J'exagère à peine

drôle, bizarre, hallucinant et peu ordinaire. Lu avec mon ado en duo, il a bien rigolé, moi un peu moins ( mais mon grand âge a du jouer) . C'est sympa, ça détend...voilà, voilà

Le héros est né en 1972 d'une mère fan des films de Disney, elle a accueilli Dieu chez elle et son fils s'est transformé en toucan. Lorsqu'il a repris forme humaine, il était génial et il s'est beaucoup ennuyé à l'école. Il a décidé de travailler dans une usine afin de reposer son cerveau et il a été recruté par une entreprise de fabrication d'araignées en peluche. Après un désastre, il a décidé de se marier et il a organisé un bal costumé qui a porté ses fruits, il a épousé Lucibelle et ils ont eu trois enfants, Amaelle, Stramer et Graminée, soit Am - Stram - Gram. Il a enfin construit une machine à voyager dans le temps et il a ramené Victor Hugo à notre époque avant d'embarquer toute sa famille à l'époque des dinosaures.

Est-ce un pari littéraire avec des amis comme semble le suggérer la dédicace ? En tout cas, Fabrice Colin livre ici un récit fantasque, nous sommes proches du non-sense mais sans la poésie propre au genre. L'intrigue est loufoque, le récit décousu et c'est un hymne à la fantaisie.

Quel public pour ce roman si particulier d'autant que les textes de Fabrice Colin peinent à trouver leur public ?

Lundi Kids (pas) only avec un livre totalement barré aujourd'hui !

Ceux qui ont la chance de me connaître (!) savent que je suis assez terre à terre, je n'aime pas (trop) les histoires abracadabrantesques. Les meilleurs exemples ici seront « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel » de Romain Puertolas, « L'extraordinaire voyage du fakir… » de … Romain Puertolas ou en littérature jeunesse « La bonne aventure », chroniqué il y a un an, de Fabrice Colin. Hmmm justement, parlons-en de Fabrice Colin : cet auteur avait écrit avant un petit livre farfelu, que j'ai dévoré. Une bio, pas tirée du tout par les cheveux, d'un enfant qui fait et sait tout plus vite, plus fort, plus intelligemment que les autres. Il se transforme d'abord en toucan quelques temps (ça ne peut pas finir bien), puis tombe amoureux d'une sirène (ça ne peut toujours pas finir bien), puis invente une machine à remonter dans le temps avec laquelle il ramène Victor Hugo faire un exposé (non, ça ne finira définitvement pas bien).

C'est loufoque, incroyablement surréaliste, très finement écrit et tendre par moments.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire, aussi étrange que cela paraisse et j'exagère à peine !

A lire à partir de 10/12 ans (ou avant d'ailleurs, pourquoi pas !).

Alors......comment dire....... je ne saurais pas qualifier ce roman ! Je ne sais même pas si il est possible d'en faire un résumé. On peut en dire qu'il s'agit peu ou prou du journal (mais ça on ne le découvre qu'à la fin) qui raconte dans les grandes lignes la vie d'un homme pas ordinaire, à qui il arrive des choses incroyables (dans le sens premier du terme : pas croyable). On s'attend à ce qu'il se réveille d'un coma et que tout cela soit en fait rêvé, mais non. On s'attend à apprendre qu'il est sous anxiolytiques, mais non. Ce roman est un OLNI (L pour livresque).
Je n'ai pas trop adhéré parce qu'au bout du compte je suis restée sur ma faim. On a une sorte d'explication de tout ce capharnaüm sur la fin, qui est tout aussi dysfonctionnelle que le reste.
Je ne sais pas comment je vais "vendre" ce roman aux élèves, je vais tenter, on verra bien les retours. Peut-être en auront-ils une autre lecture.
C'est peut-être tout simplement l'histoire d'un homme qui a décidé de n'en faire qu'à sa tête.

Alors......comment dire....... je ne saurais pas qualifier ce roman ! Je ne sais même pas si il est possible d'en faire un résumé. On peut en dire qu'il s'agit peu ou prou du journal (mais ça on ne le découvre qu'à la fin) qui raconte dans les grandes lignes la vie d'un homme pas ordinaire, à qui il arrive des choses incroyables (dans le sens premier du terme : pas croyable). Ce roman est un OLNI (L pour livresque).
Je n'ai pas trop adhéré parce qu'au bout du compte je suis restée sur ma faim. On a une sorte d'explication de tout ce capharnaüm sur la fin, qui est tout aussi dysfonctionnelle que le reste.
C'est peut-être tout simplement l'histoire d'un homme qui a décidé de n'en faire qu'à sa tête.