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50 pages
Publications BLD inc. (01/09/2016)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Découvrez Curium, le magazine science, techno et société des 14-17 ans ! Dans chaque numéro: un dossier sur des enjeux qui vous touchent. Des chroniques sur les nouvelles technologies, des solutions à des problèmes environnementaux. Des rubriques d'actualités internationales, scientifiques. Des critiques de jeux vidéo. Retrouvez aussi vos bandes dessinées préférés!

Images trompeuses
Comment ne pas se faire avoir par la photo et la vidéo? PHOT... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Deux dossiers particulièrement intéressants: celui intitulé "Démêler le vrai du faux" sur les réseaux sociaux (vraiment d'actualité et extrêmement pertinent à lire avec des ados) et le reportage sur les intestins (captivant et surprenant).
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Fixez ce pendule… vos paupières deviennent lourdes… quand je claquerai des doigts, vous vous prendrez pour un singe… 1, 2, 3 !

Qu’on y croit ou pas, l’hypnose fascine depuis des siècles. Dans les années 1780, Franz Anton Mesmer était invité à la cour du roi Louis XVI pour y faire des démonstrations de guérisons miracles. Ses interventions ont inspiré les médecins du 19e siècle, qui ont établi les bases de l’hypnose thérapeutique.

C’est loin de la scène, derrière des portes closes, qu’elle révèle toute sa puissance. Dans les centres de recherche, chez le dentiste et même sur la table d’opération : les professionnels de la santé sont de plus en plus nombreux à utiliser l’hypnose pour traiter leurs patients.

« La démonstration la plus convaincante de l’efficacité de l’hypnose, est celle du contrôle de la douleur », explique le chercheur en neuropsychologie Pierre Rainville.

Des chercheurs ont observé le cerveau de participants sous hypnose pendant qu’ils plongeaient la main dans l’eau chaude. L’imagerie cérébrale a révélé que les zones responsables de la douleur étaient moins actives chez les participants auxquels on avait dit que l’expérience serait peu douloureuse… et plus actives chez les participants auxquels on avait dit le contraire !

L’hypnose est parfois plus efficace que certains médicaments antidouleur, selon Pierre Rainville. D’ailleurs, la pratique a fait son entrée dans les salles d’opération, en France notamment.

Après tout, pourquoi recourir à l’anesthésie générale (qui laisse des traces de produits chimiques dans le corps) quand il suffit de murmurer de douces paroles à l’oreille du patient ? Une anesthésie locale et de l’imagerie mentale : parfois, il n’en faut pas plus.

MESMER…

Ce nom a encore des échos de nos jours, en anglais avec le verbe «mesmerize», qui veut dire fasciner.

Autrement, où croyez-vous que l’hypnotiseur québécois Messmer a trouvé l’inspiration pour son nom de scène ? Ceci dit, sa pratique n’a rien à voir avec l’hypnose dont on parle ici.

COMMENT ÇA MARCHE?

L’hypnose est un état d’hypo-vigilance semblable à l’état qui précède le sommeil : le système nerveux parasympathique s’active. Au contraire du système sympathique (qui s’active en situation de danger et nous force à fuir), le parasympathique détend le corps.

L’hypnose repose donc sur le conditionnement de ce réflexe. Comment ? « En gros, en restant immobile, répond Rémi Côté. C’est d’ailleurs pour cela que les animaux figent en cas de danger. Ils enclenchent leur système parasympathique. Ce réflexe calmant les sert dans la nature. » Les muscles envoient des signaux d’immobilité au cerveau. « Si on s’allonge et qu’on reste immobile… on s’endort, poursuit le psychologue.

Les muscles du visage envoient aussi des messages au cerveau. Détendre le visage, c’est envoyer un signal de neutralité. Et la neutralité indique au cerveau qu’il peut baisser la garde. » Le reste est simple : la détente permet une meilleure gestion des situations anxieuses (la douleur, la dépendance, les phobies, etc.).

Qui peut être hypnotisé?

Tout le monde en théorie, mais ça ne marche pas à tous les coups ! Pour être hypnotisé, il faut un minimum de concentration et d’imagerie mentale. Aucun critère précis ne permet donc d’identifier un « bon » ou un « mauvais » candidat, quoique certaines personnes soient moins à l’aise à l’idée de se détendre en présence d’autrui.
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Images trompeuses

Comment ne pas se faire avoir par la photo et la vidéo?

PHOTO:

Première étape, on copie l’URL de l’image (ou l’image elle-même) dans l’outil Google Reverse Image Search ou encore dans le moteur de recherche TinEye. Parmi toutes les copies de la photo qui s’affichent, l’originale est celle qui a la meilleure résolution. (La qualité de l’image est notée juste dessous.)

La date est aussi un bon indicateur. La plus ancienne de ces photos risque aussi d’être l’originale. C’est ainsi que l’arnaque de Pégida Québec a été découverte.

Vous pouvez également vous renseigner sur le diffuseur d’une photo. Est-ce un média ? Un organisme ? Ou un simple individu ? Si c’est le cas, des sites comme Pipl.com ou webMii vous en diront peut-être plus sur cette personne.

Des photos du même événement ont-elles été prises par quelqu’un d’autre (avec un angle de vue différent) ? Pour le savoir, suffit de taper quelques mots clés dans Google (Syriens, drapeau, Canada, brûler). Deux sources différentes valent mieux qu’une !

VIDÉO:

En premier lieu, on s’intéresse à la description. (Si elle est en langue étrangère, on utilise Google translate.) On repère les mots-clés du sujet, les acronymes, les noms de lieux, et on balance le tout dans YouTube. On risque alors de tomber sur des copies de cette vidéo.

En utilisant le filtre « Trier par date de mise en ligne », on cherche la première à avoir été publiée et on compare les descriptifs. On a parfois des surprises ! (On peut aussi utiliser des photos de la vidéo – voir texte sur les fausses photos. Il suffit de faire une capture d’écran.)

Autres bonnes questions à se poser :

• Qui est le diffuseur ? A-t-il d’autres comptes (Twitter, FB, etc.) ? Depuis quand sont-ils actifs ?

• Retrouve-t-on dans le titre les extensions .AVI ou .MP4 ? (Cela indiquerait que la vidéo a été directement téléchargée, bon point.)

• Y a-t-il une mention « uploaded via YouTube capture » ? Ça indique qu’on a filmé la vidéo directement sur YouTube… avec un cellulaire !

Les sites Wikimapia ou encore Google Earth’s Terrain View sont de bons outils pour s’assurer que l’événement filmé se déroule bel et bien dans le lieu indiqué. Plusieurs lieux (monuments, édifices, entreprises, places et parcs) de partout dans le monde y sont répertoriés. On a ainsi découvert que certains paysages dévastés par l’ouragan Sandy se situaient dans des États non touchés. Et qu’une manifestation d’étudiants de Port Said… ne se passait pas du tout à Port Said ! Tout ça après avoir visité virtuellement les rues autour de la faculté d’éducation.

Enfin, il faut avoir l’instinct du détective. Est-ce que quelque chose cloche dans la vidéo ? La vidéo d’un aigle attaquant un bébé dans un parc de Montréal en a berné plusieurs. Jusqu’à ce que des experts décèlent quelques incohérences.
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Six indices et autres trucs infaillibles contre la fabulation sur les réseaux sociaux.

I. Le miracle

Le citron, notre sauveur ! ? Il favorise la perte de poids, facilite la digestion, stimule le système immunitaire, élimine les toxines, équilibre le PH sanguin, nettoie la peau, remonte le moral, cicatrise les blessures, rafraîchit l’haleine, fait maigrir, guérit le cancer et, à moins que je me trompe, en infusion, il rend invisible. Étonnant que le monde n’ait pas encore connu de pénurie de citrons.

Méfiez-vous des solutions miracles. Quand c’est trop beau pour être vrai, c’est sans doute parce que c’est faux.

Balayez les petites étoiles avec votre curseur…
2. La vedette

La vedette, ça marche à tous les coups !

Beyonce brûle des calories avec un régime vegan et du jus de citron ? Si ça fonctionne pour elle, pourquoi ça ne marcherait pas pour moi ? Parce que c’est une chanteuse, pas une nutritionniste.

C’est aussi vrai pour les messages portés par des figures d’autorité. Un médecin (même le plus éminent d’entre eux) qui affirme que la physique quantique prouve l’existence d’une vie après la mort est un médecin qui CROIT, point à la ligne. Sa crédibilité ne s’applique qu’à son champ d’expertise. Après tout, accepteriez-vous que votre chirurgie cardiaque soit prise en charge par un dentiste ?
3. Le jargon médical

Pour ajouter du « sérieux », on utilise souvent un jargon médical non pertinent.

La POSOLOGIE, ce sont les indications sur la quantité totale et le rythme d’administration d’un médicament.

Inventer une potion magique, même un enfant peut le faire. Un article qui propose un remède miracle, et ne cite aucune étude scientifique, ça ne vaut rien. Comme de l’argent de Monopoly : on l’utilise pour jouer, mais notre système économique ne lui reconnaît aucune valeur.

4. Le racolage

Elle a perdu 20 livres en 20 heures. Voyez comment ! Vous reconnaissez la formule ? Envie de cliquer ? Prenez garde aux titres racoleurs. Ils cachent souvent de la pub ou des articles de piètre qualité.


5. La science floue

6. La paranoïa

Le danger imminent, le gouvernement qui tente de dissimuler de l’information, la théorie du complot : ça génère des clics, pas des faits. Google travaille d’ailleurs sur un algorithme qui permettrait de classer les résultats selon leur crédibilité. Pour l’instant, les premières pages qui apparaissent dans le moteur de recherche sont celles dont l’URL est le plus souvent partagé (notamment).

Le nouveau modèle développé par Google permettrait de déclasser les pages qui contiennent des erreurs factuelles. Comment ? En comparant ces faits avec l’ensemble des données en ligne : une gigantesque encyclopédie.
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Le stress est généralement synonyme de maux de ventre, sueurs froides et insomnie. Rien de positif, quoi ! Pourtant, il y a du bon à être stressé. En fait, sans stress, impossible de survivre.

Le stress est une réponse naturelle du corps devant une menace. Une voiture qui fonce sur nous ou un test de mathématiques : notre cerveau réagit de la même manière. Il nous laisse deux choix : combattre ou fuir. Dans un cas comme dans l’autre, il faut beaucoup d’énergie. Cette énergie est fournie par les hormones de stress, notamment le cortisol et l’adrénaline. Voilà pourquoi le stress est essentiel à notre survie et même à notre bonheur. En quantité raisonnable, le stress nous donne le coup de pouce nécessaire pour arriver à l’heure à un rendez-vous, réussir un examen ou performer sur scène malgré un trac fou.

Le problème, c’est quand le stress devient chronique. Et ça, les scientifiques n’ont pas encore réussi à déterminer le moment où ça se produit. Par contre, ils savent que les humains ne sont pas égaux face au stress. Certains résistent mieux à la pression, d’autres ne peuvent la supporter. Est-ce en raison de la génétique, de la famille, de l’environnement ? Un peu de tout ça.

La recette du stress

Ce qui est stressant pour vous ne l’est pas forcément pour un autre, et inversement. Mais la recette du stress est néanmoins universelle. Elle comporte quatre ingrédients :
– une perte de contrôle (Sens de contrôle diminué) ;
– un accroc à l’estime de soi (Personnalité menacée) ;
– une situation imprévisible (Imprévisibilité)
et nouvelle (Nouveauté).

C’est ce qu’on appelle le S.P.I.N.

La situation n’a pas besoin de répondre à tous ces critères. Un seul suffit à déclencher le stress. Évidemment, plus il y en a, plus on est stressé. Et c’est là que surviennent maux de ventre, maux de tête, troubles de mémoire, insomnie, irritabilité, rhumes à répétition, etc. Bref, en matière de stress, trop c’est comme pas assez !

Montre-moi tes cheveux et je te dirai si tu es stressé.

Les chercheurs en science du stress ont découvert que le cortisol s’accumule dans les cheveux. On a beau les laver ou les teindre, l’hormone du stress est là pour y rester ! Cela facilite la tâche des scientifiques. Comme les cheveux poussent d’un centimètre par mois, ils n’ont qu’à couper la longueur voulue à partir de la racine et ils obtiennent un «relevé» du stress pour autant de mois qu’il y a de centimètres.

Isabelle Ouellet-Morin, chercheuse au Centre d’études du stress humain, utilise cette méthode pour évaluer si les expériences de vie difficiles, comme l’intimidation, se reflètent dans la tignasse des adolescents. À suivre !
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Avoir plus de 300 amis sur Facebook, ça augmente le taux de cortisol. C’est ce qu’ont démontré Sonia Lupien et son équipe après avoir étudié 88 jeunes âgés de 12 à 17 ans. Il y a toutefois une bonne nouvelle : l’hormone de stress diminue chez les ados qui soutiennent leurs amis, par exemple en aimant leurs publications ou en leur envoyant des mots d’encouragement. La gentillesse, c’est bon pour la santé !

Halte au stress !

Le corps est une formidable machine. S’il est capable de produire les hormones de stress, il est aussi capable de les arrêter. Mais il faut l’y aider un petit peu. Voici quatre façons d’y parvenir.

On décortique la situation stressante à l’aide du S.P.I.N.

Après coup, on élabore un plan pour répondre à la menace. Un exemple ? C’est la rentrée et vous fréquentez une nouvelle école. Est-ce stressant parce que :

a) vous avez l’impression de perdre le contrôle ;

b) vous vous sentez menacé dans ce que vous êtes ;

c) vous avez l’impression que quelque chose d’inattendu va se produire ;

d) tout cela est nouveau pour vous.

Supposons que vous avez répondu « non » aux trois premiers éléments et « oui » au dernier. Que pouvez-vous faire pour affronter la nouveauté ? Vous présenter à votre voisin de pupitre, peut-être ? Le simple fait d’y penser contribue à diminuer les hormones de stress. Magique !

On respire profondément en gonflant le ventre le plus possible. L’inspiration détend le diaphragme, un muscle situé sous la cage thoracique. Il s’étire tellement que cela arrête la réponse de stress.

Si la respiration ne vous branche pas, vous pouvez chanter. Cela produit le même effet ! On peut aussi écouter de la musique lente, car la respiration se synchronise naturellement avec les rythmes musicaux.

On bouge. L’exercice physique libère toute l’énergie qu’on accumule pour combattre le stress au quotidien.

On rit ! Oui, oui ! Le rire stimule la sécrétion d’endorphines, des hormones qui réduisent le cortisol et l’adrénaline.
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