Lors de nos échanges avec les scientifiques occidentaux, nous ne parlons pas du nirvana ou des vies futures, nous discutons tout simplement de la réalité, des mécanismes propres à l’esprit, des émotions, du bonheur et de la souffrance. La science moderne et la science bouddhique se rejoignent en tant qu’elles se fondent sur une véritable expérimentation et sur la volonté profonde de découvrir la vérité. Certaines notions bouddhistes sont donc susceptibles d’intéresser les scientifiques actuels et de les aider à progresser dans leurs recherches.
D’ailleurs, parmi les Tibétains, chez qui l’on compte 99 % de bouddhistes, des musulmans venus du Ladakh au cours des quatre derniers siècles ont épousé des Tibétaines. Leurs descendants sont des Tibétains qui pratiquent l’islam sans que cela pose de problème.
Malgré tout, il est naturel que, sur des millions de gens, certains éprouvent un intérêt sincère pour les traditions orientales dont le bouddhisme fait partie. Si, après mûre réflexion, c’est le bouddhisme qui semble le plus approprié à leur forme d’esprit, ils ont parfaitement le droit de songer à se convertir à notre religion.
60 ans de combat politique du Dalaï-lama .