Des idées pour faire tomber les murs

Le premier Festival des Idées a drainé deux mille personnes et cent cinquante intervenants en juillet 2019 à La Charité-sur-Loire. Il a réuni des personnes déjà convaincues, peu de jeunes. Cette université citoyenne a ouvert « un espace de paroles libres, de controverses nécessaires et d'utopies concrètes. » Un condensé (105 pages) de ce fourmillement intellectuel nous est livré dans un fascicule intitulé Des idées pour faire tomber les murs. Trois parties le composent : témoignages écrits de la jeune génération, aperçu des discussions et récits d'expériences qui ont changé la vie des gens.
Quelques évidences s'imposent. Les solutions ne viendront plus d'en haut. L'écologie constitue la charpente de la recomposition démocratique ; écologie sociale, écologie politique, écologie concrète. La non-assistance à la planète en danger doit être mise sur le même pied que la non-assistance à personne en danger. Les témoignages introspectifs des jeunes témoins et le récit d'expérimentations ayant créé de l'emploi, ressuscité une commune, rendu le logement accessible aux plus démunis, renforcé l'économie locale biberonnée à la transition écologique, donnent chair aux débats programmatiques.
Les organisateurs entendent approfondir le sillon d'une société nouvelle les 3, 4 et 5 juillet 2020, à la Charité-sur Loire toujours. Nous avons tout en main pour réussir le futur : « les colères et les utopies concrètes, les solidarités actives et l'excellence collective, le goût de bâtir et le sens de l'intérêt général. » J'ajoute qu'il y a urgence à se bouger et que le changement est possible à condition d'y être résolu. Regardez ce jeune à peine entré en politique et devenu président de la France en un an.

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