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4,06

sur 2632 notes
Je n'ai malheureusement pas retrouvé la magie des précédents tomes. Certes ici on est dans un prequel qui nous raconte la jeunesse du futur président Snow.
On retrouve bien évidemment plein de petits détails qui nous rappelle la saga initiale.

J'ai lu avec frénésie certains passages et d'autres que j'ai trouvé d'une longueur interminable.. de ce fait le manque d'équilibre du roman m'a gêné.

Mais il faut que je reconnaisse, qu'un autre détail de poids m'a fortement dérangé. Si dans les trois premiers tomes cela ne m'avait pas frappé c'est parce que le prénom du Président Snow n'apparaissait pas souvent… par contre ici on l'a à toutes les pages, voir plusieurs fois. Même si je sais qu'en anglais ce prénom ne doit pas déranger j'ai eu beaucoup de mal. Mais quelle idée a eu l'auteure d'appeler son personnage principal… CORIOLANUS
Je me demande d'ailleurs si je suis la seule a avoir tiqué sur ce nom…

En dehors de ça l'écriture de l'auteure est toujours agréable et on suit le fil aisément. Je pense que ce prequel pourra plaire a une grande partie des fans des Hunger games , mais au vu de la qualité de la saga j'en attendais beaucoup et mon exigence n'a pas été entièrement satisfaite.

Mais dans l'ensemble j'ai quand même apprécié cette lecture.
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Oui, on peut lire un livre estampillé « adolescent » quand on a passé le demi-siècle. Je suis de ceux qui pensent qu'il existe de belles pépites à découvrir.

J'irai même plus loin. Pour toucher le jeune public gavé d'images, de sons et de mots jusqu'à plus soif, il faut savoir prendre des risques. Oser. Briser des barrières. Celles que s'érigent certains écrivains pour adultes.

La première, c'est de prouver qu'on peut balancer un pavé de 600 pages à un tel lectorat. Belle leçon pour ceux qui visent les lecteurs matures en proposant des livres faméliques.

Mais il faut savoir allier quantité et qualité. Et Suzanne Collins l'a indéniablement fait. Avec sa première trilogie Hunger Games, lancée il y a maintenant plus de dix ans. Et avec cet inattendu « quatrième » volet qui arrive en 2020.

Et pour oser, elle ose ! On pouvait craindre un livre alimentaire, tant d'années après, c'est au contraire une formidable réussite.

Choisir comme personnage principal Coriolanus Snow, Président tyrannique de Panem, à la tête de tous les districts et du Capitole, relevait au minimum d'une gageure. Voire d'un pari fou. D'ailleurs, quand cette information a été révélée, beaucoup de fans ont hurlé, n'arrivant pas à imaginer comment on pouvait consacrer un livre entier à un despote.

Le capitole et les Hunger Games, longtemps avant. L'action de la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur se déroule en effet soixante quatre ans avant l'action des premiers livres.

Snow a dix-huit ans. Un jeune homme en pleine formation, par son éducation et la vie difficile qu'il mène dans ses premières années. Une existence qui va prendre un essor dans le cadre des dixièmes jeux de la faim. Panem et circenses, du pain et des jeux (du cirque).

Malgré les apparences, rien ni personne n'est tout blanc ou tout noir dans l'histoire, Snow le premier. Pas de manichéisme. On en vient à s'attacher d'une certaine façon à lui, à comprendre certaines de ses motivations et ressentis, et à (fortement) s'exaspérer d'autres. Amour et haine. Un personnage extraordinaire, ambivalent, qui justifie à lui-seul cette préquel.

Oser aussi à travers l'intrigue. Là aussi (je sais, j'insiste), l'écrivaine fait la « leçon » à certains de ses confrères pour adultes. Cette histoire est aussi surprenante que cruelle. Suzanne Collins n'hésite pas à aller très loin dans ce qu'elle fait vivre à ses personnages. En terme de violence physique et psychologique, d'épreuves à traverser, de risques de mort à combattre (sans toujours vaincre), d'injustice, d'imagination, ce livre est un modèle du genre.

Les Hunger Games, version antique, sans grande technologie, dans un Capitole encore exsangue au sortir de la Grande Guerre. Des jeux qui ne sont d'ailleurs qu'une partie de l'intrigue, qui n'est pas exclusivement centrée sur eux, loin de là.

600 pages qui permettent de réellement développer le récit, ainsi que les profondes interactions entre les personnages. Et de l'enrichir de vraies réflexions sur le pouvoir, le contrôle des masses, la politique, l'argent, la guerre, les sentiments, la pauvreté, l'asservissement… de quoi permettre des questionnements fertiles, de manière très ludique.

Et surtout, le livre met en lumière un autre personnage phare, la formidablement touchante Lucy Gray, bien différente de caractère que la Katniss de la première trilogie. Mais avec un gros point en commun entre elles : ce sont des jeunes femmes de caractère, entre profondes failles, belle humanité et tempérament en acier trempé. Elle est inoubliable.

L'écrivaine ne sacrifie jamais son histoire au rythme, elle sait prendre le temps quand il le faut, accélérer quand on s'y attend le moins, stupéfier par ses choix. le tout, avec une prose fluide mais qui ne sacrifie jamais la qualité à la facilité. Quand on ne prend pas les jeunes lecteurs pour des imbéciles, ils savent vous le rendre.

La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur était un pari osé. Au final, c'est une réussite totale, au point de penser que c'est sans doute le roman le plus riche de la série. Mieux encore, il apporte du sang neuf, un comble quand on y parle des prémisses des Hunger Games.

Suzanne Collins a mis du temps pour revenir vers ses lecteurs, l'attente en valait la peine.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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J'ai dévoré la trilogie des Hunger Games, aussi quand j'ai su que Suzanne Collins allait écrire un roman se passant 64 ans avant l'histoire de Katniss et que, de plus, elle allait s'attarder sur le tyran Snow, je me suis demandé si j'allais le lire. Quel intérêt, me suis-je dit, de raconter la jeunesse de Coriolanus Snow ? La possibilité qu'il devienne un personnage sympathique, qu'il développe de notre part une certaine empathie me semblait facile. Suzanne Collins évite cet écueil de justesse, grâce notamment à la deuxième partie du roman et à la fin.

Mais revenons un peu sur l'intrigue : nous faisons connaissance avec un jeune Coriolanus de 18 ans, vivant chichement avec sa cousine et sa grand-mère en voie de devenir sénile dans un appartement qui, s'il a beau être situé au coeur de Panem, n'en est pas moins décrépit et en ruines à l'image de la fortune des Snow. Mais Coriolanus sait que l'apparence est vitale et, ainsi, il parvient à cacher la misère dans laquelle il vit. Ce qui lui importe c'est de réussir, et la réussite passe par les 10ème Jeux des Hunger Games. Pour ceux et celles qui ont lu la trilogie et qui se souviennent de la médiatisation à outrance et de l'encadrement totalitaire des Jeux, on est surpris au début quand on lit dans quelles conditions misérables sont sélectionnés les tributs, puis parqués dans un zoo avant d'être lâchés dans un amphithéâtre en ruines. On a l'impression d'assister à des Jeux de seconde zone. Mais en fait, cela fait à peine 10 ans que la guerre est finie et que chacun lèche ses plaies, et le gouvernement de Panem n'a pas les moyens d'offrir du spectacle. Ces Jeux vont tout changer car il a été décidé que les tributs seraient conseillés par des jeunes lycéens, c'est ainsi que Coriolanus se retrouve en charge d'une fille du district 12 Lucy Gray. Au cours de cette dixième session, non seulement Coriolanus va tout faire pour que sa candidate gagne, mais il va faire la connaissance d'une scientifique- l'horrible Dr Gaul- qui va l'amener à réfléchir sur une meilleure organisation des Jeux pour que ceux-ci deviennent à la fois un divertissement et une épée de Damoclès pour les participants et les districts dont ils font partie. Je ne vous dirai pas si Lucy Gray gagne et ce qui arrive ensuite à Coriolanus mais on peut voir ce roman comme un apprentissage pour le futur président Snow. Sous nos yeux, il se débarrasse de tous ces sentiments qui étouffent l'ambition et la dernière page nous le révèle dans son costume de tyran en devenir. A découvrir !

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Sorti il y a bientôt 3 ans, je n'avais pas été particulièrement attiré par ce prélude de la trilogie Hunger Games. Je trouvais le titre étrange, n'aimais pas la couverture et n'étais pas spécialement attiré par le synopsis.

Publier un prélude presque 10 ans après la sortie du dernier tome de la trilogie me semblait un peu bizarre et j'avais un peu l'impression que celui-ci serait assez creux, juste un moyen pour se faire un peu plus d'argent sur cette saga à succès.

Mais bon, les critiques sont globalement positives et surtout j'ai beaucoup aimé la trilogie dont j'ai dû lire le premier tome 3 fois. J'avais décidé d'attendre sa sortie en poche. Une sortie qui ne semble pas prête d'arriver. C'est finalement la sortie dans quelques mois de l'adaptation en film de ce prélude qui m'a décidé à lire celui-ci en empruntant le livre à la médiathèque.

Je suis content de ne pas l'avoir acheté car je ne fais clairement pas partie de ceux qui ont adoré. Je le classe parmi les lectures moyennes sur lesquelles je n'ai fondamentalement pas grand-chose à dire. Difficile de dire que j'ai passé dans l'ensemble un désagréable moment de lecture mais difficile de dire aussi que j'ai aimé cette dernière. Cela fait partie de mes lectures moyennes, dispensables, que j'ai tendance à rapidement oublier.

Cela s'explique sans doute en partie par le fait que je suis ces derniers temps un peu moins "bon public", plus tatillon avec mes lectures. J'ai moins le temps de lire en ce moment et je préfère passer ce bref temps sur des livres qui me plaisent vraiment. Or je n'ai pas retrouvé dans ce livre ce que j'y cherchais, à savoir un roman dystopique bien écrit et super prenant. Si l'aspect "bien écrit" est au rendez-vous, l'aspect page-turner n'y était pas du tout. J'ai trouvé que le roman souffrait plusieurs fois de longueurs avec des passages où je me suis clairement ennuyé. J'ai d'ailleurs plusieurs fois, notamment dans la dernière partie du roman, songé à lire en diagonale afin de finir le roman plus rapidement pour commencer une nouvelle lecture.

Je n'ai pas retrouvé l'aspect totalement addictif de la trilogie ni ressenti un réel attachement aux personnages principaux de ce roman, Coriolanus et Lucy. Je savais que le premier s'en sortirait et on ne peut pas vraiment dire qu'il suscite de la sympathie, quant à la seconde, le sort qui lui serait réservé par l'autrice au cours du roman m'était totalement indifférent.

Ce roman a néanmoins le mérite de nous décrire les bases du "jeu", massacre sordide que sont les Hunger Games, qui aboutiront à la version plus élaborée mais non moins horrible que nous découvrons dans la trilogie.

En bref, un roman sympa pour les fans mais probablement dispensable pour les autres. Au moins maintenant, je sais à quoi m'en tenir si je regarde le film à sa sortie dans quelques mois : à pas grand-chose.
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J'ai beaucoup aimé la trilogie Hunger games et j'ai longuement hésité à lire ce prequel. Effectivement , je n'ai pas du tout ressenti la magie opérer comme avec le tome 1 de la trilogie. J'ai trouvé certains passages très longs. Ma lecture s'étirait et me semblait par moment sans fin, sans attrait.
Et puis forcément, le héros n'est pas attachant puisqu'il s'agit du futur président Coriolanus Snow. Dévoré par l'ambition, n'hésitant pas à tout sacrifier pour parvenir à ses fins, à renoncer à des personnes qu'il aime, à trahir, à tricher.
Une lecture qui ne m'a pas emballée malheureusement.
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Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir le film mais cela fait un moment que ce roman traîne dans ma pàl. Merci à MaggyM pour pour la pioche.

J'aime énormément l'univers créé par Suzanne Collins : j'ai vu les films plusieurs fois et adoré lire la trilogie. J'ai trouvé intéressante l'idée d'explorer le personnage de Coriolanus Snow ainsi que l'origine des ‘Hunger games'.

La guerre est terminée depuis 10 ans mais les habitants de Panem souffrent toujours des conséquences dont la pauvreté et la malnutrition. Coriolanus vit avec sa grand-mère et sa cousine Tigris dans l'appartement familial qui a perdu son lustre d'antan. C'est un adolescent fier et ambitieux. Avec ses camarades de classe, il va devenir mentor lors de la 10e édition des Hunger games.

Quand il est appairé avec une fille du douze, Coriolanus est vraiment déçu car il craint que cela ne lui mette des bâtons dans les roues pour son avenir. Seulement voilà, Lucy Gray Baird n'est pas une fille comme les autres et finalement il pourrait très bien avoir eu de la chance. Il va tout mettre en oeuvre pour qu'elle gagne.

J'ai aimé que l'auteure ne trouve pas d'excuse à Snow pour ce qu'il est devenu, c'est en lui depuis toujours. Néanmoins, il se pose beaucoup de questions et même si on ne partage pas son point de vue on doit reconnaître qu'il prend le temps d'évaluer ses options.

Un autre personnage qui reste fidèle à lui-même tout au long du livre est Sejanus Plinth. Alors que la balance de Snow penche d'un côté, celle de Sejanus penche de l'autre. C'est un idéaliste qui refuse de se conformer aux exigences du Capitole.

La Dr Gaul est vraiment flippante, à côté, Casca Highbottom fait pâle figure.

J'ai lu en écoutant l'album du film, très folk & country. Cela colle très bien à l'histoire. Lucy Gray Baird fait partie des Coveys. Il s'agit d'un peuple itinérant de musiciens et de chanteurs qui se déplaçait partout avant la guerre pour donner des spectacles. Ils ont toujours voulu rester neutres lors du conflit mais à son terme ils n'ont plus pu voyager. C'est ainsi qu'ils se sont retrouvés isolés dans les districts.

Une belle occasion de découvrir des nouvelles voix comme celle du chanteur du groupe Flatland Cavalry. Ce livre m'a aussi donné envie de lire les ballades de William Wordsworth.

Très bon moment de lecture.




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On peut habiter en haut de la plus cossue tour du Capitole et être aussi pauvre que la racaille des districts. Tel est le cas de Coriolanus, dix-huit ans, de la prestigieuse maison Snow. Prestigieuse ? Mouais… Autrefois, peut-être… Il ne lui reste que son intelligence pour tenter de s'en sortir alors même que son ventre crie famine. Heureusement pour lui, il peut compter sur la débrouillardise de sa cousine, un peu plus âgée que lui et qui fait tout pour le préserver.
Etant l'un des meilleurs élèves de l'Académie, Coriolanus aura le privilège d'être le mentor d'un garçon, ou d'une fille, issu des douze districts vaincus. Vu la noblesse de son lignage, il a bon espoir de se voir attribuer un combattant des districts un ou deux, ceux qui remportent le plus souvent les Hunger Games, étant mieux nourris que les autres. A défaut, il peut toujours compter éventuellement sur un combattant des districts quatre ou onze… Mais… Mais, comment est-ce possible ? Une fille du district 12 ? Ceux qui ne gagnent jamais ? Non, ce n'est pas possible ! Y aurait-il à ce point des changements au Capitol que des parvenus sans aucune gloire héritent des meilleurs combattants ?

Critique :

Amateurs de « girly » et de « feel good », passez votre chemin ! Les « Hunger Games », les « Jeux de la Faim » sont de retour, cruels à souhait ! Pour ceux qui en ignoreraient le principe, voici un petit rappel. Ce que furent autrefois les USA doit être oublié. Suite à un cataclysme dont on ne sait pas grand chose, du genre postapocalyptique, l'Etat se retrouva complètement coupé du reste du monde, divisé en treize districts, plus le Capitole, la tête pensante, qui impose ses lois aux districts. Chaque district a sa spécialité : élevage, fruits et légumes, technologie, charbon, … Tous les habitants ne sont pas logés à la même enseigne en fonction du district où ils vivent. le Douze, c'est le charbon, probablement le pire de tous !
Au moment où débute ce récit, la guerre entre le Capitole et les districts est terminée depuis dix ans. le treize a été rayé de la carte ! Atomisé sur ordre du Capitole ! Les douze autres districts semblent avoir compris la leçon et se sont soumis. Les « Pacificateurs », soldats du Capitole, y font régner la dure loi des vainqueurs. Et parmi ces lois, l'une d'elles retient particulièrement l'attention, celle des « Hunger Games », mise en route dès la fin de guerre. Cette guerre fut incroyablement meurtrière dans tous les camps et amena la ruine sur Panem, (ce pays issu des Etats-Unis). Même les familles les plus riches connurent la faim et la peur… Et les pertes en vie humaines… Pour les « Jeux de la Faim », chaque district doit envoyer un garçon et une fille, a priori, tirés au sort, âgés entre douze et dix-huit ans. Vingt-quatre adolescents qui vont s'affronter dans l'arène dans une lutte sans merci car les jeux durent jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'un survivant qui sera ensuite renvoyé dans son district. Partout, tout le monde est obligé de suivre les jeux à la télévision.
« La Ballade du Serpent et de l'Oiseau chanteur » nous rapporte un récit antérieur aux trois tomes parus précédemment. Dix ans, après la « paix » retrouvée, on manque encore de tout au Capitole. Essayez d'imaginer ce que cela pourrait être dans les districts… le lecteur va se passionner en particulier pour deux personnages, une fille très spéciale issue du Douze et un garçon, son mentor, une nouveauté, issu de l'aristocratie du Capitole. le rôle du mentor ? Veiller à conseiller et à « venir en aide » à son « tribut ». C'est ainsi que se nomment les malheureuses victimes chargées de s'étriper.
Le titre peut paraître étrange, mais vous en comprendrez toute la saveur lorsque vous fermerez l'ouvrage…

Suzanne Collins réussit une fois encore à nous plonger dans un récit extrêmement addictif où elle brouille les pistes par des coups de théâtre plus surprenants les uns que les autres.

Moralité : L'amitié, c'est beau, mais a-t-elle encore sa place quand il s'agit de sauver une seule peau, la vôtre ?
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"La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur" est le préquel de la trilogie des Hunger Games. Les événements se déroulent un peu plus de 60 ans avant et relatent la jeunesse et le parcours de Coriolanus Snow. Ce livre se découpe en 3 parties : avant, pendant et après la dixième édition des Hunger Games.

C'est en suivant Coriolanus nouvellement désigné comme mentor de Lucy Gray Baird, tribut féminin du district douze, que nous assistons aux préparatifs des jeux. Comme la population se désintéresse des Hunger Games, il s'agit là de les rendre plus médiatiques, d'en faire le phénomène de l'année, d'où l'idée de recruter des mentors pour chacun des tributs pour la première fois cette année, ou encore de les sponsoriser et d'ouvrir les paris. C'est également dans cette première partie que l'on comprend vraiment les raisons pour lesquelles ces jeux de la faim sont imposés une fois l'an aux districts.

En seconde partie, il s'agit du "jeu" en lui-même. Mais contrairement à la trilogie, c'est en tant que spectateurs que nous y assistons. À défaut d'être au coeur de l'action, nous sommes dans l'observation et nous rendons compte de toute l'organisation qui en découle.

La troisième partie débute sur un retournement de situation. Je n'en parlerai donc pas, il serait dommage que vous ne le découvriez pas par vous-même.

Je savais, avant même de commencer ma lecture, que je ne l'apprécierai pas autant que la trilogie, tout simplement parce qu'il s'agit de Snow et qu'il est loin d'être le personnage le plus attachant. Et effectivement, le jeune Coriolanus Snow a beau être encore innocent et amoureux, ressentir de l'empathie pour autrui, et même être un brin rebelle dans l'âme, son ambition, son avidité de pouvoir et son besoin de reconnaissance prennent le dessus au fil de la lecture. La fin, d'ailleurs, en dit long sur son avenir... Heureusement que d'autres personnages sont là, comme Tigris (qui apparaît d'ailleurs dans le tome 3 et dont on apprend ici qui elle est vraiment), Sejanus ou Ma'.

Je sors de ma lecture plus déçue que je ne le pensais. Si c'est toujours aussi facile à lire, je l'ai trouvé en revanche beaucoup moins entraînant. On n'est beaucoup moins dans l'action. Et je n'ai pas ressenti le danger, la peur et la tension comme je l'aurais voulu. C'est parfois un peu long, lourd et peut-être également un peu moins intéressant. Il était temps que j'arrive à la fin car je commençais à me lasser et à manquer de motivation...
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Traduit de l'anglais par Guillaume Fournier

Mes petites-filles ( j'en ai trois ) m'ont longtemps conseillé de regarder les trois films "Hunger Games". J'ai longtemps rechigné puis j'ai fini par céder. Et j'ai bien aimé.
L'une d'elle m'a alors proposé de lire la préquelle.
Et bien, j'ai aimé aussi.
Coriolanus, qui m'était sympathique, au début, a vite perdu son pouvoir sur moi en arrivant au District 12. Car c'est là qu'il a montré son vrai visage et ce n'est pas reluisant.
Maintenant, à vous de vous faire votre opinion, si vous le voulez, bien sûr.
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Les Hungers Games sont de retour, un antépisode de la populaire série.

Un étudiant d'une vieille famille Capitole, Coriolanus Snow, vit pauvrement avec sa grand-mère et sa cousine. de la richesse de la lignée, ils n'ont gardé que la fierté, malgré les privations, ils gardent la tête haute et un jardin de roses sur la terrasse. Pour pouvoir entrer à l'université, Coriolanus doit se démarquer et obtenir une bourse. Lorsqu'on le nomme mentor pour les Hunger Games, il fera tout pour faire gagner sa protégée, une fille pleine de ressources. Mais la victoire lui coûtera cher…

Une dystopie jeunesse bien écrite, même si ce n'est pas de se genre de texte qu'on recueille de citations marquantes. Beaucoup d'actions et de tensions qui font qu'on tourne les pages pour connaître la suite.

Comme c'est classé jeunesse, on n'y trouve pas de scènes de sexe, mais ça n'empêche pas d'y avoir des violences explicites, une gorge tranchée ou un coup de hache dans le crâne par exemple. Sans doute la violence est-elle moins dangereuse pour la jeunesse que le sexe…

Le roman présente aussi certaines réflexions sur l'opposition entre la bonté et la violence de l'âme humaine, entre la liberté et le contrôle social. On comprendra l'enchainement des événements qui influent sur le destin et peuvent changer ce que deviendra un adolescent qui doit choisir entre l'amour et le pouvoir.
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