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Critique de marina53


Du bleu à perte de vue... Pas une âme qui vive à l'horizon depuis qu'un volcan s'est effondré sur l'océan et que la vague a déferlé sur le monde, emportant tout sur son passage. Maison, arbre, voiture, corps humain. Seule subsiste une famille, coincée sur une petite colline. Isolée du reste du monde, elle tente de survivre depuis six jours. Pata, Madie et leurs neuf enfants, âgés de 1 à 15 ans. La nourriture commence peu à peu à diminuer, il est certain qu'ils ne pourront pas rester éternellement sur cette colline d'autant que le niveau de l'eau ne cesse de monter. Alors, il faut partir, coûte que coûte. Essayer de rejoindre les terres hautes. Malheureusement, avec pour seul moyen de navigation cette petite barque, Pata et Madie ne peuvent emmener tous leurs enfants. Reste cette décision cruciale à prendre : quels enfants embarquer ? Quels enfants laisser avec l'espoir de revenir les rechercher ?

Dès les premières pages, l'on plonge littéralement dans cette intrigue apnéique. Un petit bout de terre où survivent des enfants, une barque en plein milieu de l'océan. Et l'eau qui manque, inexorablement. Vont-ils tous s'en sortir ? L'on retient notre souffle et l'on assiste, impuissant, à ces combats inégaux, à cette lutte sans merci contre la Nature, à cette effroyable course contre la montre. Aucun répit ne sera laissé à cette famille écartelée. Celle affrontant la mer, bravant les éléments, l'âme chevillée au corps. Celle devant survivre sur la colline, les yeux tournés vers l'horizon, avec l'espérance de ne pas avoir été abandonnée. Dans cette quête de plus en plus primaire et égoïste, Sandrine Collette plonge le lecteur au sein d'une intrigue captivante de bout en bout et à l'ambiance de plus en plus oppressante et froide. Englouti dans ce récit à la fois terrifiant et émouvant, l'on en ressort essoré...
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