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4,03

sur 959 notes
Monumental classique, auréolé d'un charmant voile de désuétude, comme peuvent l'être ces nombreuses oeuvres patrimoniales qui constituent le fond éditorial des éditions Phébus, ce que le lecteur Babelio ODP31 (observatoire de la décision publique de Haute-Garonne ?) souligne très bien dans sa critique. Cette riche collection possède une profondeur abyssale, et son exploration ridiculise le reflet superficiel d'arrière-garde qu'elle pourrait avoir…

Ici, c'est l'ancêtre du « thriller », de la Série Noire, voire de l'inénarrable genre qu'est le « cosy mystery » dont il est question, curieusement livré pour la première fois dans sa version intégrale.
J'ai eu beau chercher, impossible de trouver plus de détails sur la part restituée de l'histoire, l'ouvrage datant de l'ère victorienne (1860), et succès populaire oblige, ayant été très rapidement traduit dans de nombreuses langues.

Bien que d'une taille appréciable, son côté feuilletonesque en fait un roman dévorable rapidement, accentué par une forme alors d'une belle modernité, connaissant différents narrateurs écrivant de mémoire, comme panachage de points de vue d'un événement recouvert sous un certain voile de mystère.

Moderne, encore, car ponctué jusqu'à l'absurde de réflexions à visée féministe, Wilkie Collins amplement concerné par la question. Elles sont ici habilement voilées pour ne pas contrarier le rigide moraliste, qui prendra au premier degré les réflexions du personnage le plus futé de l'intrigue, une auto-proclamée « vieille fille » qui ne cesse de donner raison en parole à ses pairs de son infériorité naturelle, tout en incarnant en acte son contraire…
Cette critique sociétale sera menée de manière plus évidente dans ses oeuvres suivantes, comme « Sans nom », « Mari et Femme » ou « Armadale ».

« Feuilletonesque », « à sensation », car constitué d'une galerie de personnages assez caricaturaux, mais sans pour autant que la grosseur de trait ne bave de la page, comme cela peut arriver à certains de ses nombreux légataires, n'arrivant à trouver ce subtil équilibre propre aux canons de la « littérature populaire ».
Sarah Waters, par exemple, n'ayant toujours pas trouvé la bonne marque de buvard.

Coloré d'un léger voile gothique, l'intrigue pèche au final d'un peu de fantaisie, ainsi que d'un manque évident d'incarnation charnelle, pour pleinement attraper le lecteur ; son héros principal étant par trop médiocre, laissant au roman russe le monopole de la maitrise du jeune idéaliste tourmenté et phtisique.

Une note globale pouvant paraitre moyenne, mais sans remettre en cause son statut d'incontournable classique, qu'il fait bon de lire simplement pour réaliser leur influence.
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« Un pas de plus, dit-il, sur la route obscure. Attendez… Regardez… Les flèches qui blessent les autres m'épargneront. »
Pourquoi la Dame égarée sur la grand-route, la Dame en blanc, sortie tout droit de la nuit dense, si belle et troublante dans sa vulnérabilité, a-t-elle choisi Walter, personnage falot et sans envergure, pour être l'instrument de son dessein caché ?
Il se voit dicter son avenir par cette voix douce et ensorcelante. Et quel avenir ! Un tourbillon effréné où il découvrira la beauté et l'âpreté de la passion amoureuse, de l'exil, de l'amour retrouvé, de la vengeance…

Walter n'est qu'un petit professeur payé trois francs six sous pour apprendre à Laura et Mirian, deux jeunes aristocrates anglaises, l'art du dessin. Deux soeurs inséparables et pourtant si différentes. Marian est aussi brune, laide, alerte et impérieuse que Laura est blonde, belle, languissante et soumise.
La ressemblance étonnante entre Laura et la Dame en Blanc trouble profondément Walter. Un peu comme s'il voyait les deux faces d'une même pièce. Une face resplendissante pour Laura ; l'autre dissimulée pour la Dame en blanc.
Aidé de Marian, il mène une enquête minutieuse pour découvrir l'identité de cette apparition fantomatique durant un soir d'été. Ils finissent par la trouver avec aussi cette certitude qu'un grand malheur plane sur la tête de Laura.
Elle en a bien de la chance Laura d'être protégée par l'ardente Marian et aimé par le tendre et sympathique Walter. Car il en tombera follement amoureux au point de perdre toute raison.
Mais comment un jeune homme sans rang ni fortune pourrait-il aimer une jeune aristocrate ? Une jeune aristocrate dont la vie ne lui appartient pas, et déjà promise à un mariage arrangé avec un baronet, Sir Perciva Glyde. Exit donc le jeune professeur !
Mais les apparences sont trompeuses. Derrière le baronet qui sait si bien faire les ronds de jambes et tenir en société des propos galants se cache une belle crapule, un homme violent et cruel. Avec l'aide de son ami, le Comte Fosco, il s'emploiera à faire main basse sur la fortune de Laura.
Qu'elle sera longue et semée d'embuches la route obscure que devra emprunter Walter pour sortir sa bien-aimée des griffes de ces deux escrocs !

Que j'ai aimé ce livre ! Les apparitions fugaces et mystérieuses de la Dame en blanc m'ont fait rêver. J'ai soutenu le courage volontaire de Mirian. Combien de fois je me suis dit que Laura, avec ses renoncements et ses faiblesses, ne méritaient pas le dévouement de sa fidèle amie et l'amour aveugle de Walter. Les nerfs fragiles de sir Fairlie et son hypocondrie m'ont fait éclaté de rire. La brutalité imbécile de Percival m'a révolté. Et le Comte Fosco ! de loin mon préféré parmi toute cette galerie de personnages. Une ordure flamboyante ! Un « salaud lumineux » ! Un filou goupil ! Mais aussi un homme qui, au crépuscule de sa vie, tombe amoureux de Marian, la femme laide dévolue au rang d'amie dévouée.

Lisez ce livre ! Commencez à le lire à une heure avancée de la nuit, quand tout est calme et silencieux autour de vous. Alors vous sentirez la main délicate de la Dame en blanc se poser sur votre épaule.

Challenge XIXème siècle 2016
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C'est une fois de plus grâce aux lecteurs de Babelio que je découvre un auteur, classique qui plus est.
Avec William Wilkie Collins, nous avons semble-t-il ni plus ni moins que l'inventeur du thriller moderne, et cette seule affirmation m'a décidé à tenter cette lecture.
Je dois tout de suite dire que j'ai été subjugué et bluffé par l'écriture, le style est parfaitement actuel et fluide, sans digressions inutiles, une très belle plume assurément, écrit en 1860 je trouve que c'est encore plus remarquable, est-il normal que je sois étonné ?
Ce roman a pour cadre l'Angleterre victorienne et si vous aimez ces atmosphères guindées, cette moralité étrange où le paraître prime sur les sentiments ou encore cette étiquette incompréhensible, alors vous allez vous régaler.
J'ai apprécié la lente mise en place de l'intrigue dans un scénario solide et cohérent, j'ai été impressionné par la tension énorme que fait peser l'auteur sur son lecteur. Ces personnages d'un autre temps sont parfaitement dessinés, et se dire que leurs alter ego aient pu exister réellement laisse une drôle de sensation. Histoire d'amour impossible et thriller, cette histoire m'a bien accroché, les gentils et les méchants sont vraiment too much, aucun doute.
Je vais m'arrêter là, j'ai aimé l'ensemble sans réserve aucune, ravi d'avoir rencontré un tel auteur !
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Wilkie Collins est une des têtes d'affiche des Editions Libretto, cette collection qui ressuscite des classiques parfois décalés, souvent délaissés, qui fuit l'actualité et qui nous donnent l'illusion égoïste de découvrir des trésors cachés dans les coins les plus sombres et reculés de nos librairies.
La lecture de la Dame en Blanc m'a absorbé dès ses premières pages. Une nuit, une femme tout de blanc vêtue, évadée d'un asile, supplie un jeune et modeste professeur de dessin de l'aider...
Cela reniflait le roman gothique à plein nez, mais au fil des pages, l'intrigue s'est complexifiée, adoptant le rythme haletant de ses romans à sensation, parus sous la forme de feuilletons qui garantissent des rebondissements à intervalles réguliers et des scènes qui ne sont pas près de disparaître de ma mémoire de lecteur.
Chaque chapitre donne la parole à un narrateur distinct, personnage principal ou secondaire de l'intrigue. Cela permet de confronter des points de vue différents et de bousculer la chronologie des événements.
En matière de suspense, la Dame en Blanc est une somme, le résultat d'une addition: amour contrarié, disparitions, manipulations, secrets de familles, chantage, sociétés secrètes.
En toile de fond, une société victorienne très soucieuse des apparences et du statut social, fuyant les scandales, où les mariages étaient avant tout des montages financiers et où la rébellion de certaines femmes se heurtaient au poids des conventions.
En dehors des deux tourtereaux, un peu fades, les autres personnages sont d'une richesse folle à l'image de l' un des méchants de l'histoire, le mystérieux comte Fosco, roi de la manipulation, et de l'Oncle Farlie insupportable et pathétique qui fuit les problèmes et les responsabilités de façon maladive et comique.
Ecrit en 1859, pour l'éternité.
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Lorsqu'il fait connaissance avec ses deux élèves, deux demi-soeurs à qui il va enseigner le dessin, à Limmeridge house dans le Cumberland, Walter Hartright est saisi par la ressemblance de l'une d'elle, Laura, avec une étrange jeune femme vêtue de blanc qu'il a croisée avant son départ. Outre les domestiques, la demeure abrite également l'oncle et tuteur de Laura, Frederick Fairlie, un vieillard cacochyme et hypocondriaque, qui consacre son énergie à atténuer les stimulations sensorielles qui lui détruisent les nerfs.
Walter est très sensible aux charmes de Laura, et c'est à son grand désespoir qu'il apprend que la belle est fiancée : elle va épouser Sir Percival Clyde, qui apparaît d'emblée comme un personnage maléfique. Mais c'était une des dernière volontés de son père et la jeune fille, bien qu'elle soit éprise de Walter se soumet au projet. Hartright est chassé et quitte l'Angleterre.
Le mariage a lieu. Au retour du voyage de noces, un couple d'amis de sir Percival s'installe au château. le comte et la comtesse Fosco élaborent avec Percival un stratagème pour mettre la main sur la fortune de Laura.
Lorsque Walter rentre du Honduras, Laura et sa soeur vivent incognito, la jeune femme a perdu jusqu'à son identité. Walter endosse son costume de détective et de justicier pour dénouer l'écheveau de ce coup monté.
Walter a fort intérêt à démasquer le mari inopportun, d'autant que les propos de la mystérieuse dame en blanc, même s'il apprend qu'elle s'était échappée d'un asile, laissent entrevoir qu'il cache quelque chose.

Classé à la 28e place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps établi par la Crime Writers' Association en 1990, La dame en blanc est considéré comme le meilleur roman de Wilkie Collins.

La construction correspond à ce que l'on nomme aujourd'hui un roman choral : Collins crée une mosaïque narrative qu'il compare aux différentes versions des témoins d'un procès. le procédé donne du relief au récit et maintient l'attention du lecteur, alors qu'il consolide la trame de l'intrigue.
Acclamé par les lecteurs, rejeté par les critiques, trop provocateur et innovateur, la publication de ses romans dans les années 1860 lui ont valu la reconnaissance et une mise à l'abri des soucis matériels.

Wilkie Collins prend fait et cause pour le statut des femmes dans cette Angleterre post-élisabéthaine, comme il l'a fait dans Sans nom ou le secret. C'est simple, les femmes n'existent pas : aucun droit à disposer de leur corps ou de leur bien, enfermées dans la sphère privée, dépourvues de tout pouvoir et droit de décision, pas d'accès au savoir. Les romans de Wilkie Collins dénoncent cet état de faits.

Une autre force du roman tient à la galerie des personnages, riches, entiers, finement analysés. Ils donnent une tonalité particulière à chaque situation, et soutiennent l'intérêt du lecteur.

Lire un roman de Willie Collins, c'est créer l'addiction, et avoir la certitude qu'en ouvrant un autre roman de celui qui est considéré comme le créateur du genre thriller, on va en prendre pour 500 et quelques pages de plaisir. La dame en blanc ne déroge pas à cette règle.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'avoue (et oui j'avoue !) que je ne connaissais pas cet auteur anglais avant d'entendre parler de lui en tant qu'un des protagonistes (en fait le narrateur ) du roman "Drood" de Dan Simmons. Ma curiosité était piquée, et comme j'arpentais ma librairie favorite, je suis tombée par hasard sur un rayon où étaient mis en expo les nombreux exemplaires qui composent l'excellent catalogue des éditions Libretto. Là, je vois le fameux "La dame en blanc" dont il est beaucoup question dans le roman de Simmons.
A partir du moment où j'ai plongé dedans, le poulet pouvait brûler dans le four, les gamins s'entretuer, l'immeuble s'écrouler, mon homme faire sa valise et me quitter, la guerre être déclarée, les décérébrés de la télé s'époumoner pour me narguer ..,je suis restée scotchée, envoutée par la virtuosité et le génie de ce satané Collins. Comment parvenait-il à exceller ainsi dans l'intrigue, les chausse-trappes, les retournements de situations, le thriller en somme ?
Ravie à l'idée d'avoir de nombreuses délicieuses et savoureuses heures de lecture devant moi (car WW Collins était prolifique le bougre !), j'ai trouvé la quintessence de tout ce que j'aime en littérature et suis heureuse qu'il soit le père de nombreux enfants, batards ou non, comme Sarah Waters, Mickaël Cox , Andrexw Taylor et autres !
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J'avais découvert Wilkie Collins avec La pierre de lune. Constatant avec plaisir que les éditions VOolume proposait aussi La dame en blanc, conseillée en commentaires de ma critique précédente de cet auteur, je me suis lancée dans ces nombreuses heures d'écoute, même si la voix du narrateur m'a moins séduite, plus emphatique, moins nuancée. Mais bientôt, prise dans l'intrigue et l'atmosphère délicieusement surannée et britannique de l'histoire, j'ai fait abstraction de ce petit bémol.

Une nuit, une dame en blanc arrête un professeur de dessin pour lui demander de l'aide, lui posant des questions un peu bizarres. Elle disparait alors que surgissent des hommes lancées à sa poursuite. Et le lendemain, ce professeur s'installe pour quelques mois dans un propriété où la jeune fille de la maison ressemble curieusement à cette dame en blanc...

Et les évènements vont s'enchainer, ne nous laissant que peu de loisirs pour respirer. Beaucoup d'éléments sont réunis pour captiver notre attention et créer une atmosphère envoutante : cimetières, lac lugubre, bas-fonds de Londres, amours contrariés, sociétés secrètes, personnages inquiétants et cette dame en blanc qui apparaitra plusieurs fois...

L'auteur utilise ici aussi le procédé que j'avais apprécié dans ma lecture précédente. Les évènements sont racontés par différents personnages, chacun ne commentant que ceux auxquels il a assisté. Cela permet différents points de vue et enrichit le récit.
J'ai aussi apprécié que la personne la plus perspicace et la plus opiniâtre du roman soit une femme, dont l'autre personnage phare du roman, le méchant intelligent, tombera silencieusement amoureux. Ces deux personnages qui vont s'opposer par la force des choses, leurs intérêts étant contraires, font toute la force et la richesse de cette intrigue. Sans oublier l'horripilant oncle Fairlie, hypocondriaque uniquement préoccupée de sa personne et fuyant toute contrariété.

Une lecture que j'ai encore plus appréciée que la première de l'auteur et pour laquelle je remercie NetGalley et les éditions VOolume #LaDameenblanc #NetGalleyFrance
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J'envie le lecteur ou la lectrice qui n'a pas lu ce roman de William Wilkie Collins. Il faut dire que c'est le premier que je lis mais sûrement pas le dernier. C'est un petit chef-d'oeuvre de littérature anglaise du 19e siècle. Un véritable thriller avant l'heure. Très bien écrit, haletant, intéressant et si vous aimez les romans d'aventures ou les thrillers à la Hitchcock, vous serez comblés.
Mais je vais vous conter l'histoire de ce récit.
Walter Hartright, peintre et professeur de dessin porte secours à une jeune femme mystérieuse habillée de blanc. Elle semble effrayée et a des propos incohérent. Parallèlement, Walter, s'apprête à quitter Londres pour enseigner à deux jeunes filles le dessin et la peinture au manoir de Limmeridge. de là, il va vivre une aventure extraordinaire à tout point de vue, avec les habitants de ce manoir.
Une histoire qui nous prend par la main et ne nous lâche pas jusqu'à la fin. Bien que ce livre soit un pavé, le plaisir de lire est réel et j'avoue que j'y ai passé de bons moments de lecture.
L'auteur, est un contemporain de Charles Dickens qui était son ami et celui-ci fut jaloux de son talent parait-il.
Un bien beau livre que je vous recommande.
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Un roman très bien mené niveau suspense et passionnant jusqu'au bout.
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Jolie découverte pour moi que la dame en blanc ! Si son personnage de femme éthérée, naïve et assez passive ne m'a pas séduite, le roman en revanche m'a beaucoup plu.

Très datée, cette histoire improbable de secrets de famille, d'enquêtes, de folie et d'amours contrariés n'en demeure pas moins tout à fait prenante. Ainsi, passées les 40 pages de mise en place, on a du mal à lâcher le roman. La construction avec plusieurs narrateurs successifs et différents types de rédaction, récits, journaux, compte-rendus officiels, est astucieuse et nourrit constamment notre intérêt.

Les personnages ne sont pas en reste, pas la falote dame en blanc ou son niais d'amoureux transi, mais sa soeur Marian, femme de coeur et de tête à défaut d'être une jolie dame en blanc, l'oncle souffreteux qui juge tout à l'aune du bruit et de la lumière, ou même les savoureux méchants, manipulateurs et cruels à souhait...

Impossible d'oublier qu'on est en Angleterre au XIXe siècle, tant l'honneur et les rentes occupent une place importante, et les femmes une place secondaire... mais aussi tant le style est agréable et le rythme de vie tranquille. Bref, cette lecture a été pour moi plaisante et douce comme un afterrnoon tea.

Challenge XIXeme siècle et challenge Variétés.
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