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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est une bonne histoire de dystopie avec des adolescents au coeur de l'intrigue. Jonas va se présenter à un concours d'admission pour grimper dans les hautes sphères de la société, mais tout semble truqué.
Le graphisme est classique, servi par une colorisation élégante, rien de révolutionnaire, mais il est assez agréable.
On retrouve un schéma scénaristique très classique, un peu trop même, une révolte gronde, on entre vite dans l'action, actions secrètes, groupes révolutionnaires, une élite séparée du peuple... L'auteur semble appliquer une recette, ça fonctionne, c'est efficace mais tellement déjà vu, on prend un peu de 1984, un peu de Fahrenheit 451, un peu de Divergente…
Ça fonctionne sans doute avec un public qui découvre ce genre, mais en ce qui me concerne, j'aime l'originalité et ici, il y en n'a pas beaucoup.
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Attirée par la couverture et le graphisme de la BD, je me suis laissée porter par cette dystopie SF où l'insurrection gronde chez les plus faibles contre "ceux d'en haut". Jonas est sur le point de passer les examens pour faire partie de l'Ascension. Sa grande soeur a déjà réussi haut la main l'épreuve mais tout n'est pas si simple. Scenario très basique. J'ai refermé la BD en étant un peu déçue de cet aspect vu et revu..
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J'ai bien aimé ce récit qui s'inscrit dans une société fortement inégalitaire qui pourrait ressembler à la nôtre. D'ailleurs, le sous-titre à savoir le visage des sans-noms renvoie aux fameux sans-dents d'un certain président se voulant très social. Pour autant, le récit ne dit rien de ce monde post-apocalyptique autour d'une cité. Les vêtements font par exemple référence au Moyen-Age mais il y a cependant un peu de technologie comme des lampadaires.

A noter qu'il n'y aura point de grandes batailles ou des combats mais plutôt une épreuve comme celle de l'entrée à une école prestigieuse où seuls les meilleurs pourront y parvenir. C'est le culte de la performance et de la réussite pour pénétrer dans les hautes sphères.

Il manque à ce récit une dimension de nous faire vraiment découvrir les inégalités en question car le petit peuple semble bien s'en sortir. On ne voit pas non plus les ultra-riches. Par ailleurs, quand l'insurrection éclate pour menacer le pouvoir en place, rien n'y prédisposait. Il manque certaines étapes pour construire un scénario plus cohérent et plus crédible.

Malgré ces petits défauts, ce titre présente un intérêt pour continuer à le suivre.
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Jonas fait partie d'une famille considérée comme de caste inférieur dans un futur post-apocalyptique où la ville de San Francisco rebaptisée Phoénice est séparée en deux. D'un côté les "sans noms" de l'autre les élus de l'Apex vivant retranchés dans une cité appelé l'Eden. Jonas travaille dans une usine de recyclage et étudie avec Heredias dans le but de passer le concours lui permettant d'intégrer l'Apex et sa prestigieuse université que sa soeur Hélix a déjà pu intégrer.
Mais voilà que Jonas pense qu'il est peine perdu de croire qu'il lui sera possible de réussir ce concours, et souhaite abandonner mais ce soir là il reçoit la visite de sa soeur Hélix hors il est impossible de quitter l'Eden sauf à s'enfuir. Hélix a pris le risque pour avertir Jonas que le concours n'est qu'une illusion mais qu'il doit tout de même le passer, que des amis insurgés vont l'aider afin d'intégrer ensuite leur groupe.
Une révolution se prépare au sein de l'Eden mais également dans les quadrants, les habitants ne peuvent plus supporter l'injustice.

Je n'étais pas très emballé par cette série, une société post-apocalyptique divisée en deux classes suppose toujours à un moment ou à un autre une révolte, des combats .... choses qui ne m'intéresse pas trop. Hors cette élite autorisée à s'instruire et à gouverner le reste de la population en imposant sa manière de voir et de concevoir le monde face aux "sans-noms" autorisés à vivre dans les ordures et dans ce qui fut une ville, à travailler sans relâche, m'a captivé. Pourquoi ce changement soudain? Je dirais que comme dans tant d'autres oeuvres issus du même registre l'auteur nous embarque directement auprès des personnages sans détailler sans cesse le monde et la société telle qu'elle était et est dorénavant.
Trop d'inégalités certes mais on ignore dans ce premier tome en quoi elles consistent vraiment mis à part le mode de vie. Je reste donc sur ma faim en terminant ce récit en espérant tout du moins que le tome 2 en révélera davantage sur le personnage d'Hélix qui me paraît être le maillon fort de cette série.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Jonas, 14 ans, passe tout son temps libre à étudier avec, pour seul objectif, de réussir l'examen qui lui permettrait enfin de rejoindre l'Elite et fuir ainsi sa condition misérable.

Car, la société dans laquelle vit l'adolescent est divisée en deux castes. D'un côté, la classe dominante qui réside dans le Dôme surplombant le reste de la ville regroupant, de l'autre, les quartiers pauvres.

Mais, l'intervention de sa soeur Hélix va déboussoler le jeune garçon qui va finalement comprendre que ce concours n'est qu'une mascarade et que la rébellion s'organise…

Je lis assez peu de récit d'anticipation en général mais, avec Carole Maurel aux commandes des illustrations, j'étais vraiment curieuse de la découvrir dans un autre registre.

Un premier tome agréable à lire, qui pose les jalons de l'histoire de manière efficace même si j'aurais apprécié avoir quelques approfondissements supplémentaires concernant le contexte.

Inégalités sociales, révolte, si l'intrigue n'a rien de novatrice, l'ensemble reste prenant. Une lecture que l'on achève avec une foule de questions en tête et l'envie de connaitre l'évolution du récit.

Côté graphisme, je n'ai pas été déçue avec les couleurs et l'ambiance instaurées par l'illustratrice.

Un premier opus plaisant à découvrir, qui a piqué ma curiosité. Une dystopie sur fond de lutte des classes qui, si elle reste classique, ne manque pas pour autant d'intérêt et s'annonce prometteuse pour la suite à venir.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Eden, de Fabrice Colin et Carole Maurel, une découverte par Service de Presse.

A présent très confiant et encore plus intéressé par les éditions Rue de Sèvres, depuis les "Quatre soeurs" de Malika Ferdjouk mis en images par Cati Baur, depuis "le Château des étoiles "d'Alex Alice, je me lance dans cette nouvelle aventure graphique imaginé par un auteur que je commence à bien connaitre par la voie de la littérature jeunesse.



Fabrice Colin, c'est entre autres pour ados, "Bal de Givre" et "La malédiction d'Old Heaven" chez Albin Michel, "Les étranges soeurs Wilcox" chez Gallimard Jeunesse, "La Saga Mendelson" au Seuil Jeunesse, "La vie extraordinaire des gens ordinaires" chez Flammarion et pour les plus jeunes, "Des frères en final" chez Rageot.

Je pourrais en citer d'autres.

Je n'ai pas voulu m'entretenir du communiqué de presse et rester vierge de la première impression.



Je connaissais le genre de cette proposition BD, la 1ère de couverture était séduisante et le sous-titre intrigant. Les Sans-Noms.

C'est de la SF.



Nous sommes invités, si je puis employer ce terme, dans une société divisée en deux castes.

Un examen écrit de passage permet à chacun de s'élever dans cette société, la forme démocratique affiche déja l'atmosphère, seuls les dits plus intellectuels seront acceptés.



Jonas, un ado, doute de pouvoir réussir l'examen. La narration ne pose aucun jugement, nous comprenons simplement que la vie en haut serait plus confortable.

Helix la soeur aînée de Jonas a réussi à "s'élever", les règles semblent un peu strictes et c'est en cachette qu'elle visite sa famille afin de donner le conseil, celui qui permettra à Jonas de réussir l'examen.



L'aventure s'appelle Eden et au bout de quelques pages, nous doutons que le monde du haut soit le paradis promis.

L'épreuve écrit est désarçonnant mais Jonas ne pourra en parler, ni aucun des participants recalés, car sa mémoire sera effacée.

Le travail de couleurs de Carole Maurel rend l'atmosphère bien moins sombre que le scénario peut le présenter.



C'est une lutte des classes que Fabrice Colin promet aux lecteurs.

Les deux catégories ont leur caractère honorable et aussi inquiétant, de quoi corser un peu l'affaire et de douter de tout, attendre de voir ce que Jonas va décider avec confiance et force malgré son jeune âge.

Le père de Jonas s'engage dans des rassemblements secrets des "masses" populaires, leur cagoule afin de tenir leur identité secrète nous renvoie malgré tout à des heures historiques moins glorieuses.

Hélix a le sens de la débrouillardise et de la survie dans le monde des éclairés de la pensée à Eden.

Je ne suis pas certain de saisir les cheminements de pensées, c'est sans doute voulu par l'auteur et Fabrice Colin offre tous les codes de l'endoctrinement spirituel.

Frissonnant.



Le tome 1 pose l'univers surtout, mais l'action ne tardera pas et les groupes ont un oeil les uns sur les autres, ça sera à celui qui agira le premier pour prendre l'avantage d'un soulèvement.



Les références multiples sont intéressantes et nous sommes curieux de la suite, que Jonas gagne en densité sur un deuxième tome.

Le tome se lit bien, absolument pas anxiogène, il suscite la curiosité d'en découvrir plus sur les grandes lignes prévues par l'auteur.

Qui sera t-il? Sera t-il un héros dans ce drôle d'univers?

Quel héros sera t-il?

A vous de découvrir le tome 1.
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Phoenice, anciennement San Francisco, n'est plus qu'un état à part entière divisé en deux zones depuis le tremblement de terre qui l'a partiellement détruite au 21ème siècle : les quadrants, quartiers où vit la majeure partie de la population, et le coeur, ville dans la ville, juchée sur une colline et protégée par un mur.

Les élus, classe dominante et éduquée, vivent à l'abri du mur et détiennent tous les pouvoirs y compris militaires. Les autres habitants sont répartis selon un système de castes : ouvriers, soldats, nourrisseurs et déclassés.

Jonas, 14 ans, vit avec une mère dépressive, un père révolutionnaire. Sa soeur aînée, Helix 15 ans, a réussir l'Ascension, concours d'entrée pour intégrer les « élus ». Un concours très difficile à réussir pour les non initiés.

A présent, intronisée, et passée de l'autre côté, elle est coupée de sa famille. Jonas, pour échapper à sa condition modeste n'a qu'une issue : réussir également le concours même si il doute de réussir et qu'il n'arrive pas à se résoudre à laisser sa mère…

Le visage des sans-noms est le premier tome de la série Eden écrite par Fabrice Colin et illustrée par la talentueuse Carole Maurel dont j'avais beaucoup aimé le travail qu'elle avait réalisé pour Collaboration horizontale et En attendant Bojangles, raison pour laquelle cette bande dessinée m'intéressait car comme vous le savez déjà, la science-fiction et la dystopie ne sont pas mes genres de prédilection, loin de là !

Ce premier volet plante efficacement le décor et l'ambiance dans lesquels nous allons évoluer et où nous suivons à la fois Jonas dans la ville du bas et Helix dans la ville du haut. Dans cette ville coupée en deux depuis le tremblement de terre, coexistent deux catégories de population : les élus et les autres.

Mais lorsque nous découvrons cet univers et les personnages qui l'habitent, on prend conscience de la difficulté d'appartenir à la caste des non-élus. Seule solution pour les pauvres de prendre l'ascenseur social : la sélection à quinze ans permettant de passer d'une caste à l'autre, du moins en théorie, car la réalité est toute autre.

On découvre également qu'une résistance s'est organisée, ce qui nous promet de chouettes évolutions pour la suite car le visage des sans-noms est typiquement un tome d'introduction nous familiarisant avec les protagonistes et le sujet développé par l'auteur : une société où le déséquilibre entre un peuple et ses élites atteint son point de rupture. La révolution est en marche et il me tarde de découvrir ce qu'il va advenir de Jonas et de Helix dans le second volume.

Une formidable entrée en matière qui fera mouche auprès de la cible visée par Fabrice Colin et Carole Maurel (les pré ados et ados) qui pourront apprivoiser avec cette série le genre dystopique.

Une bonne idée de départ de Fabrice Colin qui nous propose un récit bien rythmé, bien servi par les illustrations réussies Carole Maurel qui croque avec talent ce monde futuriste de Phoenice mais qui met également l'accent sur les visages des acteurs de l'histoire, ce qui rend le tout très vivant.

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Même si les dystopies sont moins nombreuses cette année que dans les saisons littéraires passées, elles sont toujours à la mode. Après La révolte des Valtis, en voici une deuxième en bande dessinée et celle-ci a des airs de nouveauté parce qu'on a ici deux visions qui s'affrontent à l'intérieur d'une même famille et que le personnage principal, au lieu d'être celui en rébellion, est celui qui veut rester dans le rang, respecter la tradition. En effet, quand Hélix traverse la barrière (physique et psychologique) pour venir voir son frère à la veille de l'examen, c'est pour lui dire qu'elle n'a pas réussi seule : que les pauvres du bidonville, aussi intelligents soient-ils, n'ont aucune chance d'y arriver (et là on retrouve le génie de Fabrice Colin). Mais Jonas est tiraillé entre ce que lui dit sa soeur et ce qu'il a toujours cru, ce qu'il pense devoir faire. Et il n'est pas au bout de ses peines, car son père fait aussi partie d'un groupe de rebelles, mais d'une autre allégeance. Bref, on est près du point de rupture… mais ça viendra dans un prochain tome. En fait, cette bande dessinée est essentiellement une mise en bouche : on présente l'univers, on vit quelques rebondissements, mais, surtout, on prépare une suite qui risque d'être plus haute en couleurs.
Le petit plus? Les illustrations, expressives et colorées. C'est une bande dessinée attirante visuellement avec des cases où se cachent de nombreux détails.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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