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Critique de Gaphanie


Le thème des jeux télévisés, où des candidats luttent à mort pour survivre, inspirés directement des arènes romaines et des Jeux du Cirque, on le retrouve dans diverses oeuvres, du Running man, de Stephen King à l'Acide Sulfurique d'Amélie Nothomb, en passant par le Poison de la Vengeance de Robin Hobb.

Couplé au système des tributs, où chaque district envoie un garçon et une fille, comme les Athéniens devaient livrer sept garçons et sept jeunes filles au Minotaure de Crète, voilà qui rajoute déjà un peu de piment.

On rajoute un arrière-plan d'oppression et des frémissements de révolte ici et là, et on s'attend au final à voir bien autre chose qu'une histoire de Jeux...

Mais pas tout de suite.

Dans ce premier tome, écrit à la première personne, on plante le décor, et on découvre ce monde, ses districts et son système politique par les yeux de Katniss Everdeen, avec qui on ouvre les yeux au matin de la Fête de la Moisson, le jour de la sélection des tributs. On fait la connaissance de sa famille, sa mère et sa petite soeur Prim, de son ami et compagnon de chasse Gale, orphelin de père comme elle. On se porte volontaire avec elle pour épargner Prim, que le tirage au sort a initialement désignée. On s'entraîne, on est lâché dans l'arène et on fait ce qu'on peut pour survivre. On apprend à manipuler l'opinion, aussi. Bien que difficilement, car Katniss est loin d'être une candidate ordinaire : elle a sa fierté, le montre, et agit comme son coeur le lui dicte.

Le livre s'achève sur le retour des tributs après la victoire. Mais on sent bien que, même à la fin de ce premier livre, ce n'est qu'un début.
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