Un livre à multiples voix. D'abord celles des salarié-e-s en lutte, de responsables syndicaux, d'élus du personnel (dont le secrétaire du comité central d'entreprise) et de chercheuses/chercheurs travaillant particulièrement sur le mouvement ouvrier et plus généralement sur les luttes sociales.
Parce que "dos au mur", les ouvrier-e-s menacent de faire sauter leur usine, la presse parle enfin de ce combat contre la spoliation et l'humiliation par les dirigeants des groupes industriels. L'abandon et l'indifférence sont alors brisés.
La lecture des négociations avec le minitère du travail, une certaine
Martine Aubry, est plus que significative du traitement réservé aux salarié-e-s à l'heure de la "mondialisation".
Une révolte ouvrière tournée vers l'avenir. Un combat pour la dignité et pour le droit à l'existence de toutes et tous.