis-clos.
J'ai toujours aimé les huis-clos, ces romans qui se passent à un seul endroit (ou presque), où il se passe énormément de choses et rien à la fois mais sans jamais ennuyer le lecteur. Non seulement ça évite de se perdre parmi les personnages et les lieux (j'adore Wicked, mais alors je vous dis pas le nombre de fois que j'ai dû regarder la carte). Et puis j'aime ce sentiment d'oppression, de suspicion, de doute et de paranoïa qui s'installe au fil des pages.

J'aime : les 100 dernières pages.
Le méchant se révèle petit à petit, Julien et les autres se sentent chaque fois plus épiés, manipulés, il oblige Julien et Carolyn Gerritsen à faire et voir des choses impensables. Il leur fait subir pas mal de choses aussi. Pourquoi ? Par qui ? On ne l'apprend que vers la fin. Et quelle fin d'ailleurs ! On a les réponses à nos questions, mais pas à toutes nos questions. Certaines restent en suspens et d'autres encore ne font qu'être soulevées. On reste dans le vague et même si on a des réponses, on ne comprend pas tout. C'est une fin ouverte à l'interprétation personnelle. J'approuve.

J'aime : La musique.
Chaque fois que je finis un roman de Fabrice Colin, j'ajoute des groupes ou des chanteurs à ma liste de choses à découvrir. Ma culture musicale pour ce qui est des "classiques" et autres indémodables est vraiment limitée. Je me couchais chaque jour plus intelligente musicalement parlant. (Tiens, ça me donne une idée de question pour la soirée de lancement du 8 mars prochain )

J'aime/J'aime pas : Julien.
Je suis arrivée à la fin de mon livre sans réussir à me faire un avis sur les personnages, et plus particulièrement Julien. Ca me plait. J'aime son côté humain, curieux, et j'avoue, j'aime aussi sa paranoïa et sa déchéance. Mais en même temps, je le trouve énervant. Il est apatique les 3/4 du livre, il attend que les choses se passent, j'ai souvent eu envie de le secouer, et ce n'est vraiment que vers la fin qu'il se bouge. Mais en même temps, je le comprends. Il est dans une ville inconnue (ou presque) avec des gens antipathiques et égoistes à souhait, les mauvaises nouvelles s'enchaînent, le sang coule, il réagit comme un humain. Mais en même temps, il... non vraiment, impossible de me faire un avis.

J'aime pas : les pages 184-186.
La souris encore ça va, elle agonisait. le chien non. Quand je l'ai vu mentionné, j'ai sauté cette page et demi, je savais ce qui allait arriver. Et c'est bien là l'une des rares choses que je ne supporte vraiment pas. Cette page et demi m'a rappelée pourquoi je lisais rarement des thrillers. Je sautais déjà les pages de ce genre dans Level 26, mais là c'est pire, j'ai carrément fait une pause dans ma lecture pour éviter de m'imaginer la scène.

J'aime pas : Ashley et Julien.
Pareil, l'une des raisons qui font que je lis rarement des thrillers. Ok, qu'ils couchent ensemble très bien, raconter tout ce qu'ils font non. Je vois vraiment pas l'intérêt. Encore dans les Succubus de Richelle Mead, ça se comprend, c'est de la romance et le personnage principal est une Succube. Dans ce genre de roman, moins.

Et puis, j'aime aussi Los Angeles, le 11 septembre et le "méchant". Mais il y aurait bien trop de choses contradictoires et "spoilerisantes" à dire sur chacun des sujets alors je passe.

Enfin voilà. J'aime tout dans ce roman sauf les deux j'aime pas.

Un premier thriller des plus réussis qui me réconcilierait presque avec le genre ! (Et rien à voir,mais sur la page FB du livre, il y a plein de jolies photos.)
Lien : http://sweet-madness.hautetf..
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