Petit recueil de poèmes sur le vin

Il y a toujours un petit quelque chose de facile, et par là même de reposant et de réconfortant, dans une anthologie, quel qu'en soit le thème. C'est un format qui invite à la promenade, au glanage, à l'errance. Et quoi mieux que le vin pour entraîner l'errance ?

Toutefois, je ferai mentir Musset, pour moi le flacon importe beaucoup (je le proclame au nom de tous les Bourguignons dignes de ce nom), de même qu'il y a ivresse et ivresse (il y aurait bien des bons et des mauvais chasseurs).

L'ivresse poétique et chansonnière a plus de noblesse, de mon point de vue, que la simple pochetronnerie ; la première est douceur, la seconde est violence ; la première est rêverie, la seconde est folie.

Ce qui ressort des ces poèmes et chansons réunis ici, sous le patronage haut en couleurs (plus qu'en distinction) de l'ami Bacchus, dieu ô combien débonnaire, c'est l'amour de l'homme pour son terroir, pour la vigne qui pousse lentement, à la fois forte et fragile, et dont le rendement permettra de créer ces nectars qui, lorsqu'ils sont consommés avec modération et discernement, contribuent si bien à la grande fête de la vie.

Alors, il est probable qu'à mon exemple, en ressortant de ces pages, vous ayez certes un peu soif mais que vous ayez également envie de participer à des vendanges, de parcourir les vignobles à pied ou à vélo, de vous passionner pour des métiers passionnants ou de voyager, tout simplement.

Santé !
(Mais pas des pieds)


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