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The Infinite Loop tome 1 sur 2
EAN : 9782344009529
112 pages
Glénat (26/08/2015)
3.64/5   29 notes
Résumé :
Teddy vit dans un futur lointain, un monde édulcoré et sans aspérité où il n'y a plus d'enjeux, plus de haine, et surtout... plus d'amour. Un monde en apparence apaisé et sans conflit et où les voyages spatiotemporels font partie du quotidien. Teddy y mène une existence parfaite, exerçant son travail de correcteur d'anomalies temporelles au sein d'une brigade gouvernementale. Sa vie se déroule sans accroc jusqu'à ce que l'une de ces anomalies prenne la forme d'une j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai emprunté ce livre un peu par hasard à la bibliothèque et je suis ravie d'avoir voulu découvrir ce livre parce que je ne m'attendais pas à une telle histoire !

Nous sommes dans un futur lointain où le Monde n'est plus ce que nous avons connu. Il n'y a plus d'amour ni de haine. Nous suivons Teddy, chargée de supprimer les anomalies qui se baladent à travers les différentes époques. Sa vie est basculée lorsqu'elle rencontre la première anomalie à l'apparence humaine, une femme qui va chambouler son coeur et son quotidien...

C'est un comics de grande qualité qui a été écrit par des auteur•rices français•es. Cet amour impossible, qui tiraille la protagoniste entre son "devoir" et ce qui est juste, nous interroge sur la liberté et l'amour... Bien évidemment, l'homophobie est assez présente en sous texte, et j'ai trouvé que la manière dont elle était traitée était intéressante.

Au niveau des illustrations, elles m'ont séduites et c'est d'ailleurs ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre, initialement. Et j'ai adoré l'histoire ! C'est avec un pincement au coeur que j'ai appris qu'il n'y avait que deux tomes et que la série serait donc vite terminée !

Une lecture inattendue mais vraiment chouette !
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Infinite Loop est une BD charmante, érotique par moment, racontant une histoire d'amour sous fond de voyage dans le temps. Les deux créateurs sont français, mais ça a d'abord été publié en anglais (je l'ai lu en anglais, c'était plus facile à trouver).

D'abord : L'histoire et le dessin partent dans tous les sens et certaines scènes sont plutôt psychédéliques. On ne prend pas vraiment la peine d'instaurer des règles du voyage dans le temps cohérentes. Tout cela est voulu et clair dès le début. C'est donc avant tout une histoire d'amour interdit; le reste est un prétexte.

On y suit donc Ted, une femme d'un futur lointain sont le travail est d'éliminer les anomalies temporelles (qui peuvent être des objets, des dinosaures ou peuvent carrément ressembler à un bug dans ma matrice). Tout cela jusqu'au jours ou l'une des anomalies se retrouve à être une femme magnifique, fan de Sartre et à la libido dévorante. Les deux s'enfuient, au risque de causer l'apocalypse, et sont recherchés par toute l'agence temporelle.

Plus la toile du temps se déchire, plus la BD devient éclatée, avec une ligne du temps complexe et des versions alternatives des personnages et évènements qui se présentent.

Comme le dit la philosophe : "Gays de toutes les timelines, unissez-vous!"
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- L'homme est condamné à être libre. - Jean-Paul Sartre -
-

Ce tome est le premier d'une histoire en 2 parties, complète et indépendante de toute autre. Il est initialement paru en 2015, suite à une prépublication en anglais chez l'éditeur IDW, elle-même précédée par une campagne de financement participative. Le scénario est de Pierrick Colinet, les dessins, l'encrage et la mise en couleurs ont été réalisés par Elsa Charretier.

En 1964, quelque part dans le comté de Nye (désert du Nevada), Teddy se rend sur le lieu d'une anomalie temporelle signalée. Son métier consiste à faire disparaître ces anomalies (les détruire), afin de préserver l'intégrité de la trame temporelle. Elle bénéficie de l'assistance à distance d'Ulysse Borges, un technicien basé dans les bureaux d'une brigade gouvernementale.

Lors d'une de ces missions de correction d'anomalie temporelle, elle se retrouve face à une anomalie qui remet en cause ses convictions de par sa charge émotionnelle et affective. Incapable de mener à terme sa mission et ayant transgressé les règles de sa profession, elle se retrouve dans le collimateur de l'inspection générale.

Dès la couverture, les dessins d'Elsa Charretier dégage un parfum de séduction irrésistible. Son héroïne est tout en courbes harmonieuses, avec de véritables hanches (une hérésie par rapport aux jeunes femmes longilignes peuplant les récits d'aventure habituels), une taille de poitrine raisonnable, et une petite mèche rebelle indomptable (réminiscence de la houppe de Tintin ?). De fait, le pouvoir de séduction de ce dessin de couverture se retrouve à l'identique dans les pages intérieures.

Teddy est une jeune femme très séduisantes du fait de ses mensurations particulières, de son visage lisse aux traits expressifs, de ses tenues vestimentaires fonctionnelles sans être insipides (et en plus elle dispose d'une véritable personnalité). Le lecteur prend grand plaisir à suivre les évolutions de ce personnage charmant, ainsi que des autres également représentés avec une forme de simplification évoquant parfois des bandes dessinées pour la jeunesse, et souvent les graphismes de Darwyn Cooke (voir par exemple La Nouvelle Frontière ou encore ses adaptations de Parker). Le choix d'une esthétique rétro (années 1960) confère un charme intemporelle au récit, qu'il s'agisse des personnages ou des lieux.

En fonction des séquences, l'artiste représente avec plus ou moins de détails l'environnement dans les arrière-plans. Le désert dans la scène d'introduction comporte quelques particularités, mais les cases ne rendent pas compte de la texture des roches ou du sable, ou du discret écosystème de cette région. Les décors deviennent plus substantiels en ville ou en intérieur où elle s'attache à apporter plus de détails. Comme dans toutes les bandes dessinées, il appartient à l'artiste de doser le niveau d'informations visuelles dans chaque case, ou à l'échelle d'une séquence. Elsa Charretier s'affranchit ainsi parfois de dessiner des arrière-plans le temps d'une case, d'une scène ou même d'une page. Mais l'effet produit n'est pas celui de l'économie.

Comme en atteste les 2 pages de texte en fin de volume où elle évoque le degré d'échange avec le scénariste, lorsque les décors disparaissent, le découpage en case devient conceptuel pour faire ressortir l'état d'esprit du personnage concerné, ou le cheminement de sa pensée. Cela aboutit à des séquences saisissantes, comme lorsque les différents arguments d'une discussion intérieure s'incarnent sous forme de différents personnages, ou par le recours à des logigrammes décisionnels parfaitement intégrés à la composition de la page, et au langage corporel des personnages.

Au final, le côté simplifié et très plaisant à l'œil des dessins procure un plaisir esthétique immédiat pour le lecteur, et se combine avec les compositions de pages pour apporter un plaisir de lecture visuel remarquable. Ce choix esthétique permet également aux auteurs de représenter une scène d'amour physique, sans sentiment de voyeurisme ou de connotation pornographique du fait du degré de simplification de la représentation (par d'auréoles ou de mamelons par exemple, juste une protubérance), et d'ainsi mettre au premier plan les émotions des personnages.

L'intérêt de ce tome ne se limite pas à la partie graphique aussi séduisante soit-elle. Le scénariste a construit un récit avec plusieurs facettes. Pour commencer il y a une aventure intrigante sur fond de voyages temporels. Colinet s'amuse un peu avec le futur, et un peu avec le passé (avec bien sûr l'inclusion d'un dinosaure), en donnant un côté intemporel à son histoire en la situant dans un passé assez lointain pour qu'il soit déjà nimbé de nostalgie (les années 1960). Rapidement, l'intrigue se recentre sur Teddy qui doit gérer cette anomalie déstabilisante, délaissant le côté touristique des voyages dans le temps, mais pas leur mécanique. Pour un habitué de ces voyages, la révélation en fin de ce premier tome n'est guère surprenante, mais elle est largement rehaussée par la situation dans laquelle se retrouve Teddy.

Le travail d'équipe entre le scénariste et la dessinatrice insuffle une forte personnalité au personnage principal, ce qui génère une forte empathie chez le lecteur, et permet une projection émotionnelle dans sa déstabilisation. La rencontre avec cette anomalie la contraint à une remise en question des convictions et des valeurs culturelles les plus enracinées en elle. Non seulement le personnage de Teddy présente une grande épaisseur en termes de caractère, mais en plus l'ébranlement de ces certitudes est provoqué par l'exercice de sa profession, et plus encore par la nature même de sa profession. L'usage des voyages dans le temps est toujours un pari risqué pour un scénariste, car il est très difficile de concevoir une intrigue qui ne se prenne pas les pieds dans le tapis avec les paradoxes temporels, ou qui ne se heurte pas au fait qu'il suffit au voyageur temporel de revenir quelques heures avant que tout n'ait commencé pour éviter les événements.

Pierrick Colinet a pris l'hypothèse de l'immuabilité du flux temporel, conformément à celle émise par un scientifique comme Stephen Hawking. Cela fait de Teddy, une agente de l'ordre établi, préservant le statu quo. Il ne s'arrête pas à cette mise en cohérence entre l'existence du personnage et ce qu'il lui arrive, il met également sa situation en perspective de la pensée philosophique de Jean-Paul. Il cite un extrait de L'existentialisme est un humanisme (1946). Il met en œuvre l'aphorisme "L'homme est condamné à être libre" (plutôt que "L'existence précède l'essence"). Au lieu d'être un concept plaqué par-dessus la narration, l'existentialisme est cœur du récit, intégré de manière naturelle. Au contraire de l'être humain, l'essence de ce récit a précédé son existence.

À la fin du récit, le lecteur a le plaisir de pouvoir prolonger son immersion dans cet environnement grâce à plusieurs bonus. Pour commencer, il y a un article de 4 pages rédigé par Katchoo Scarlettinred, sur la visibilité de l'homosexualité dans le médium des comics, couvrant du début du vingtième siècle jusqu'à nos jours. Par la force des choses, il ne peut pas être exhaustif et citer tous les personnages dans le menu détail (allant de la grande folle comme ressort comique, au plus subtil pour ne pas effaroucher les censeurs). Très bien documenté, cet article permet de se faire une idée de l'évolution de la représentation des homosexuels dans les comics, autant ceux de Marvel et DC, que les indépendants (par exemple "Love and Rockets" des frères Hernandez), ou même des comics underground spécialisés.

Le lecteur découvre ensuite 6 couvertures alternatives, dont 3 réalisées par Elsa Charretier, 1 par Stéphanie Hans, 1 par Tim Sale, et la dernière par Charlie Adlard. Il y a également 2 pages de croquis et 6 pages du script du scénario des pages 1 à 7 du premier épisode.

Cette première partie d'Infinite Loop est une très belle découverte, immédiatement séduisante par l'esthétique de ses dessins, et qui révèle plusieurs niveaux dans le plaisir de la lecture : l'intelligence graphique de la composition des pages, le degré de divertissement de l'intrigue, l'intelligence du propos philosophique, le charme de sa protagoniste, la justesse de la sensibilité émotionnelle.
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Teddy, notre héroïne, voyage dans le temps, pour éradiquer les aberrations, des anomalies créées par un groupe terroriste, les Forgeurs, qui tente, en créant ces anomalies, de modifier le cours de l'histoire. le monde du futur, d'où est envoyé Teddy, la jolie rousse, est aseptisé. Les humains ne ressentent plus d'émotions et de sentiments, plus de haine, plus d'amour qui semblaient être les sources des conflits du passé qui ont entaché l'histoire de l'humanité. Les forgeurs sont de plus en plus habiles, ils arrivent à créer des anomalies qui ne sont plus de simples objets mais des êtres vivants. Ils arrivent alors à donner vie à la première anomalie humaine, sous les traits d'une très jolie et candide jeune femme. Teddy a pour mission de l'éliminer mais quand la jeune femme la regarde dans les yeux, Teddy faillit à sa mission et préfère prendre la fuite avec celle qu'elle va baptiser Ano. Entre elles, une belle histoire d'amour va naître mais le système ne l'entend pas ainsi et tente de retrouver les deux amantes. ...

Waouh ! Je vous l'avoue, j'ai d'abord été séduit par la couverture. J'ai de suite eu un coup de foudre pour le graphisme. Et dès les premières pages, je suis resté sous le charme des dessins. Les visages et leurs expressions sont magnifiquement rendus. Les attitudes des corps aussi, dans leurs mouvements, dans leurs poses. Et les décors aussi. Mais ce n'est pas tout, c'est que le scénario est à la hauteur du trait. de prime abord, nous pourrions croire que nous sommes en présence d'une simple histoire de science-fiction, avec des voyages dans le temps. Mais nous voyageons dans l'histoire, celles des hommes et des femmes qui ont sacrifié leur vie et leur liberté pour que les minorités ne soient plus des minorités. Je pense d'ailleurs que le terme anomalie n'est pas choisi au hasard. Il fut un temps, je devrais plutôt dire des temps où d'être d'une autre couleur était une anomalie, où d'être homosexuel était une anomalie, où d'être transgenre était une anomalie. Malheureusement, pour certains d'entre-nous, ce temps n'est pas révolu. J'ai même le sentiment que nous voyageons aussi dans le temps, en marche arrière et que nous risquons de réveiller ce que les hommes ont commis de pire dans leur histoire. Ce livre m'a touché, comme rarement un livre à cette puissance sur moi. J'étais tellement ému, sous le charme, que quand j'eu fini ce premier tome, j'avais peur de commencer le deuxième, par craindre de briser le charme du premier tome, si intense et empli d'humanisme et d'altruisme.
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The Infinite Loop est l'oeuvre de deux Français, Pierrick Colinet au scénario et Elsa Charretier aux dessins. Avant de collaborer ensemble sur ce titre, le duo avait déjà travaillé sur Aeternum Vale chez Wanga Comics en 2013. L'année suivante pour le lancement de leur nouveau projet, ils décident de démarrer une campagne de crowfunding via Ulule, dont l'objectif des 5 000 € fut rapidement atteint puisqu'ils explosèrent le baromètre avec un financement final de 250% ! En 2015, The Infinite Loop intégra le catalogue des éditions Glénat dans la collection comics, avec un tome 2 déjà disponible. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le duo attira très vite l'attention de l'éditeur IDW Publishing aux États-Unis qui décida de publier le titre dans les pays anglophones. Depuis, nous avons pu voir Elsa Charretier illustrer de nombreuses séries pour Marvel (Unstoppable Wasp), DC Comics (Starfire, Harley Quinn), et IDW Publishing (Star Wars Adventures – à venir chez Delcourt). En 2014, Pierrick Colinet signa aussi un épisode de le Garde Républicain.

L'histoire est celle de Teddy, une jeune femme vivant dans un futur où la paix règne, où le crime et la haine n'existe plus, et surtout où il n'y a plus d'amour. La routine de la jeune femme est rythmée par son travail au sein d'une brigade gouvernementale chargée d'éliminer les anomalies temporelles. C'est d'ailleurs lors d'une nouvelle mission qu'elle va tomber sur l'une d'elles, présentée sous la forme d'une femme, dont Teddy va tomber amoureuse. Confrontée à un choix sans précédent, Teddy va-t-elle suivre ce que lui dicte son coeur ou ce que son devoir lui dit de faire, c'est-à-dire supprimer la cible ?

Le scénario écrit par Pierrick Colinet mêle assez bien le genre de la science-fiction et de la romance, puisque les émotions y seront importantes. L'ambiance qui se dégage des pages est très vite charmante notamment grâce au trait de Elsa Charretier que l'on reconnaît entre mille. Son style dynamique convient parfaitement au récit de son acolyte, présentant une idée non seulement originale mais humaine. Cette partie est mise en scène par le découpage original qui nous montre une Teddy se parlant à elle-même représentée sur le papier par “ses copies” imaginées dans sa tête rendant l'action assez surprenante et amusante.

Le côté humain du récit réside en ses personnages et ses débats qui ne cessent de venir alimenter leurs pensées. Teddy et Ano, le nom donné à l'anomalie femme, sont des personnages attachants et que tout semble opposer notamment par le travail de la première et la “fonction” de la seconde. Pourtant, dès le départ les deux sont interloquées par le regard de l'autre. Teddy est à la fois forte et réfléchie alors qu'Ano nous est dépeinte comme naïve et très innocente sans que cela ne soit péjoratif. Non, ici il serait intéressant de voir une double interprétation du personnage de Ano. En effet, si elle est une anomalie temporelle dans le temps qu'il faut éliminer pour garder cette “perfection” que représente la boucle du temps, elle peut aussi faire office d'anomalie dans l'existence de Teddy puisqu'elle devient comme sa “faiblesse”… et sa force également. À son contact, Teddy va connaître des sentiments qu'elle n'avait jamais connus, et pareil pour Ano. La relation entre les deux est quelque peut rapide mais apparaît comme une évidence dans la lecture. Sorte de coup de foudre de l'âme, Teddy et Ano, dégage une véritable douceur et sensualité qui arrive à nous happer.

Les dialogues et la narration sont aussi imaginatifs que l'univers de Infinite Loop en lui-même. L'écriture de Colinet est très dynamique et plonge très vite le lecteur dans ses idées, et les nombreux histogrammes mis en place apportent de la fraîcheur que l'on ne voit pas souvent. le tout est chapeauté par le talent d'artiste de Charretier. Cette dernière arrive à casser les bases d'une mise en page traditionnelle pour nous offrir un véritable voyage pour les yeux. Les cases sont tantôt « classiques » tantôt plus « folles », avec parfois des doubles pages à tomber. Visuellement on se rapproche d'un Darwyn Cook (Catwoman, Batman, etc) et d'un Bruce Timm (Batman : Mad Love), deux artistes reconnus dans le milieu depuis des années, et qui si vous en êtes fan devrait faire de The Infinite Loop un bonbon acidulé et succulent pour votre cerveau. La colorisation est aussi « POP » au possible mais colle parfaitement au style de l'artiste et au récit de Colinet.

En abordant le thème de l'amour, et avec deux femmes de surcroît, The Infinite Loop représente une belle histoire LGBTQ qui en ravira plus d'un. Néanmoins, il serait réducteur de seulement lui mettre cette étiquette puisque l'histoire est en réalité une histoire d'amour, de tolérance, de découverte et d'explorations des sentiments. L'édition de Glénat Comics est du solide. Couverture cartonnée, préface écrite par Kelly Thompson (Jem and the Holograms, Captain Marvel and the Carol Corps) et galerie de bonus en fin de tome. Et ce n'est pas tout ! Non, non et non. En plus des couvertures et des crayonnés, un dossier accompagne le tome écrit par Katchoo Scarlettinred rédactrice du blog The Lesbian Geek, revenant sur l'histoire de l'homosexualité dans les comics. C'est ludique efficace et pas moralisateur.

En conclusion, ce tome 1 de The Infinite Loop est l'un récit avec un véritable message qui n'est cependant pas là pour vous donner de leçon, mais plutôt pour guider (si vous le souhaitez) vers une ouverture d'esprit. C'est écrit avec amour, passion et motivations, et l'on arrive très bien à sentir la complicité de Pierrick Colinet et Elsa Charretier. Les personnages sont plus qu'attachants et nous éclaboussent de leurs personnalités et mots de façon humaine et pleine d'humour.
Lien : https://wp.me/p8tDdS-4YD
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critiques presse (5)
BulledEncre
08 septembre 2015
Une nouvelle série SF qui mérite qu’on s’y attarde !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
01 septembre 2015
L’éveil est une manière légère d’évoquer, sans en avoir l’air, deux ou trois petites question à caractère existentiel…
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
31 août 2015
Le ton est enlevé, le récit très dynamique, ce qui permet d’excuser quelques cases au dessin parfois franchement maladroit.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
27 août 2015
Infinite Loop ça n'est pas seulement un "projet prétexte", c'est surtout un thriller captivant, qui nous prend aux tripes, avec des rebondissements, des pauses, des respirations et de l'action.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
27 août 2015
Une histoire d’amour et d’aventure à la fois sensible et drôle.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
L’amour a toujours le premier prétexte pour haïr l’autre, pour exterminer. À chaque époque, l’homme impose sa définition du couple.
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Quand tu rougis, c’est comme une explosion de taches de rousseur. Un feu d’artifice.
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Salopes. [...] Mon Dieu, qu'est-ce qui m'arrive ? Je commence à parler comme un de ces primates du 21e siècle.
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L'homme est responsable de ce qu'il est. En choisissant, je choisis l'homme. Jean-Paul Sartre
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Wow, tu n'es pas pudique.C'est bien. Tout ce tapage autour de seins.Je n'ai jamais bien compris. Je veux dire... ce n'est qu'une poche de gras. Une simple poche de gras.
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Vidéo de Pierrick Colinet
Elsa Charretier et Pierrick Colinet en interview sur PlaneteBD.com .
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