Énorme coup de coeur pour ce second tome de la saga le Domaine des Cygnes Noirs. J'ai vécu au sein de ces pages un véritable déferlement d'émotions. J'ai été prise aux tripes et au coeur par cette histoire touchante, magique et mystérieuse. À nouveau, je remercie
Jo Colleen pour l'envoi de son roman en Service Presse, comme toujours, elle me fait vivre un véritable moment en dehors du temps.
Comme toujours, sa plume est fluide et additive. Elle est aussi extrêmement touchante et poignante, et elle a l'art de nous embarquer au sein de ses pages et de ses lignes pour nous faire vivre une histoire totalement inédite, riche et intense. Bref, je suis amoureuse de cette plume et de l'imagination de l'autrice.
Dans le Bois des Anges, nous plongeons dans la fin du XIXème siècle. À nouveau, nous pénétrons au sein de la famille de Venet, mais dans des événements qui ont eu lieu avant Hôtel Miracle (le tome 1). Cette fois-ci, nous faisons la connaissance d'Auguste de Venet et de Lawrence, le très mystérieux majordome aux origines anglaises, déjà rencontré dans le précédent tome. Et avant de comprendre ce qui nous arrive, nous plongeons dans une romance historique entre deux hommes. Ce roman a été une de mes premières expériences sur une romance MxM et autant avouer tout de suite, j'ai adoré la manière dont
Jo Colleen a mené celle-ci. Je suis tombée amoureuse de nos deux protagonistes principaux. Leur histoire est touchante au possible. Auguste et Lawrence sont littéralement deux âmes soeurs. Leur alchimie et le lien qui les unis est tellement profond et tellement puissant qu'on ne peut que s'émouvoir. Cependant, les choses ne sont pas simples. L'homosexualité à cette époque est quelque chose qui apparaît comme anormale dans les moeurs, et Lawrence est un domestique, alors qu'Auguste est le fils des maîtres de maison. L'interdit ajoute une touche pimentée à leur histoire. Tout du long, on ne peut que s'interroger de savoir comment ils vont pouvoir vivre leur amour sans rencontrer d'obstacles...
À côté de cela, parce que le Bois des Anges n'est pas qu'une romance, le mystère du domaine des cygnes noirs continue de peser. Malgré quelques révélations que nous avons déjà eu dans Hôtel Miracle, le Domaine n'a pas fini de nous révéler ses secrets, ni de nous laisser comme deux ronds de flan ! En tant que lectrice, je suis partie avec mes certitudes sur ce que je savais déjà, mais je me suis vite rendue compte que mes connaissances ne sont que la première couche de ce qu'il y a à savoir. Les de Venet cachent bien plus de secrets qu'on ne le pense, et ces secrets mettent à mal l'équilibre de la famille. Chaque chapitre apporte son lot de mystère, et les réponses sont données au compte gouttes. On est maintenu en haleine tout du long. le bien-être et la survie des membres de cette famille dépendent totalement d'une force bien trop grande pour être simplement combattue.
À l'image de tous ses autres romans,
Jo Colleen est généreuse en descriptions. Chacune d'entre elles nous plonge un peu plus dans ses pages, nous faisant oublier la pièce dans laquelle on se trouve pour nous propulser dans ce Domaine normand. Lire cette saga, c'est littéralement se retrouver aux beaux milieux des personnages et tisser, d'une manière ou d'une autre, un véritable lien avec eux. Chaque personnage possède sa part d'ombre et sa part de lumière. le bien et la mal se confondent, l'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit. Et c'est une des raisons qui fait que j'adore les romans de
Jo Colleen, parce que les méchants ne sont pas que des méchants, et les gentils ne sont pas que des gentils. Ils sont nuancés, à l'image de la réalité.
J'ai vécu ma lecture, exactement comme si je m'y trouvais. J'ai vécu des émotions fortes, j'ai enduré au même titre qu'Auguste et Lawrence, impuissante face à certains événements, et j'ai angoissé comme jamais à chaque fois que l'avenir s'est montré plus qu'incertain ; parce que je sais que
Jo Colleen adore s'amuser avec nous, et à nos dépends. La beauté et la force des mots qu'elle emploi font opérer la magie. Honnêtement, je ne saurais jamais décrire avec exactitude ce que ça fait de lire un de ses romans. Il faut le vivre pour le savoir.
Lorsque je suis arrivée à la fin de ce roman, je n'ai pas eu envie de quitter les de Venet, et encore moins ces deux personnages chouchous qui ont fait battre et fondre mon coeur. Difficile de rester de marbre devant autant de beauté... Je ressors de cette lecture à la fois conquise, ravie, et triste. J'en redemande encore ! Il me tarde de découvrir la suite des mystères qui hantent cette famille.