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3,67

sur 589 notes
La peur de l'enfermement (Des noeuds d'acier ), la peur de la vague (Juste après la vague ), la peur de la montagne ( Six fourmis blanches ), des thèmes de Sandrine Collette.
Et puis la peur du souvenir...


Elle déclare dans une interview, chez EmOtions:
-J'ai écrit "Animal", en pensant au film "The revenant", avec Léonardo aux prises avec un ours monstrueux... "Des thèmes récurrents chez moi : les grands espaces, la survie et ... La quête !"


Mara a sauvé une fillette et un garçon, "Nin et "Nun" attachés à un arbre dans la forêt. Et on a peur pour ces 2 enfants...


Quand la petite fille "Nin" a grandi et s'engage dans une course démente au fin fond du Kamchatka, on frissonne pour le sort de l'ours gigantesque poursuivi par le groupe de 7... insensés


"Alors, à l'aube exactement, à l'instant où le ciel se grise, l'ours attaque..."
Seuls 3 chasseurs en sortiront sains et saufs... Mais, qui est vraiment "Nin" et où est "Nun"?


Une chasse sauvage, mais le plus sauvage de ces animaux est... Car Nin a très peur du tigre, depuis son enfance...
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Vous connaissez Sandrine Collette ?
Mais si, elle écrit des guides touristiques.
Elle vous envoie visiter des endroits insolites avec montée d'adrénaline garantie.
Elle vous invite à dormir dans des endroits et dans des conditions que vous n'auriez jamais imaginé.
Elle vous enchaine dans une cave.
Vous l'accompagnez en vendanges.
Vous affrontez les rigueurs du froid et de la neige en haute montagne.
Elle vous fait découvrir la Patagonie.
Et puis les nuits dans les logements insolites, elle vous y entraîne aussi, dormir dans une carcasse de voiture, ça vous dit ?
Elle va même jusqu'à vous inviter en croisière sur un mini-bateau dans une eau déchaînée.
Dans son nouveau catalogue de petits plaisirs pour grands frissons elle vous emmène à la chasse. Mais attention, on est bien chez Sandrine Collette,  on part pas chasser la caille et le perdreau, ah non, on chasse le gros, le lourd, le dangereux. Je vous l'ai dit, faut que vous en ayez pour votre argent.
Que vos poils se hérissent.
Que votre tension atteigne les sommets.
Que votre sang se fige.
Bref bienvenue dans... Animal.
En grande professionnelle, Sandrine choisit les meilleurs endroits du monde, pour la beauté du lieu, l'exotisme, le dépaysement. Ici, elle vous entraîne donc entre le Kamtchatka et le Népal. Ça vous plaît ?
Ah ! Y a un truc que j'ai noté chez Sandrine Collette, elle adore les enfants... elle les adore tellement que je me demande si elle en mange pas.......
Animal ça commence par une histoire d'enfants justement. Un petit garçon et une petite fille que Mara, une jeune veuve, va sauver d'une mort certaine et tenter d'élever.
Animal c'est Nun et Nin, que la vie réunie puis.... mais chut ! Je n'en dirai pas plus.
Surtout que dans Animal, il ne faut pas faire de bruit. Il ne faut pas attirer la bête.
Alors un conseil, faites vous discret. Tournez les pages lentement. Mais soyez sur vos gardes, on vous guette.
Vaincre sa peur en l'affrontant c'est le défi que se lance Lior. Elle veut se confronter au  plus bel animal du monde, le plus dangereux, capable de vous ôter la vie d'un coup de patte.
Enfin, sous la plume de la romancière, le plus dangereux, il a souvent deux pattes.
En tout cas, après nous avoir bien promené dans cette partie du monde, ses forêts,  ses lacs, sa nature, sa beauté et sa misère, Sandrine Collette nous réserve ici une fin... inattendue.
Quand à moi, puisqu'une fois de plus j'ai survécu, je ne défais pas mes valises, je suis prêt pour le prochain périple,  alors dites-moi Sandrine, on va où maintenant ?
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Denoël...

Au coeur de la forêt népalaise, Mara découvre, un soir, un garçon attaché à un arbre. Elle sait ces enfants abandonnés, livrés à eux-mêmes, que plus personne ne veut. Elle n'aurait pas dû le détacher et l'emmener avec elle. Mais c'est plus fort qu'elle. Par curiosité, elle y retourne le lendemain soir. La fille, elle, se débattait, essayait de défaire la corde qui la retenait à l'arbre. Sans argent, à peine de quoi manger, elle décide d'aller s'installer en ville, avec Nun et Nin. Mais, très vite, les enfants trainent dans les rues, chapardent les commerçants et désertent l'école. Ils ont beau aider Mara pour s'en sortir, l'argent manque cruellement. Aussi, la jeune femme décide-t-elle de faire le chemin en sens inverse et retrouver la forêt. Mais, cette fois-ci avec un seul enfant. Laisser Nin afin de lui donner une chance, à elle, de s'en sortir...
Vingt ans plus tard, un groupe de sept chasseurs arpentent les volcans du Kamtchatka. Parmi eux, Lior et Hadrien, un couple parisien. La jeune femme est fascinée par la chasse, la traque de l'animal. Elle n'est plus la même de par son côté animal...

Au fil de ses romans, Sandrine Collette fait montre d'une imagination débordante, d'un dépaysement total et d'une maîtrise irréprochable. Son dernier opus ne déroge pas à la règle... Avec Animal, elle nous emmène au fin fond du Népal où l'on fait la connaissance de Mara, une jeune veuve qui recueille deux enfants en proie à un terrible destin, puis sur la péninsule volcanique de Kamtchatka où l'on suit une chasse à l'ours en compagnie, notamment, de Lior et Hadrien. Une traque tendue à l'issue incertaine. Une traque au cours de laquelle homme et animal se jaugent, s'affrontent. Au coeur de cette nature omniprésente, presque écrasante et étouffante, véritable personnage à part entière, l'auteur donne aussi bien la voix à Lior et Hadrien qu'à l'ours. Qui est le plus animal d'entre eux ? le plus prédateur ? En trois parties bien distinctes et au dénouement inattendu, ce roman noir, terriblement oppressant, à l'ambiance particulièrement tendue et sauvage, se révèle tout aussi addictif qu'éprouvant. L'écriture, riche et soignée, dépeint avec profondeur les rapports entre les hommes et leur interaction avec la nature et l'animal.
Un récit remarquable et saisissant !
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Un roman de Sandrine Collette c'est en général l'assurance de passer un bon moment de lecture.

Animal est un roman d'ambiance où règne une atmosphère oppressante autour de la forêt népalienne.
Le livre s'ouvre sur Mara, une femme veuve et heureuse de l'être dans la forêt du Népal où règnent précarité et misère. Très vite, elle découvre deux jeunes enfants attachés à un arbre, Nim et Num. Les enfants grandiront sauvages, petits vagabonds des rues, accumulant les larcins, épiant la nuit de leurs grands yeux ouverts, Mara endormie.
Mara, par nécessité, par peur, par espoir d'une meilleure vie, choisira de se séparer de la petite Nim en l'abandonnant devant l'hôpital de la ville.

On retrouvera Nim devenue Lior des années plus tard entourée de son compagnon Hadrien. La femme est devenue une chasseuse hors pair.
La deuxième partie du livre s'ouvre sur une chasse à l'ours, Lior, Hadrien et plusieurs amis à eux. Cette longue partie de chasse à l'ours est certainement la partie que j'ai préférée. Une course poursuite entre l'ours et l'homme où l'auteure nous rend l'ours intelligent, malin, presque humain. Les rôles s'inversent, animal n'est pas ici celui que l'on croit. Tout à fait remarquable et passionnant cette partie immergée dans la tête de la bête traquée et traquant à son tour, les descriptions de l'environnement sont extrêmement bien rendues.

Là où le bat blesse, c'est l'enchevêtrement des chapitres par la suite, la complexité de la quête d'identité de Lior-Nim qui tourne un peu en rond, le personnage de Num replié dans sa forêt et devenu sauvage. Il ne se passe au final pas grand chose dans ce roman. C'est extrêmement finaud et il faut certainement une bonne dose de concentration pour relier toutes les subtilités entre elles, ce que je n'ai plus en ce moment. Ce qui au final a rendu la lecture de ce livre trop soporifique à mon goût. Ce livre n'est pas long et pourtant il m'a semblé interminable. Je salue néanmoins la plume de l'auteure qui dresse un tableau vivant autour des personnages. Il y a sans hésiter beaucoup de talent chez Sandrine Collette.
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La chasse où l'homme se mesure à plus fort pour se prouver à lui-même, et tue pour assouvir un plaisir narcissique en fait bien sûr un prédateur presque unique dans l'espèce animale, et aussi le plus dangereux. Mais voir la chasse seulement comme une victoire sur l'animal qui serait d'une cruauté gratuite est réducteur. La chasse est un instinct de l'homme qui lui vient de la nuit des temps, quand il était indispensable à sa survie. Un instinct dont dépend aujourd'hui encore dans des régions reculées du monde la pérennité de leurs populations.

Sandrine Collette nous convie sur la piste des tigres au coeur de la forêt au Népal, après une chasse à l’ours au Kamchatka où hommes et bêtes s'affrontent dans une lutte à mort. Un combat où il arrive que l'intelligence de l'animal surpasse l'instinct de l'homme... et mette sur un pied d'égalité chasseur et proie, au point parfois d'inverser les rôles. Une histoire dont l'anthropomorphisme, les longueurs et les invraisemblances ont fait que je n'ai ni vibré, ni ressenti d'émotion à sa lecture, mais qui a le mérite de nous pousser à nous interroger sur la prédation et la part d'animalité de l'homme. Ce qui ne sont sûrement pas de vains sujets.

« À cette pensée, à ce mot, Lior chancelle.
Tigre.
L’image de la bête somptueuse et terrifiante à la fois l’envahit. Elle a les mains qui tremblent, la gorge qui palpite. Elle a les yeux qui brillent. Elle se déteste. »

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Quand j'ai découvert que ce dernier roman de Sandrine Collette allait nous plonger dans l'univers de la chasse, j'ai d'abord eu un mouvement de recul.

J'étais effrayée d'avance à l'idée de devoir lire des scènes d'animaux agonisants sous l'oeil victorieux d'êtres humains.
Point sensible chez moi.
Mais heureusement, la plume de l'auteure est beaucoup plus subtile que cela.

Le roman est relaté en deux parties bien distinctes : le livre I et le livre II.

Dans le premier, on accompagne un groupe de sept personnes pour une longue partie de chasse d'une semaine au Kamtchatka.
Évidemment, rien ne se déroule comme prévu.
J'ai pensé aux Six fourmis blanches avec ce groupe qui part s'isoler en pleine nature.
Mais ici l'ambiance est beaucoup plus sauvage.
On suit notamment un couple parmi les chasseurs, Hadrien et Lior.
J'ai trouvé original le fait que l'auteure alterne les points de vues entre Hadrien et l'ours, l'animal traqué.
Cette introspection dans la peau de ce gros mammifère est vraiment captivante.
La tournure en catastrophe de cette première partie du roman est enivrante.
On se sent transporté dans les magnifiques paysages volcaniques de la péninsule russe, avec cette partie de chasse nous tient en haleine jusqu'au bout.

Le second livre est totalement différent.
Comme dans le prologue, on replonge au Népal bien des années plus tard.
Nous suivons toujours le point de vue d'Hadrien, mais cette fois le second est celui de Nun, un personnage rencontré au début du roman.
L'histoire continue après la fameuse partie de chasse, mais ici le récit change complètement de rythme.
Tout devient plus lent.
Lior est alors le personnage central.
On assiste à ses tourments où les fantômes de son passé tentent de resurgir. Trouver l'origine de ses peurs viscérales, tel est son combat.
Même si l'auteure décrit longuement les affres de Lior et en parallèle la bataille de Nun pour mener sa vie, avec en prime une fresque du passé, je ne me suis pas ennuyée.
Par contre, dans les deux parties du roman j'ai trouvé le personnage d'Hadrien un peu trop indulgent par moment vis à vis de Lior. Tandis que celle-ci de son côté m'a parue excessivement entêtée et individualiste.
Je n'ai pas ressenti de réel attachement pour les personnages même si leur psychologie est très bien travaillée.
Concernant l'écriture, on reconnaît bien le style rustique de l'auteure.

Je ne m'attendais pas à cette fin qui m'a assez surprise.
Outre le message véhiculé, ce roman possède selon moi un fond anthropologique très marqué qui nous pousse à la réflexion.
On s'interroge sur les différents comportements instinctifs, où la frontière entre l'homme et l'animal n'est pas si éloignée que l'on voudrait bien le croire.
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Assurément, l'écriture de Sandrine Collette est pleine de talents. Elle écrit au présent, ce qui n'est pas forcément aisé pour évoquer des événements passés et peut-être à venir. La structure du livre est plutôt réussie, c'est le rythme que j'ai trouvé beaucoup trop lent. Par exemple, un autre de ses livres, beaucoup plus condensé, "On était des loups" porte mieux de nombreux sentiments qui m'on paru trop dispersés dans "Animal".

Ainsi, toutes les longueurs des deux parties, surtout la deuxième, peuvent générer un désir d'en finir au plus vite, comme sans doute les protagonistes le ressentent eux-mêmes. Malgré ces longueurs, je n'ai pas détecté de véritable héros ou héroïne qui domine dans cette histoire. Sans doute les héros sont l'ours et le tigre, surtout l'ours dont toutes les perceptions sont vraiment analysées et partagées au lecteur qui peut donc s'en imprégner et le considérer comme le seul véritable héros du livre.

Les autres portent chacun leur malheur, les enfants népalais surtout, de par la rudesse et la violence de leurs pauvres vies, mais aussi tous les adultes avec la continuation des souffrances des enfants qui ont atteint un âge portant avec encore plus d'acuité les mystères de leur passé.

La nature, la forêt, la jungle, la montagne, les lacs et rivières sont décrits avec soin par Sandrine Collette, en les intégrant plutôt bien dans les péripéties de ce roman qui, à mon goût, flirte beaucoup trop avec l'invraisemblable ce qui lui fait perdre une trop grande part de sa crédibilité.
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Une histoire de traques. Traque à l'animal, traque sur le passé, sur sa propre histoire, traque à l'homme. Fuir, s'échapper, piéger...
Qui est le chasseur, qui est la proie ? Pour qui ? Pour quoi ? Quelle est la finalité ?
Sandrine Collette nous emporte, on retient sa respiration.
Ce n'est pas mon roman préféré de Sandrine Collette. Peut-être est-ce du au sujet ?!
Reste cette écriture incisive et addictive.
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Cette fois, Sandrine Collette nous emmène au Népal, où Mara, jeune veuve d'une trentaine d'années vit dans une certaine précarité dans une cabane au pied de la montagne.
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Là-bas, les prédateurs les plus redoutés sont les tigres, nombreux dans la région.
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C'est alors qu'on découvre une pratique assez stupéfiante, dont on n'aura l'explication qu'en fin de livre. Il y aurait trop d'enfants dont personne ne veut, donc les habitants s'en débarrassent.
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Un soir, Mara découvre un petit garçon attaché à un arbre. Au mépris du danger, puisque c'est strictement interdit, elle détache l'enfant et l'emmène. Elle y retourne le lendemain, et cette fois c'est une petite fille qu'elle détache également pour la ramener chez elle.
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Deux enfants sauvages de 4 ou 5 ans dont personne ne s'est jamais occupé. Ils n'avaient même pas de prénom. La petite fille s'appellera Nin, et le petit garçon Nun.
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Mais ils ne peuvent pas rester là et très vite, Mara décide de se munir du strict minimum et d'aller s'installer en ville avec les petits pour se noyer dans la foule. Mais la vie y est très difficile, les enfants n'obéissent pas, se bagarrent, chapardent, ne vont pas à l'école, et survivre avec les faibles revenus de Mara qui se fait exploiter est impossible,
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Mara ne voit comme solution que séparer les deux enfants, et elle abandonne la petite Nin dans un hôpital, retournant s'installer dans ses montagnes avec Nun.
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Les années passent, Nin, désormais "Lior" est devenue une chasseuse hors pair, les sens aussi aiguisés que ceux des animaux sauvages qu'elle traque. Nous la découvrons mariée à Hadrien qui l'aime plus que tout, et les amoureux partent à la chasse à l'ours accompagnés d'un couple d'amis, de deux hommes, et bien entendu, d'un guide.
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Dans la première partie du livre, l'un des narrateurs est Hadrien, le mari de Lior qui déteste la chasse mais suivrait sa bien-aimée jusqu'au bout du monde, et l'autre est... l'ours qu'ils poursuivent. J'ai vraiment aimé toute cette partie, et me retrouver dans la tête de l'ours en particulier était vraiment savoureux.
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Je ne vous en dirai pas plus mais c'est au retour de cette partie de chasse que tout barre en sucette. Un déclic s'est produit chez la jeune femme qui décide subitement de découvrir ses origines, à savoir ce qu'il s'est passé avant son adoption puisqu'elle a tout oublié, hormis sa terreur apparemment irrationnelle des tigres.
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Et voilà notre couple de retour au Népal, arpentant la ville en partant de l'hôpital où elle a été recueillie, allant d'un endroit et d'une rue à l'autre dans l'espoir de faire revivre ses souvenirs.
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Cette partie est d'une longueur... on tourne en rond, on s'ennuie, du moins moi je me suis ennuyée. Jusqu'au moment où Nin décide d'aller affronter sa plus grande peur, les tigres dans leur milieu naturel, et en plene nuit.
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Entretemps, nous retrouvons Nun, retourné à la cabane avec Mara. Suite à divers événements, il est devenu un chasseur de tigres redoutable, vit en ermite et à l'état sauvage ou pas loin et tout le monde le redoute. Lui par contre n'a pas oublié Nin, dont il ne cesse de regretter l'absence.
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Et alors là, sur la dernière partie du livre, ce n'est pas seulement tiré par les cheveux, mais toute la perruque m'est restée dans les mains.
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Pour couronner le tout, cerise sur le gâteau, nous avons droit à une fin ouverte, ce qui ne m'a pas vraiment surprise du fait de l'improbabilité complète des événements qui se succèdent juste avant. Mais bon, l'auteure aurait pu s'en tirer autrement à mon avis.
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Alors que dire... j'étais très déçue par la seconde partie du livre et par la fin, mais le début et la partie de chasse étaient tellement prenants que j'ai du mal à déterminer si j'ai aimé le livre ou pas. On va dire un petit "oui".
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L'auteure a quand même réussi l'exploit de me faire lire un roman qui parlait de chasse et que je n'ai eu envie de refermer à aucun moment. Pourtant, ce n'était pas gagné au départ puisqu'à la lecture de la 4e j'ai failli faire l'impasse sur le livre pour cette raison. Mais vous comprendrez pourquoi si vous le lisez.
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Je vous invite à vous faire votre propre avis, étant bien incapable de le conseiller autant que l'inverse, parce que cette première partie est tellement fabuleuse qu'elle vaut le coup d'être lue, même si la dernière centaine de pages m'a déçue.
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Et puis la qualité de la plume vaut le détour, même lors des passages les plus improbables, ou ceux que j'ai trouvés un tantinet lassants, alors j'aurais tendance à conseiller quand même la lecture de ce roman.
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Comme le veut notre rituel, à chaque année, moi et mon compagnon de lecture Antyryia, nous lisons un livre de Sandrine Collette. On décide de lire sa nouveauté, qui est sorti en début d'année : «Animal». À chaque fois, c'est toujours un bonheur, de lire, un livre de notre auteure, qu'on affectionne beaucoup.
Je ressens toujours un respect face à son écriture et à ses histoires, que l'auteure Sandrine Collette nous écrit. Je suis un peu partagée dans mon ressenti et j'essaie de bien l'exprimer avec mes mots.

Intriguant, Tourmentant, Déstabilisant

Quand on ouvre notre livre, on découvre que l'histoire est divisée en deux parties. Elle se passe sur deux lieux différents.

La première partie, c'est le livre 1 : Kamtchatka
C'est la chasse de l'ours.



Je trouve que cette partie-là est la plus intéressante et elle m'a captivée du début, jusqu'à la fin. Je me suis beaucoup attachée à Hadrien et c'est celui-là qui me marque le plus, de tous les personnages. Je trouve ça assez spécial aussi, de rentrer dans la tête, du personnage de l'ours, pendant la traque. Je constate aussi que l'auteure Sandrine Collette nous entraîne bien dans la chasse, elle installe bien ses décors et je participe moi-même, à la poursuite de l'ours. On arrive à y trouver une certaine sympathie autant des deux côtés.

La deuxième partie, c'est le livre 2 : Népal
C'est la traque au tigre.



Je reste quand même intriguée car j'aime suivre les traces d'Hadrien et de connaître son parcours. C'est à l'égard de Lior, que mon intérêt diminue, dans sa quête personnelle. On peut se projeter dans leurs histoires, dans leurs environnements, on remarque les bases que l'auteure Sandrine Collette exploite, on voit également la différence entre l'homme et l'animal. Je reste perplexe à la fin de l'histoire et je ressens vraiment un malaise.

«Dans les contes, les personnages n'ont de cesse d'échapper aux montres qui peuplent la nuit et les bois. Lior, elle leur court derrière».

Dans l'ensemble, l'auteure Sandrine Collette respecte très bien sa ligne de conduite. C'est vrai, que les histoires sont bien racontées, les personnages sont très bien construits, avec leurs aspects psychologiques. Je considère qu'il manque vraiment quelque chose, pour être vraiment interpellé. J'aime bien l'aspect du voyage et de voir combien l'interprétation peut être différente d'une personne à une autre. Ce roman m'a fait vraiment penser à son livre : «Six fourmis blanches», avec ce qui l'entoure.

Je remercie mon binôme, Antyryia, pour nos très beaux partages autour de ce livre. C'est toujours un plaisir de lire notre auteure, qu'on apprécie. J'invite donc à aller lire sa très belle critique.
Oserez-vous, entrer dans Animal ? Faut-il toujours écouter son instinct ? L'auteure Sandrine Collette sait très bien mettre en valeur son thriller et c'est à qui le tour d'y plonger dans cet univers dont le monde est à part.

Siabelle
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