Hunger Games, tome 1

Et si on cassait la moyenne , allez , soyons fous !
Yerk , yerk , yerk...à l'instar de la hyene rieuse ( dont l'imitation est à s'y méprendre , je vous l'accorde ) , j'ai eu comme un énorme sentiment de foutage de gueule en refermant ce bouquin...

Enorme , phénoménal , incroyable , le livre de toute une génération...(re yerk , yerk...) , tels furent les adjectifs lus ici et là pour qualifier cette oeuvre dystopique d'un niveau soi-disant sans égal...On est meme plus dans le deuxieme degré là...
En meme temps , la faute m'en incombe totalement puisque je m'étais deja fait avoir dans les grandes largeurs avec Numéro Quatre !
Alors pourquoi tant de haine me direz-vous ?

Le fonds , tout d'abord , que l'on a touché ici assez régulierement , est un des themes les plus éculés qui soit donc pour l'originalité , on repassera . Cette idée de chasse à l'homme , theme toujours tres porteur , particulierement lorsqu'il s'agit d'enfants comme dans le cas présent , est vue , revue et à moins d'etre soutenue par une plume alerte et incisive ( re-re yerk mais on y reviendra..) , n'a d'originale que le nom ! En effet , les chasses du comte Zaroff , l'excellent Battle Royale , Chiens de Sang...sont autant d'oeuvres autrement plus enlevées que cette pale copie . La bonne idée était de coupler cette chasse atypique avec ce qui s'apparente desormais comme etant la grand messe du telespectateur , je veux bien sur parler de la télé-réalité mais une fois encore , rien de neuf sous le soleil...Running Man , Marche ou Creve de l'ami Bachman/King ( qui sert d'ailleurs de caution morale en quatrieme de couverture et qui a du oublié qu'il avait deja traité le sujet de façon bien plus enlevée ! ) , romans d'anticipation dystopiques , évoquaient deja brillamment ces nouveaux jeux du cirques décérébrant .

La forme , aaaaaaah , la forme , vaste sujet de plaisanterie...
Rarement je n'avais lu un bouquin aussi plat...Un vocabulaire pauvre au possible , un enchainement de formules toutes faites , des pseudos rebondissements anticipés à des kilometres , un amour transcendant ( je l'aime mais lui m'aime t'il si moi je l'aime autant qu' il m'aime?) qui est à Roméo et Juliette ce que Lagaf est à la chanson française...
Bref , un livre moyen ecrit avec peu de moyens...
LE livre de plage par excellence à lire en dégustant une bonne glace ( qui pourra également servir de marque-page ) , en pourchassant la méduse cendrée ( qui pourra également servir de..) , en joggant sur le goemon ( qui pourra...)...C'est à la guise de l'imaginaire...2.5/5 parcequ'il fait beau et que je suis de bonne humeur...

Hunger Games : les jeux de la faim , peut-etre , mais en ce qui me concerne , ce sera surtout les jeux de la fin !

Quelques siècles après Roméo et Juliette sur leur balcon de Véronne, c'est au tour de Katniss et Peeta d'être les amants maudits de leur siècle. Et c'est une arène à Panem qui remplace le balcon, et pourquoi s'embêter d'un bal quand on peut jouer avec le feu en mode combat fatal ? Et bien entendu avec le tout retransmis à la télé dans tout le pays.

Il faut croire que chaque besoin de recycler le mythe des amants maudits en le mixant au goût du jour. Pourquoi pas. Peut-être que ce sont ces amants-là dans le 21ème siècle se souviendra.
Bien que le côté : plusieurs candidats livrés à eux-mêmes dans un jeu sadique où il faut s'entretuer pour survivre fait très 20ème siècle (booooo). En revanche, ce qui fait l'originalité de cette oeuvre, c'est la critique acerbe qui est faite du monde de la télévision et de la télé réalité. Ce qu'avait imaginé des auteurs comme Orwell et Huxley semble plus vrai que nature, surtout à la lecture de ce livre. Là aussi Richard III a été remixé en une entité difficilement palpable désigné par des périphrases : les gens du Capitole. Les organisateurs des Hunger Games, ceux qui font des paris sur ceux qui ont le plus de chances de survivre - qui oserait encore critiquer les empereurs romains alors ?

Certes , il était temps que quelqu'un mette en scène dans la fiction la face perverse de la télé réalité mais je n'ai pas accroché plus que ça. Je n'ai rien trouvé de transcendant à l'écriture et ai trouvé certains passages assez longs. Parfois même, difficile de nier que le déroulement de ces jeux est un peu cousu de fil blanc.
Pour être juste, il faut sans doute avouer qu'il est difficile de lire un livre dans tous les lecteurs et les médias nous ont rabâché les oreilles. L'un des intérêt de la lecture étant la surprise, celle-ci ne peut plus avoir lui.

Reste à voir si les tomes suivants sont plus fouillés, mais pas tout de suite.

Inutile de résumer l'intrigue du premier tome de « Hunger Games ». Cette dystopie pour adolescents a fait le tour du monde et connu une renommée internationale au point d'être adaptée au cinéma dans une série de films, ma foi, d'assez bonne qualité. Et il faut bien admettre qu'après avoir vu le premier film, l'intérêt de ce tome est très… relatif. Certes, l'intrigue de base – ces grands « jeux de la faim » organisés chaque année et entraînant de jeunes adolescents dans un combat à mort pour leur survie – est intéressante, mais le livre apporte finalement peu d'éléments supplémentaires par rapport à son adaptation. Manque de chance, j'ai une assez bonne mémoire télévisuelle et j'ai eu l'impression de découvrir deux fois la même histoire, sans enrichissement particulier au niveau de la psychologie des personnages et de l'univers exploré. A vrai dire, le film était même plus intéressant puisqu'il nous permettait de nous glisser dans la peau des téléspectateurs, et pas seulement dans celle de l'héroïne, et donnait ainsi une image plus pertinente du monde des médias. Je sais c'est obscène et très mal, mais j'ai presque envie dire : regardez le film et laissez tomber le bouquin, cela vous prendra moins de temps et vous ne vous en tirerez pas plus mal.

Niveau style, rien de bien transcendant. L'auteur s'en tient au bon vieux « sujet – verbe – complément », ce qui est efficace et facile à lire mais n'apporte rien de particulier au récit. Bon, c'est de la littérature pour adolescents me diriez-vous, mais j'ai lu des oeuvres jeunesse très bien écrites comme celles de Mr. Pullman ou de M. Marcastel. Ce n'est pas parce que le public ciblé est jeune qu'il ne faut pas avoir d'exigences littéraires ! Quant aux personnages, seule l'héroïne est réellement mise en avant, encore est-elle une vraie « Miss Parfaite » : courageuse, généreuse, pacifiste, indépendante, intelligente, compétente… On aimerait bien qu'elle se goure de temps en temps ou fasse preuve d'égoïsme, histoire de tomber de son piédestal et de venir pédaler un peu dans la boue comme nous autres, les êtres humains normaux. Bon, n'exagérons pas non plus : je ne me suis pas ennuyée et j'ai trouvé certaines idées ingénieuses, à défaut d'être très originales, notamment l'histoire d'amour mise en scène entre Katniss et Peeta (qui pourrait devenir neuneu si l'auteur n'y prend pas garde mais on n'en est pas encore là). Je lirai sans doute les prochains tomes puisqu'ils sont à ma bibliothèque et qu'une lecture facile c'est agréable de temps en temps pour se décompresser le cerveau, mais pas tout de suite.

Livre audio lu par Kelly Marot

Toujours difficile d'aller à contre-courant d'un livre si populaire auprès des Babeliotes. J'avais vu le film à sa sortie et je m'étais demandée pourquoi une oeuvre aussi violente était destinée aux adolescents, alors que les derniers opus d'Harry Potter avaient été qualifiés de trop sombres pour être vus par un jeune public.

Etant une grande fan de science-fiction, je n'ai pas trouvé dans le récit pas plus que dans le film des éléments "nouveaux". Les premiers chapitres consacrés au District 12 ressemblent à Germinal de Zola. Les tribus ressemblent aux jeunes Athéniens livrés au minotaure de la mythologie grecque. La description du Capitole fait penser à la Rome décadente. le tout assaisonné d'un zeste de télé-réalité.

Dans le futur inventé par Susan Collins, si les Etats-Unis ont disparu suite à une série de cataclysmes liés au changement climatique, le reste du monde semble n'avoir jamais existé.

Je ne pense pas que je lirai la suite.

Je ne vais pas me faire des amis , mais tant pis ...
Quand j'ai eu fini ce livre , je me suis dis : tout ça pour ça ?
Attention , je ne dis pas que c'est mauvais , du tout , mais si l'on compare ce livre avec celui qui l'a clairement inspiré , la balance sera plus que défavorable .
Pourtant tout n'est pas mauvais ici .
Mais le fait est que le principe du combat entre jeunes en direct à la TV à déja était exploité de maniére bien plus efficace dans un certain Battle royale .
Eh oui , ce Hunger games à énormément de points communs avec ce roman japonais lui aussi adapté à l'écran .
Il y a tant de points communs que cela en est génant .
Oui les contextes sont diffèrents et Battle royale est bien plus adulte , méchant et corrosif , mais les liens sont là et cet opus au demeurant sympathique perd largement la partie
Dommage parcequ'il y a des bonnes idées ici ...

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre sur les blogs. J'avais lu des critiques dithyrambiques. Pourtant ce roman ne m'a jamais attirée.

Quand mon fils m'a emmené le voir au cinéma, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cette petite merveille. Quelle déception !
L'héroïne tant encensée sur les blogs m'est apparue arrogante et peu affable. La première partie du film est d'une lenteur abominable – d'accord tout se met en place, mais on pouvait faire plus court et plus clair – et la deuxième assez violente. Je m'en suis voulu d'avoir accepté que mon fils de douze ans voit ce film. Il a cependant aimé, lui. Au point de se plonger dans le tome 2 du récit, alors qu'il n'avait pas lu le premier.
J'ai aimé, par contre, qu'on se rende compte de ce qui se passe hors de l'arène, de la manipulation et de la bassesse des producteurs de ce jeu. On visualise clairement le côté tout-puissant et injuste de la téléréalité en général, des Hunger Games ici.

Pour ne pas rester sur cette désillusion, j'ai emprunté le premier livre. Hélas, cela ne m'a pas réconciliée avec cette histoire.

Le roman diffère du film dans le sens où ce sont les pensées de Katniss qui sont relatées et il y a donc moins d'actions, de mouvements que dans le film. J'espérais plus de rythme, c'est raté. Mais de ce fait, l'héroïne prend une consistance qu'elle n'a pas du tout dans le film. le monologue intérieur de Katniss qui nous est présenté la rend plus complexe dans le récit, hésitant sans cesse entre peur, courage et abnégation.
Plutôt qu'un récit à la 1e personne, j'aurais aimé avoir une alternance de points de vue ; découvrir le jeu de l'extérieur comme dans le film ; comprendre qui tirait les ficelles et pourquoi. J'espérais aussi mieux comprendre le monde dystopique dans lequel les personnages évoluent mais il n'est pas très développé. J'ai cherché les raisons de la révolte des douze districts ou une description des autorités du Capitole, par exemple.
Un petit plus, le personnage de Peeta que j'ai trouvé un peu fade dans le film m'est apparu différent dans le roman. Son humour m'a fait sourire quelques fois.
L'écriture du roman est assez simple et surtout visuelle. Mais il est quasi impossible de se faire une représentation mentale personnelle après avoir vu le film. C'est sans doute dommage car tout n'est pas filmé exactement comme c'est écrit.

Si l'idée de départ est bonne, elle m'a semblé manquer de souffle. L'auteur ne va pas au fond des choses, des sentiments, des relations de cause à effet. de plus, je n'ai pas apprécié (mon côté maternel sans doute) qu'un récit pour la jeunesse utilise des enfants à peine pubères pour des combats à mort. Cela permet sans doute aux ados de s'identifier aux héros mais je ne trouve pas cela très sain. le désespoir qui sous-tend le récit de bout en bout est déjà déstabilisant, la violence enfantine qui s'y ajoute, lui apporte une note d'inhumanité superfétatoire.
De plus un paradoxe dérangeant m'a sauté aux yeux au fil de cette lecture : l'auteur dénonce la manipulation de masse par l'image et son récit devient lui-même un spectacle qui participe à ce qu'elle dénonce. Il fait de nous des voyeurs, tout comme les habitants des Districts, contraints eux, de regarder, et cela me gêne beaucoup.

Lien : http://argali.eklablog.fr

On m'avait parlé de ce livre comme étant exceptionnel. En fait, moi je l'ai trouvé plutôt ennuyant est très prévisible. J'avais l'impression de lire un livre qui ressemble à un mélange de Battlefield Earth et Running Man. Dans le fond, il n'y a rien de nouveau dans ce roman. C'est évident que les deux prochains tomes seront sur le thème de la révolte. Et la finale est encore plus prévisible. Peut-être que je me trompe pour le reste de la série mais je n'ai pas vraiment envie de le savoir. Je n'ai pas de temps à perdre à la lire.

Il y a du bon dans l'histoire. L'idée est excellente mais je ne comprends pas pourquoi il fallait que les méchants utilisent des ados au début de leur puberté pour des combats à mort. C'est juste pour s'adresser aux ados qui sont justement le public cible de ce roman. Si je l'avais lu quelques années plus tôt, je l'aurais sûrement aimé.

On me l'a conseillé de tous les côtés "Lis les livres!" "Regarde les films!" Oui quand on m'en a parlé les deux premiers films étaient déjà sortis... Je sais j'étais un peu à la bourre.

Bref j'ai malheureusement (heureusement?) vu les films avant de lire les livres. J'ai adoré, donc super motivée (ça c'était avant comme qui dirait) j'ai emprunté le tome 1 à une amie!

Et c'est déçue voir vraiment dégoutée que j'ai refermé ce livre. Une écriture beaucoup trop infantile malgré le potentiel énorme de l'univers imaginé par l'auteur. Je me suis clairement ennuyée pour rester polie. le personnage de Katniss est un peu plus travaillé que les autres mais quand on voit le boulot des autres ça ne veut pas dire grand chose.

La seule chose qui m'a plu c'est l'imaginaire de ce livre. le monde créé par l'auteur est très complet et bien recherché, on s'y croirait presque!

C'est d'ailleurs pour cette seule raison que j'ai aussi emprunté le second tome. Pour voir l'évolution de cet univers.

Amateur de dystopie et autre uchronie, je me suis dirigé avec enthousiasme sur ce livre dont on m'avait dit tant de bien, même si celui-ci est "légèrement" pompé sur "battle royale". J'admets avoir été emballé par l'intrigue plutôt prenante mais il m'est arrivé de soupirer et de passer certaines pages. En cause, le style très simplet enclin aux redondances et aux situations téléphonées et le personnage principal (Katniss) qui semble avoir un égo démesuré. Dommage que Suzanne Collins ait ciblé le lectorat pré et post-pubère parce qu'il y avait les idées pour faire un excellent livre.

"Vas-y lis-le, tu verras, c'est extra !" que m'ont dit mes collègues. C'est vrai que l'histoire m'a l'air originale, voire choquante.

Ouais, bof. Je n'ai pas du tout accroché avec le style d'écriture, bon en même temps je n'ai plus 15 ans.
Ça se passe dans le futur. Ah, bon, j'ai cru qu'on était revenu au moyen-Age ! Aux États-Unis ? Ça doit faire des énorme rassemblements alors s'il n'y a que 12 districts. Bref, si je m'attache au résumé, j'en perds complétement mes repères spatio-temprorels.

Qu'à cela ne tienne, je vais voir le film. Bon j'avoue que je me suis posé des questions au début (ils se sont déchainé sur le maquillage !), mais finalement j'ai bien aimé. J'ai aimé la réflexion qui a trait à la manipulation des personnes dans des jeux de télé-réalité. Après le thème du régime totalitaire est tellement exploité que je n'en ferai pas l'éloge, mais c'est un thème qui me fascine.

Personnellement, je trouve la littérature pour ado est bien pauvre en vocabulaire, ça ne décolle pas, on ne ressent rien alors que les auteurs veulent faire passer tellement d'idées. Mais c'est une idée générale, je finirais peut-être le livre qui me fera revenir sur mon jugement ^^