Winterheim, tome 2 : La saison des conquêtes

Je ne voudrais pas paraître méchant, ni même grossier, à défaut de faire un résumé digne de ce nom de cette chose, mais on n'est pas très loin au-dessus de [b:l'assassin royal|45107|Assassin's Apprentice (The Farseer Trilogy, Book 1)|Robin Hobb|http://photo.goodreads.com/books/1170273738s/45107.jpg|171715], quand même. Les défauts déja présents dans le premier tome se confirment avec une étonnante régularité. On y retrouve en effet un héros aussi transparent pour le lecteur que du papier à cigarette, des aventures digne de la cour de récré, enfin bref, rien de palpitant. Ce qui est dommage c'est que j'ai bien senti que l'auteur maîtrisait bien sa plume, mais apparement pas du tout son scénario. Lorsqu'en plus le filigranne des légendes nordiques (des dieux et des dragons qui se battent pour le contrôle d'un monde médian qu'un bâtard des dieux va complètement chambouler) devient aussi épais qu'un câble du Golden Gate, la lecture devient un vrai supplice de Tantale : on a envie de dire à l'auteur de trouver un autre sujet, par pitié, mais il écrit bien, et les yeux du lecteur sont juste assez soulagés pour lui permettre de passer à la page suivante, où l'enfer recommence. J'avais déja dit tout le mal que j'en pensais, et je persiste largement avec ce tome indigent, qui mérite quand même, dans ma poubelle virtuelle, d'être au-dessus de l'assassin royal (étalon de fond).
9782290309650"

Une lecture laborieuse...

Aucun attachement pour le personnage principal, sorte de Fitz avec des pouvoirs de Golgoth pour lequel les événements s'enchaînent sans aucun ordre logique ni fil conducteur.
J'ai vraiment l'impression que l'auteur a créé la carte géographique de son monde au fur et à mesure que les chapitres avançaient, ajoutant de nouveaux royaumes au gré de ses besoins narratifs.
Certains chapitres sans queue ni tête viennent s'ajouter de temps en temps, probablement par vocation de créer une ambiance, essai totalement raté de mon côté (mention spéciale à celui sans ponctuation).
On n'oubliera pas l'épisode de la fille de 15 ans "offerte" en hospitalité à l'un des protagonistes, dans un passage dont le côté glauque n'a rien à envier à Terry Goodkind.
La cadre nordique est par contre toujours agréable.

Un livre qui répond à toutes les questions du premier livre et soulève une complexité passionnante sortant des antagonistes bien/mal et ordre/chaos
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